Zakaria Zubeidi est l’un des six prisonniers palestiniens qui, le 6 septembre, ont creusé un tunnel pour sortir de Gilboa, une célèbre prison israélienne de haute sécurité. Il a été repris quelques jours plus tard. Les nombreux hématomes qu’il portait au visage témoignaient de l’histoire poignante d’une évasion audacieuse et d’une arrestation violente. Cependant, son histoire ne commence ni ne s’arrête là.
Pendant un bref instant historique, Alexis Tsipras et son parti politique, Syriza, ont apporté une lueur d’espoir, celle de voir la Gauche se réveiller, en Europe, de son long sommeil.
L’affirmation prétentieuse des responsables israéliens selon quoi le « Hamas était prêt à plier » a été démentie dès les premiers jours de la guerre, quand il est devenu clair que la résistance ne pouvait être défaite.
L’assaut barbare lancé contre Gaza a un seul objectif – et il n’a rien à voir avec les trois colons tués. Netanyahou sait qu’il lui faut écraser le vif sentiment d’identité collective qui s’est consolidé en dépit des décennies d’efforts d’assimilation.
Des années avant que la campagne du Boycott, Désinvestissement et Sanctions ne soit parvenu à prendre une position centrale dans le mouvement de solidarité palestinien, Tony Benn préconisait déjà un boycott d’Israël avec une conviction sans faille.
« Quand ils m’ont appliqué l’électricité, j’ai étouffé, mon corps s’est raidit et le sac est tombé de ma tête, » a déclaré à Human Rights Watch (HRW) Israa Salah, une détenue irakienne dans un témoignage poignant.