Le 15 mars 2017, la Commission économique et sociale des Nations-Unies pour l'Asie occidentale (CESAO) a publié un rapport sur les pratiques et les politiques israéliennes à l'égard des Palestiniens. Utilisant le droit international comme critère de comparaison, le rapport est arrivé à la « conclusion définitive » que : « Israël est coupable de pratiques d'apartheid ». Le terme apartheid n'a pas été utilisé dans le rapport simplement de manière « péjorative ». Il a été utilisé, dans son acception légale, en tant que terme approprié pour décrire des faits fondés sur des preuves.
Les protestations immédiates des États-Unis et d'Israël ont été si véhémentes que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un acte de forfaiture morale, a ordonné le retrait du rapport. La responsable de la CESAO, la diplomate jordanienne Rima Khalaf, a décidé qu'elle ne pouvait pas, en conscience, accepter cela, et elle lui a donc présenté sa démission.
La couverture médiatique
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Amira Hass est journaliste au quotidien israélien Haaretz. Elle documente ce qui se passe en Palestine occupée et, d'année en année, en est arrivée à voir le calvaire des Palestiniens à travers leurs yeux. Le 3 avril 2013, Hass a publié une chronique dans son journal intitulée : "Ce que lancer des pierres signifie vraiment pour les Palestiniens" :
On comprendrait qu'on donne des cours de résistance dans les écoles palestiniennes : comment construire des villages défendus par des "tours et des palissades" ; .... comment se comporter quand des soldats font irruption chez vous ; ... comment filmer les violences des représentants du régime pour les diffuser ; ... comment identifier les soldats qui vous ont jeté menotté au fond d'une jeep pour pouvoir les poursuivre en justice.
C'est comme cela que Hass écrit depuis 1991. Elle et Gideon Levy, un autre reporter d'Haaretz, font partie des quelques rares journalistes israéliens qui disent la vérité sur l'occupation israélienne. Et, (…)Lire la suite »
Le 1er septembre j'avais rédigé un article intitulé « le FBI devient voyou ». Il s'agissait de montrer que l'unité antiterroriste du FBI était devenue un instigateur de crimes. Le mode opératoire de l'Agence nous rappelle ces plantes carnivores qui adoptent des formes sophistiquées pour attirer leurs proies.
De la même manière, la « prévention du terrorisme » au FBI consiste à monter des scénarios afin de leurrer des « terroristes » dans un piège.
L'annonce récente de l'arrestation de l'américano-iranien, Mansor Arbabsiar, ancien vendeur de voitures d'occasion converti au trafic de drogue (et qui a un cousin qui travaille dans la force Quds iranienne, l'unité des opérations spéciales de Gardiens de la Révolution), cadre parfaitement avec ce mode opératoire.
Le Département de Justice (US) affirme qu'Arbabsiar planifiait l'assassinat de l'ambassadeur saoudien à Washington. Dans le même temps le Département assure que, selon le procureur US Preet Bharara, « pour toute (…)Lire la suite »