Dans le cadre de la dixième édition des journées cinématographiques dionysiennes célébrées la première semaine de février à Saint-Denis, 80 films ont été projetés, tous suscitant la discussion autour du fait religieux. Le festival a réuni aussi bien les cinéastes, que les spécialistes en sciences sociales qui ont essayé d’analyser la manière dont, à travers le discours filmique, s’expriment les tensions culturelles et les contradictions sociopolitiques. Tel est le cas du documentaire The Way of a Warrior d’Andreas Pichler.
Voilà douze ans qu’a été perpétré un massacre dans la communauté d’Acteal - crime d’Etat toujours impuni - où furent assassinés 45 indigènes tzotziles parmi lesquels se trouvaient des enfants et des femmes enceintes.