Auteur Benoit BORRITS

Contre le coronavirus, la cotisation sociale et le salaire socialisé

Benoit BORRITS
Face à la crise sanitaire et économique et pour garantir les salaires, Emmanuel Macron autorise les entreprises à ne pas payer les cotisations sociales en mars et renforce les indemnités de chômage partiel. C’est oublier que les cotisations sociales sont du salaire, notamment celui des personnels de santé. Un discours économiquement irréel qui ouvre la voie à de nouvelles restrictions budgétaires. La pandémie du virus covid-19 fait suite à des mois de contestation sociale de la part des (…)

Le G20 : Il faut que tout change pour que rien ne change ! (*)

Benoit BORRITS
Le sommet international du G20 (Summit on Financial Markets and the World Economy) s’est réuni le 15 novembre 2008 à Washington dans l’objectif de tracer les pistes d’un « futur ordre économique international », que certains, un peu excités, n’ont pas hésité de qualifier de Bretton Woods II : tout un programme ! Plus sérieusement, de quoi s’agit-il et surtout, pourquoi ce sommet s’est-il réuni ? Ce sommet intervient un mois après la quinzaine noire (deux premières semaines d’octobre) (…)
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Non, le plan Paulson n’a rien de socialiste !

Benoit BORRITS
La crise des « subprime » n’en finit pas de faire des ravages. A l’origine de celle-ci, des courtiers cyniques ont négocié des crédits immobiliers pour des ménages à des conditions qu’ils savaient intenables. Cela n’avait pas d’importance pour les banques... tant que le marché immobilier montait : si le ménage ne paye pas, on l’expulse, on récupère la maison, on revend, on s’en met plein les fouilles. Oui, mais si le marché de l’immobilier baisse ? Personne n’y avait pensé ou tout au moins (…)

Après les « subprimes », on se fait une petite « relance » ?

Benoit BORRITS
Un parfum de récession flotte en cette rentrée de septembre. On considère qu’une économie est en état de récession dès lors qu’elle affiche un PIB en baisse sur deux trimestres consécutifs. La France enregistre un second trimestre 2008 avec un recul de son PIB de 0,3%, l’Allemagne de 0,5%, le Japon 0,6%. Les spéculations sont donc fortes quant au troisième trimestre 2008... Le bon sens commun voudrait qu’après des décennies successives de hausse du PIB par habitant, une baisse de quelques (…)
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Le RSA de Hirsch-Sarkozy ou quand la gauche oublie ses fondements...

Benoit BORRITS
"Dans un contexte où depuis plusieurs années les salaires progressent beaucoup moins vite que les revenus du capital, dans un contexte où l’on explique aux salariés de tant d’entreprises qu’il n’y a pas de quoi augmenter les salaires en bas et qu’au même moment, on augmente la distribution des actions et les dividendes en haut, il n’est quand même pas anormal que les revenus du capital soient mis à contribution pour revaloriser le travail des plus démunis et des plus exclus". On se croirait (…)

Le SMIC à 1500 € nets, est-ce réaliste ?

Benoit BORRITS
http://borrits.free.fr/index.php?20... Mercredi 4 octobre 2006. Une des mesures proposée par la Charte pour une alternative au libéralisme est la hausse du SMIC à 1500 euros nets. Les bonnes âmes de la rigueur économique se gausseront immédiatement d’une telle mesure qu’elles jugeront au mieux, utopique, au pire, démagogique. Essayons donc d’y voir clair. (...) Il s’agit donc d’une question politique de première importance. Si la perspective d’un SMIC à 1500 € nets n’est (…)

Décroissance ou alter-développement ? L’incontournable question de la productivité.

Benoit BORRITS
Avril 2006 Nos modes de production et de consommation ont des effets catastrophiques sur l’environnement au point de remettre en cause l’existence de notre espèce sur une échéance relativement proche. En particulier, les émissions excessives de gaz à effets de serre provoqueront un réchauffement de notre planète sur les cinquante prochaines années pouvant aller de 2°C (hypothèse optimiste) à 6°C (hypothèse pessimiste). Pour en comprendre les conséquences, il est utile de rappeler que le (…)

Démocratie et contrôle des changes : L’exemple vénézuélien.

Benoit BORRITS
Janvier 2006 Une des raisons, parmi de nombreuses autres, de notre opposition à la Constitution européenne était la liberté de circulation des capitaux à tout jamais garantie. Nos détracteurs se défaussaient souvent de cet argument en affirmant qu’attenter à la liberté de circulation des capitaux signifiait un retour à l’autarcie. Les plus extrémistes des libéraux prétendaient même que cette « liberté » est un critère de démocratie ! Ces thuriféraires du marché ont sans doute oublié que (…)