Avec l'élection de la présidence de l'Assemblée Nationale, Macron envisageait une clarification. Patatras, la clarification s'est transformée en une forte opacité. Défaite à l'élection européenne, battue à l'élection législative, la macronie refuse le résultat des urnes. Des manoeuvres et manipulations ont abouti à l'élection de Yaël Braun-Pivet, l'ancienne présidente, au poste clé de l'Assemblée Nationale. Ça patauge dans le marécage.
Après de nombreux débats, la décision d'écarter les élus du RN du bureau de l'assemblée a mis en place un cordon sanitaire digne de l'esprit républicain. Souhaitons qu'il en soit de même pour les autres postes de responsabilité au sein de l'Assemblée. Je viens d'apprendre la nomination d'Eric Coquerel, député FI, à la présidence de la commission des Finances, poste requis par le groupe d'opposition le plus important.
Et qu'en est-il de la formation du gouvernement du Nouveau Front Populaire ? Les discussions se déroulent sans précipitation. (…)Lire la suite »
Ce 23 octobre 2023, Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, était l'invitée de Nicolas Demorand et Léa Salamé sur France Inter. Elle revenait d'un voyage de solidarité en Israël. A cette occasion, elle révéla ingénument que deux de ses précédents voyages à l'étranger avaient été à Kiev, au début de la guerre russo-ukrainienne, et en Arménie, au moment du blocus du Haut-Karabakh.
Elle n'aurait su mieux dire à quel point elle se plaçait dans le camp "occidentaliste", c'est-à-dire dans le petit bloc euro-nord-américain, si sûr de lui qu'il élargit son pré carré en se baptisant "communauté internationale" - comme les Étasuniens, qui annexent le Nouveau monde en se baptisant "Américains" : en effet, aller à Kiev, c'est se déclarer contre les "méchants" Russes, successeurs des non moins "méchants" Soviétiques, et aller en Arménie, c'est se déclarer contre les "méchants" Azéris (et, derrière eux, contre les "méchants" Turcs, soutiens des Azéris et successeurs des Ottomans (…)Lire la suite »