Laurence Bloch, la directrice de France Inter, a reçu vendredi matin, pendant une heure, Daniel Mermet, pour lui faire part de son désir de renouveler « en profondeur » les après-midis de la station. Et dans le cadre de cette refonte des programmes, la directrice de la station publique a signifié au producteur la fin de « Là-bas si j’y suis », dont les audiences s’effritent.
C’est une aventure qui dure depuis 1989, et qui est manifestement finie. Selon des sources internes, la directrice aurait fait deux propositions à Daniel Mermet. Entre autres la demande de travailler à une série de grands reportages à travers le monde. Reportages qu’il « pourrait préparer en amont, à partir de décembre », et qui trouveraient un débouché sur les grilles d’été 2015. Laurence Bloch a aussi proposé à Daniel Mermet de reprendre toute son équipe, dans une émission hebdomadaire, très engagée, dans « l’esprit Mermet », dit-on à France Inter.
A noter, quand même, que cette annonce a lieu au (…)Lire la suite »
L’un est directeur du Point, l’autre de l’Express. Franz-Olivier Giesbert, alias FOG, et Christophe Barbier ont un goût prononcé pour les « unes » qui vont choquer le chaland.
Mais n’allez pas dire à Barbier qu’il est raciste, même s’il valide une « une » plus que douteuse, titrée « Le vrai coût de l’immigration », avec une femme voilée devant une caisse d’allocations familiales. C’est juste pour « accrocher le regard dans les kiosques », dit-il, et qu’importe que le contenu du journal démente la photo, qu’importe si la photo stigmatise toujours plus une partie de la population française. Puisque, selon Monsieur Barbier, « que l’on sache, les défis proposés par l’immigration ne concernent pas les personnes venues du Canada ou de la Suède. C’est bien avec les personnes qui viennent du sud de la Méditerranée qu’il y a ce défi, ce défi formidable pour notre République ».
Du côté de FOG, pas mieux. Dans son éditorial du Point daté de jeudi dernier, il écrit, à propos des communistes qui « couinent » ou des écologistes qui « grognent », que « ces gens-là ne connaissent pas le cas de conscience : ce sont pour la plupart des parasites de la politique, vivant (…)Lire la suite »