Un siècle après son assassinat, la classe politique dans son ensemble ou presque va célébrer la mémoire de Jean Jaurès. L’occasion de mettre certains face à leurs responsabilités et leurs contradictions. Alors, qu’est-ce qu’il disait Jaurès ?
Un siècle après son assassinat, la classe politique dans son ensemble ou presque va célébrer la mémoire de Jean Jaurès. L’occasion de mettre certains face à leurs responsabilités et leurs contradictions. Alors, qu’est-ce qu’il disait Jaurès ?
Ici, point de paroles sonores, ni légèreté de pensée, ni jouissance personnelle ; c’est le souvenir de la lutte du droit à la liberté contre la guerre de la politique coloniale...
« Le 20 mars de l’année 2003, les forces aériennes irakiennes ont bombardé les États-Unis d’Amérique. Dans le sillage de ces bombardements, les troupes irakiennes ont envahi le territoire US. Il y a eu des dommages collatéraux. Beaucoup de civils, la plupart des femmes et des enfants, ont été tués ou mutilés. La guerre était inévitable. La sécurité de l’Irak et de toute l’humanité était menacée par les armes de destruction massive amassées dans les arsenaux US. Il n’y avait aucun fondement, par contre, derrière les rumeurs insidieuses qui suggéraient que l’Irak avait l’intention de garder tout le pétrole de l’Alaska »....
Récemment Z a reçu des questions à propos de la pertinence et de la portée éventuelle de ce qui est appelé postmodernisme. Nous avons dans le passé - lorsque c’était un sujet plus d’actualité, ou qui en tout cas semblait l’être - publié plusieurs essais, et même des débats sur le sujet. On peut facilement les trouver sur ZNet. Mais nous sommes tombés par hasard sur une reproduction de la longue réponse que Chomsky avait donnée sur ces questions dans un forum. Nous l’avons trouvée assez bien, et nous avons estimé qu’elle peut être publiée. Le texte ci-dessous avait été mis en ligne en novembre 1995, nous avons juste éliminé les noms des personnes qui interrogeaient Chomsky.
Un appelé parmi d’autres nous livre ici sa guerre d’Algérie. L’écriture, sobre, est au service d’une narration factuelle. Cet appelé a voulu rester anonyme.
Avant de partir, il s’était lancé deux défis : ne jamais tirer un coup de feu contre "l’ennemi" et préserver son intégrité morale et politique. Avec un peu de chance et beaucoup de volonté, et parce qu’il était déjà - malgré son jeune âge - très conscientisé, il y parvint. Il put ainsi vivre sa vie sans avoir été cassé par cette sale guerre.
Bernard Gensane