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Thème : Taïwan

Dérives de la « Gauche unie » à propos de Taïwan

André LACROIX

Après le vote de trois résolutions pour le moins contestables et l’attribution du prix Sakharov à deux marionnettes soutenues par Washington (1), nouvel « exploit » du Parlement européen : par 511 voix pour, 9 voix contre et 50 absentions, nos élus ont adopté le 24 octobre 2024 un plaidoyer pour l’indépendance de Taïwan à la faveur d’une réécriture de l’histoire, comme l’expose clairement l’article publié par Le Grand Soir du 2 novembre (à lire absolument). Mais qui a voté ce texte scélérat ? Je me limiterai d’abord au vote des parlementaires belges.

On pouvait s’y attendre Quand j’ai essayé de savoir comment s’étaient comportés les 22 députés belges du Parlement européen, j’ai d’abord constaté sans surprise le vote positif des élus de droite : – les Nationalistes flamands du parti d’extrême droite Vlaams Belang (groupe « PfE », c.-à-d. « Patriots for Europe »), à savoir Gerolf Annemans, Barbara Bonte et Tom Vandendriesche ; – les Nationalistes flamands démocrates de la NvA, parti de droite ayant à son programme la transformation de la Belgique en État confédéral (groupe « Conservateurs et Réformistes ») : Assita Kanko et Kris Van Dijk (Johan Vanovertveldt étant absent) ; – les membres du CD&V, parti démocrate-chrétien flamand (groupe « PPE ») : Pascal Arimont et Liesbeth Sommen (Wouter Beke absent) ; – les Libéraux francophones du MR : Benoît Cassart, Olivier Chastel, Sophie Wilmès (Yvan Verougstraete étant absent) et de la Libérale flamande Hilde Vautmans de l’Open VLD (toutes et tous membres du groupe « Renew » (…) Lire la suite »
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C’est peut-être un rêve (ou un cauchemar)

Les États-Unis envoient-ils des troupes à Taïwan après qu’un général menace d’une guerre avec la Chine d’ici 2025 ?

André DAMON

Un lecteur nous apporte ces précisions :
"Il n’y a pas de forces américaines « stationnées » à Taïwan (la Chine permettrait cela quand on sait le foin qu’a créé Pelosi pour sa visite ?)

L’article d’origine emploie le futur, ce qui est loin d’une réalité présente. La seule trace qu’on trouve d’une présence militaire américaine sur l’île de Taïwan, c’est la première ministre admettant la présence de formateurs militaires. Si ça ressemble effectivement à ce qui s’est passé en Ukraine, ça ne signifie pas non plus que les Amerloques ont des bases à quelques kilomètres de la Chine, qui plus est sur un territoire revendiqué par elle. Seul le Vietnam est en pourparler, ce qui soit dit en passant serait un sacré pied de nez à l’histoire..."
Du coup, des affirmations de l’article doivent se lire au conditionnel (hypothétique). Nous avons modifié le titre et ajouté un sur-titre.
LGS

Les États-Unis vont quadrupler le nombre de leurs forces stationnées à Taïwan, que la Chine revendique comme son propre territoire, dans le but de provoquer une guerre avec Pékin sur le modèle de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022. Les États-Unis transforment activement Taïwan en une base militaire à quelques dizaines de kilomètres des côtes de la Chine continentale, dans le but d'inciter la Chine à envahir l'île et de présenter la guerre qui s'ensuit comme le résultat d'une « agression chinoise ». Cette annonce donne un contexte à la décision sans précédent de l'administration Biden d'attaquer un ballon de recherche chinois qui avait dérivé au-dessus des États-Unis au début du mois. C'était la première fois qu'un appareil avait été abattu au-dessus du territoire des EU ou de ses eaux côtières. L'attaque, et la frénésie médiatique qui l'a précédée, a été utilisée pour tenter de susciter l'hystérie publique et la peur de la Chine, justifiant ainsi un renforcement massif de (…) Lire la suite »
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