La semaine dernière après l’annonce par le premier ministre grec, Antonis Samaras, de la tenue d’élections présidentielles anticipées, il y a eu un vent de panique sur les marchés. Craignant une déstabilisation politique et l’arrivée de Syriza au pouvoir les investisseurs ont commencé à vendre leurs actifs grecs, ce qui a provoqué une chute de 13% de la bourse d’Athènes en une journée. Cela n’arrivait pas depuis 1987. Mais quels sont les enjeux politiques de cette décision du gouvernement ? Quelles perspectives pour les classes populaires face à une éventuelle arrivée de Syriza au pouvoir ?