L’année 2016 s’achève laissant derrière elle une pléthore de chantiers européens sans constructions. Que ce soit en France ou dans les autres pays qui paient le prix de la crise, l’année 2016 fut une année sans rien, et ce n’est pas faute d’avoir montré ce qui n’allait pas, comme si les cris des peuples ne sont plus les colères des dieux.
L’année 2016 trouve la Grèce dans des perspectives d’attente et de pression. D’attente, car le démarrage économique dépend des politiques auxquelles elle est soumise. Cette situation catastrophique a été synthétisée dans le texte ci-dessous, à l’occasion d’une publication faite dans le journal britannique Telegraph (Traduction du grec - Source : INFOWAR – rediffusion du newmoney.gr).
Hier la Grèce fêtait sa fête nationale, le NON à l’invasion germano-Italienne de 1940. C’était un NON pour la liberté, cela se comprend, mais surtout c’était un NON pour la paix, un NON pour le maintien de la souveraineté, car le premier ministre grec qui l’avait annoncé incarnait le fascisme à la grecque et il pourrait à ce titre, et au nom des affinités politiques avec le régime nazi, proposer une synergie politique à Hitler.
J’ai mis quelque temps à écrire cet article, préoccupé par les événements que j’observais en silence, pour comprendre ce qui se passait, pour séparer l’information dans le nuage de spéculations et propos informatifs souvent diffamatoires lorsqu’ils ne sont pas exagérés. L’affaire grecque prend une tournure de gestation de quelque chose de terrible, quelle que soit l’issue.
Avec les signatures de tous les membres des partis politiques SYRIZA et ANEL, la coalition gouvernementale qui a porté l’extrême gauche au pouvoir a déposé (Mardi 31 Mars 2015) devant le Parlement la demande d’une création d’une commission d’enquête (voir ci-après) qui examinera les raisons et attribuera les responsabilités pour la mise sous tutelle de l’Etat aux conditions du Memorandum.