RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Auteur : Jean-Pierre ADAMI

Pourquoi et comment une « autre Europe » ? Indignation et colère, suite aux élections européennes

Jean-Pierre ADAMI

Les résultats des élections européennes du 25 mai et le contexte politique qui les explique ne peuvent être que source d’indignation et de colère. Ces sentiments doivent être largement partagés, car, sans une réaction populaire et une vigilance accrue, les évolutions en Europe et en France sont porteuses de nouvelles dégradations quant aux droits sociaux et aux libertés individuelles, d’autant plus si la gauche de transformation sociale continue à être relativement impuissante.

Indignation quant aux options économiques et sociales mises en œuvre par la droite libérale et la social-démocratie au sein de l’Union Européenne (UE) ; options qui accompagnent, voire anticipent les transformations du capitalisme mondialisé, en application des thèses ultra-libérales de Milton Friedman élaborées dans les années 70. Ces orientations exploitent les peuples au bénéfice du capital et font progresser mécaniquement les partis d’extrême-droite en banalisant leur idéologie. Indignation quant aux choix des élites politiques de la Droite, du Centre, de la social-démocratie et des Verts qui, parce qu’ils ont entériné tous les Traités, les Pactes et les Stratégies depuis l’Acte Unique de 1986, sont largement responsables de la politique actuelle de l’UE et de ses conséquences austéritaires. Indignation renforcée par le double langage de ces dirigeants, qui, tout en critiquant les divers aspects de la politique de l’UE, veulent aller plus loin en prônant un fédéralisme qui (…) Lire la suite »
L’évolution du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche depuis 1984

L’ultra-libéralisme et le social-libéralisme, même combat contre les services publics ?

Jean-Pierre ADAMI
Après les déclarations du Président de la République, le 14 janvier 2014, il est indispensable de faire un retour en arrière pour apprécier la pertinence de ses propos. Celui-ci a officiellement reconnu son identité social-démocrate. Depuis, les « experts » médiatiques bien en cours, se félicitent de cet aveu pourtant tardif. Par une analyse des 30 dernières années, il apparait clairement que ce tournant social-démocrate a été endossé par les responsables du PS dès 83-84, et que depuis, il y a eu dérive social-libérale complètement aboutie et assumée en ce début d’année 2014. Pour ne pas être taxé de faire un procès d’intention, je vais justifier mes propos sur cette dérive en revenant sur le début des années 80, en montrant que celle-ci s’est faite en parallèle à la transformation libérale de l’UE, impulsée par le PS et la droite. La connivence, à ce sujet, de ces deux forces politiques a influencé depuis 84 le Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (…) Lire la suite »