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Auteur : Jean ARAUD

Hommage au capitaine Pernoud

George Pernoud, Thalassa et la Révolution Bolivarienne au Venezuela

Jean ARAUD

Au capitaine Pernoud : « Honneur et gloire à qui le mérite ! »- ¡ Que viva el pueblo !

Un grand journaliste français, Georges Pernoud, vient de larguer ses amarres pour naviguer au-delà de l’horizon cap vers la mer de l’éternité.

Au Venezuela, peu sont ceux qui le connaissent, mais pour ce que nous lui devons, je le présente à sa mémoire.

Producteur de télévision pendant 40 ans, il a créé et animé l’émission Thalassa (déesse de la mer dans la mythologie grecque) dédiée à ceux qui vivent de la mer et pour sa protection écologique. Thalassa, avec une large audience internationale, a réalisé 1.704 émissions.

Voici l’histoire de notre rencontre avec Georges Pernoud.

En 2006, grâce à Antoine Mora, l’un de ses reporters avec qui nous étions en contact, son attention a été retenue par notre loi avec ses limites à 10 milles des côtes pour le chalutage comme protection de la pêche artisanale. Il envoya ainsi son reporter avec une équipe pour tourner un programme sur notre pêche artisanale dans l’est du Venezuela. Antoine Mora et Jean Araud L’équipe a commencé ses prises de vue, dont des interviews avec les pêcheurs, qui, étonnamment, témoignaient de plus : des crédits reçus pour leurs barques, moteurs et équipements de pêche ; d'un peuple protagoniste et participatif ; d'un programme Robinson pour leurs enfants (scolarisation gratuite) ; d'un programme Mercal (épiceries fournissant de produits alimentaires à moindre coût) et d'une clinique mobile avec des médecins cubains (soins médicaux également gratuits). Surpris par ces témoignages, en bons reporters, ils ont enquêté et découvert entre autres « … une révolution bien en marche » et que (…) Lire la suite »
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Venezuela : Obama ment tout en révélant une grande vérité

Jean ARAUD
« Parfois nous aimons les choses et nous utilisons les personnes, quand nous devrions utiliser les choses et aimer les personnes » (Abraham Lincoln). Le président Obama a commis un gros mensonge et avoué une grande vérité en déclarant que le « Venezuela était une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité des Etats-Unis d'Amérique ». * * * Le mensonge d’Obama Le mensonge, c’est que jamais le Venezuela n’a été une menace ni pour les Etats-Unis ni pour n’importe quelle autre nation. Le mensonge d’Obama concerne « la sécurité nationale des États-Unis » La vérité, c’est que, tout au long de leur histoire, les forces armées vénézuéliennes sont toujours sorties des frontières de leur pays pour défendre d’autres nations latino-américaines afin de les libérer du colonialisme de l’Empire espagnol et aujourd’hui pour porter assistance à ces nations dans des situations de catastrophes naturelles comme par exemple à Armero en Colombie, à Mexico City, à Haiti et même à (…) Lire la suite »

Syrie, tribunal imaginaire

Jean ARAUD

Ce jugement est utopique comme le démontrent les retraites en toute tranquillité du trio Bush-Blair-Sarkozy, bien que leurs mains soient tachées du sang des milliers de victimes civiles innocentes. Ce tribunal est imaginaire car il ne peut exister. La communauté internationale fonctionne avec les votes de 192 nations, avec le contre-exemple antidémocratique du droit de veto d’une seule des 5 nations qui en disposent. C’est-à-dire : 191 votent OUI, 1 vote NON, alors c’est NON. Pour ce jugement utopique de l’affaire de la Syrie, ne seront point présents deux des principaux témoins : Monsieur Barack Obama et Monsieur François Hollande. Ces questions sont hypothétiques parce que les accusés ne se présenteront pas, pas même en qualité de témoins. Cependant, nous posons les questions. Nous laissons les réponses à l’appréciation du lecteur.

Monsieur Obama, Vous, avec l’autorité morale d’un Prix Nobel de la Paix, avez exprimé votre extrême préoccupation pour les dégâts chimiques que peuvent produire parmi la population civile l’emploi d’armes de destruction massive. Votre nation est la seule dans l’histoire universelle à avoir lancé deux bombes atomiques sur deux grandes villes sans défenses, Hiroshima et Nagasaki. OUI ou NON ? Monsieur Hollande, Le Ministre des Affaires Etrangères allemand a exprimé la même préoccupation que son collègue étasunien. La première fois dans l’histoire que furent utilisés des gaz toxiques, ce fut contre des soldats français durant la première guerre mondiale. Cette innovation militaire, la guerre chimique, on la doit à l’Allemagne. OUI OU NON ? Monsieur Obama, C’est sur base d’un rapport inventé sur des armes de destruction massive que votre pays a lancé une invasion et une occupation de l’Irak. OUI ou NON ? Alors qu’une commission d’experts de l’ONU se trouvait encore en Syrie (…) Lire la suite »
Paris, 14 juillet 1789. Caracas, 14 juillet 2010

Révolution Française et Révolution Bolivarienne

Jean ARAUD
Chaque 14 juillet, la France célèbre sa Révolution de 1789. 180 ans plus tard, Zhou Enlai, alors Premier Ministre de Chine, interrogé sur la possible influence de la Révolution Française répondit que "il était trop tôt pour en tirer des conclusions". Au Venezuela, deux siècles après la Révolution Française une certaine possible influence peut s'imaginer, á plus d'une décennie de l'avènement de la Révolution Bolivarienne. En France et pour célébrer sa Révolution, chaque 14 juillet, s'entonne la Marseillaise, l'hymne national, avec plus de vigueur que de coutume. Le motif est qu'avant d'être l'hymne national la Marseillaise fut un chant révolutionnaire. Entre les volontaires qui lutaient pour défendre la Révolution, se remarqua un groupe qui venait de Marseille en chantant un hymne plein de foi patriotique et révolutionnaire. Cet hymne, lettre et musique du jeune officier Claude Rouget de Lisle, fut composé dans la ville de Strasbourg. Le peuple le baptisa la Marseillaise et plus (…) Lire la suite »

Hola, Mister Barack Obama ! Bienvenido ! Mais basta !

Jean ARAUD
Monsieur Barack Obama, Il semble que beaucoup vous souhaitent une sincère bienvenue dans le concert des nations. Mais beaucoup avec aussi des points d'interrogations, particulièrement dans notre continent sud-américain. A Bush, j'ai écrit une lettre de « good bye », avec un « Hey George » et tutoiement, parce que le vulgaire « cow-boy » qu'il a démontré être ne mérite pas le titre de Monsieur. Monsieur Obama, beaucoup veulent placer en vous une espérance, l'espérance d'un nouveau monde possible. Ceux qui ont cru au « rêve » de Martin Luther King, ceux qui en ont assez des discriminations raciales, ceux qui voudraient pouvoir dialoguer d'égal à égal avec le véritable peuple des Etats-Unis et pas seulement avec un Empire de yankees, de gringos ou pire de faucons de Washington ou de Marines. Luther King a dit qu'il avait le « rêve » que ses enfants vivent un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère. (…) Lire la suite »