Des avocats ont intenté une action en justice à Quito, en Équateur, pour obtenir un jugement contre la menace du gouvernement équatorien de retirer son asile politique à Julian Assange, rédacteur en chef de WikiLeaks, et de l'expulser de son ambassade à Londres, à moins qu'il ne se conforme à de nouvelles conditions décrites dans un « Protocole spécial ».
L'intensification de la persécution d'Assange survient après près de sept mois au cours desquels l'Équateur l'a empêché de recevoir des visiteurs en dehors de ses représentants juridiques et lui a refusé le droit de communiquer par Internet ou par téléphone, même avec ses enfants et ses parents. Assange est maintenant confiné dans la petite ambassade, sans accès direct au soleil, depuis plus de six ans.
Le gouvernement britannique a menacé de l'arrêter s'il sortait de l'ambassade et a refusé de donner la garantie qu'il ne serait pas extradé aux États-Unis. Les autorités américaines ont poursuivi Assange sans relâche pour son (…)Lire la suite »
Le magazine The Economist, l’influent hebdomadaire londonien décrit par Karl Marx il y a plus de 150 ans comme « l’organe européen » de « l’aristocratie des finances », a consacré son dernier numéro à « The Next War » (la prochaine guerre) et « The Growing Threat of Great Power Conflit » (la menace grandissante de conflit entre grandes puissances). Son éditorial principal démarre sur un avertissement effrayant :
« Au cours des 25 dernières années, la guerre a coûté trop de vies. Pourtant, alors même que les luttes civiles et religieuses ont fait rage en Syrie, en Afrique centrale, en Afghanistan et en Irak, un affrontement dévastateur entre les grandes puissances mondiales est resté presque inimaginable. »
« Ce n’est plus le cas […] de changements puissants et à long terme de la géopolitique et la prolifération des nouvelles technologies érodent la domination militaire extraordinaire dont jouissent l’Amérique et ses alliés. Un conflit d’une ampleur et d’une intensité jamais (…)Lire la suite »
WSWS, 5 janvier 2008.
Alors que sévissent déjà malnutrition, inflation incontrôlée et chômage de masse, le ministère irakien du Commerce se prépare à restreindre la fourniture d'aliments et de produits hygiéniques de base subventionnés dans le cadre du Système de distribution public (Public Distribution System- PDS).
Le ministère a insisté pour dire que ces restrictions étaient inévitables parce qu'on ne lui avait pas promis un budget adéquat pour 2008. Mohammed Hanoun, chef de cabinet au ministère du Commerce, a dit à l'agence de presse Al-Jazirah le mois dernier : « En 2007 nous avons demandé 3.2 milliards de dollars dans le but d'organiser la distribution des produits alimentaires de base. Mais comme le prix des aliments importés a doublé en un an, nous avons demandé 7,2 milliards de dollars. Notre demande a été refusée. »
Le ministre du Commerce, Abid Falah al-Soodani a dit au parlement irakien : « Puisque nous ne disposerons pas du soutien financier du gouvernement l'an (…)Lire la suite »
WSWS, 9 juillet 2007.
Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a convoqué les médias mardi pour annoncer que son conseil des ministres avait « unanimement » approuvé un projet de loi soutenu par les Etats-Unis qui établit comment seront développées les vastes ressources en pétrole de l'Irak.
La loi incarne les buts et les objectifs criminels de l'invasion américaine de l'Irak il y a plus de quatre ans. Derrière les fausses affirmations sur les « armes de destruction massive » de l'Irak et sur les liens avec le terrorisme, il y a les visées des conglomérats américains du pétrole sur les immenses réserves de l'Irak, estimées être entre 115 et 215 milliards de barils de pétrole.
La loi sur le pétrole a de vastes implications, la plus importante étant qu'elle met fin au monopole de l'Etat irakien sur le développement des champs pétrolifères. Alors que le peuple irakien continuera en vertu de la constitution à « posséder » les ressources, les compagnies pétrolières étrangères (…)Lire la suite »
WSWS, 3 novembre 2006.
Les tensions entre les gouvernements des Etats-Unis et de l'Irak ont encore augmenté cette semaine. Dans un geste sans précédent, le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a émis un communiqué de presse mardi après-midi disant qu'il avait « ordonné » à l'armée américaine de mettre un terme à l'encerclement de Sadr City qui durait depuis près de sept jours, supposément en tant que partie des opérations de recherche d'un soldat américain qui a été prétendument enlevé par des militants chiites. Sadr City est le bastion du mouvement chiite dirigé par l'imam Moqtada al-Sadr et son Armée du Madhi.
Il y a peu de doute que Maliki a émis sa déclaration sans auparavant en avertir les forces d'occupation. Le New York Times a rapporté que les responsables américains ont gardé « le silence pendant des heures sur cette question » avant de déclarer que l'ordre était une décision conjointe de l'Irak et des Etats-Unis prise par Maliki, l'ambassadeur américain Zalmay (…)Lire la suite »