DANS LE CADRE DE LA PREPARATION DU 50ème CONGRES CONFEDERAL DE LA CGT de MARS. 2013.
A la veille du 50ème congrès de la CGT notre union locale tient à s’exprimer sur la ligne politique de la CONFEDERATION afin que cette dernière revienne sur les enjeux de sociétés auxquels les travailleurs et l’ensemble des citoyens sont confrontés.
Remettre à l’ordre du jour la lutte de classe pour ne pas s’enfoncer dans le réformiste qui nous mène droit dans le mur est l’orientation principale qui doit être le but de la confédération. En dehors du rejet du CPE, nous n’avons rien obtenu de significatif au plan national en matière revendicative. Les actions sur les retraites en 2010 dans le cadre du syndicalisme rassemblé ont été un échec. La principale cause en est le refus d’afficher un contenu de classe à l’expression de nos revendications et d’affirmer que l’argent existe pour payer les retraites pour tous à taux plein avec un départ à 60 ans et à 55 ans pour les travailleurs ayant exercés des métiers pénibles, dangereux, etc…
Pendant cette période, le refus de mener un combat de classe a permis au MEDEF d’obtenir des gouvernements sociaux démocrates et de droite un transfert massif des revenus du travail vers le capital (10% du PIB). Cela lui à permis aussi de détricoter en partie le code du travail, les conventions collectives, le statut du personnel (EDF-GDF, Fonction publique, les P et T, France Télécom etc.…), de précarisé le travail et d’accroître l’exploitation des travailleurs.
Aujourd’hui nous continuons cette stratégie en nous enfermant dans ce que l’on appelle le dialogue dit « social », (Tasse de thé des « sociaux-démocrates »), avec les « partenaires sociaux », qui nous mènent dans l’impasse. IL s’agit pour le patronat d’intégrer les travailleurs à l’échelle européenne aux finalités de l’entreprise c’est-à -dire le profit.
Il balade les syndicalistes, que ce soit au niveau des branches, des groupes, des pays, ou de l’UE, afin de les éloigner des entreprises et de leur lieu de travail.
Ce n’est pas de dialogue social dont les salariés ont besoin mais de négociations sur leur propres revendications, en s’appuyant sur un rapport de force et non sur la recherche d’un consensus. Celles-ci doivent partir d’un principe essentiel, satisfaire les besoins sociaux, et ceux du pays, pour être le véritable moteur de l’économie.
Concernant l’Europe, il est temps de ne plus parler d’Europe sociale et de cette UE tel qu’elle est à ce jour conçue pour asservir les peuples au système capitaliste mondialisé et non pour les émanciper et satisfaire les revendications des travailleurs.
Il est urgent de réintégrer la FSM comme viennent de le faire nos camarades D’AFRIQUE DU SUD et de quitter la CES qui a été créée par la CIA et le VATICAN pour détourner les travailleurs de la lutte de classe et les asservir à la mondialisation capitaliste.
Dans le cadre de notre combat d’internationaliste contre le système capitalisme mondialisée il y a urgence de combattre le TSCG et la REGLE D’OR qui ont été votés par l’ASSEMBLEE NATIONALE avec les voix de droite.
Notre devoir d’internationaliste est de mener une bataille de classe sans concession contre L’UE du capital.
IL FAUT S’AVOIR QU’A l’échelle européenne, 67% des gens déclarent qu’ils voteraient Non s’ils étaient de nouveau consultés sur Maastricht !
Mais cela est une réalité qu’il faut cacher car elle montre que la zone des tempêtes se déplace sur l’Europe, malade de la mondialisation capitaliste et de la funeste « monnaie unique » de plus en plus vomie par la classe ouvrière.
Alors l’oligarchie capitaliste doit absolument faire diversion, cacher par des constructions médiatico-politiques, par des leurres, par des entreprises de division communautaristes, cette vérité qu’une instance politique sans légitimité démocratique et au service exclusif du grand capital - l’UE - veut détruire les nations, araser les droits sociaux et l’emploi industriel (Sanofi, PSA, Doux, Durisotti, Petroplus, Arcelor mital, Alcatel Lucent etc …), casser les salaires, précariser le travail, privatiser à tout-va, morceler les États existants, dynamiter les services publics, délocaliser au maximum la production pour neutraliser la classe ouvrière des pays occidentaux.
Toute l’histoire de la « construction » européenne est l’illustration de ce processus et avec une accélération brutale depuis que le rapport des forces entre le travail et le capital a basculé en faveur de ce dernier après la chute du bloc socialiste qui, quel que furent les défauts, constituaient le rempart du mouvement ouvrier, démocratique et de libération nationale.
C’est en développant ces idées au quotidien et en les propageant dans les masses par nos militants que nous renouerons avec la ligne politique révolutionnaire de la CGT afin de redonner de l’espoir à nos luttes pour la satisfaction des revendication des travailleurs et au-delà ouvrir la voie au socialisme émancipateur.
Comme disait MARX : L’Émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux mêmes
Signé : LA CE DE L’UL DE ROYAN. Le 23.10.2012.