CommonDreams.org, 16 mai 2007.
Le chaos provoqué par ce qu'on appelle l'ordre international est bien néfaste pour ceux qui se trouvent dans les niveaux inférieurs de la structure. Les tortillas [crêpes de maïs mexicaines] sont maintenant l'enjeu d'un conflit. Dans plusieurs régions du Mexique le prix des tortillas a augmenté de plus de 50%. En janvier, dans la ville de Mexico, des dizaines de milliers de travailleurs et de paysans ont manifesté sur le Zócalo, place centrale de la ville, pour protester contre le prix trop élevé des tortillas.
En réponse le gouvernement du président Calderón est parvenu à un accord avec les producteurs et les détaillants pour fixer une limite aux prix de la tortilla et de la farine de maïs, très probablement une solution temporaire.
La hausse des prix menace le principal produit alimentaire des Mexicains pauvres. C'est l'un des résultats de ce qu'on pourrait appeler l'effet éthanol, conséquence de l'acharnement des Etats-Unis à vouloir produire (…)Lire la suite »
Grain, janvier 2007.
Cela fait maintenant plus de dix ans que le coton génétiquement modifié Bt est commercialisé. Il a été depuis introduit et testé dans plus de vingt pays. Sa culture est un succès évident pour Monsanto, la principale entreprise de coton Bt. Mais qu'est que cela a signifié pour les agriculteurs ? On peut avoir aujourd'hui une vision plus claire de ce qui se passe dans les fermes dans de nombreux pays à travers le monde.
Début novembre 2006, l'Institut national de recherche agricole du Burkina Faso a invité un groupe de journalistes, de scientifiques et d'agriculteurs sur un site d'essais de coton Bt dans la ville de Boni. On leur a montré deux petites parcelles de terre sur une ferme appartenant à Sofitex, la plus grosse entreprise cotonnière du pays. Sur l'une était planté du coton génétiquement modifié Bt et sur l'autre une variété conventionnelle. Il n'était pas difficile de voir la différence : le champs de coton Bt avait une meilleure production et il (…)Lire la suite »
Liberterre, 24 mars 2007.
Campagnes d'intoxication
Au Salon de l'Agriculture 2007, une partie du hall 2 s'était transformée en salon de l'automobile ! Ils étaient tous là , Peugeot, Ford, Renault, etc. Avec des grosses planètes qui pendaient du plafond et des petites fleurs peintes sur les portières des voitures. Emouvant : ils clament haut et fort qu'ils vont sauver la planète avec l'éthanol et les huiles de colza !
Les grands slogans sont lancés : biodiesels, biocarburants, or vert, carburants verts, "le carburant qui voit la vie en vert"... L'édition spéciale Ford des Cahiers de l'Automobile titre "Bio-Carburants", Bio faisant 7 cm de hauteur et carburants faisant 1,5 cm de hauteur : les grands pièges de la sémantique pour endormir le peuple. Le même magazine en page 7 titre "le bio en 40 questions". Quel "bio" ? Est ce une nouvelle abréviation pour "biocarburant" ? Plus l'intoxication est grosse, mieux elle passe ! Pourquoi se gêner ? (...)
L'attribution du terme "bio" (…)Lire la suite »
Grain, février 2007.
Les principaux acteurs du monde de l'industrie des semences se plaignent des lacunes qui existent dans le système de protection des variétés végétales, l'alternative au brevet qu'ils ont mise en place dans les années soixante.
Les Européens veulent se débarrasser de la possibilité limitée laissée aux agriculteurs de conserver des semences. Les Américains veulent restreindre la dérogation qui permet aux sélectionneurs de se servir librement des variétés commerciales les uns des autres dans un but de recherche. Dans les deux cas, la question est de réduire la concurrence et d'augmenter les profits. A court terme, les victimes seront les agriculteurs, qui en arriveront probablement à payer aux géants des semences 7 milliards de dollars de plus chaque année. Mais à plus longue échéance, nous y perdons tous, à cause de la mainmise croissante de l'entreprise sur nos systèmes alimentaires. (...)
L'interdiction des semences de ferme signifie un transfert d'une (…)Lire la suite »
23-27 février 2007, Village de Nyéléni, Sélingué, Mali.
Nous, plus de 500 représentants de plus de 80 pays, d'organisations de paysans, de pêcheurs traditionnels, de peuples autochtones, de peuples sans terre, de travailleurs ruraux, de migrants, d'éleveurs nomades, de communautés habitant les forêts, de femmes, de jeunes, de consommateurs, de mouvements écologistes et urbains, nous sommes réunis dans le village de Nyéléni à Sélingué, au Mali, afin de renforcer le mouvement mondial pour la souveraineté alimentaire. Nous le faisons brique par brique, en vivant dans des cases construites à la main dans le respect de la tradition locale et en consommant des aliments produits et préparés par la communauté de Sélingué...Nous avons baptisé notre démarche collective « Nyéléni », en hommage à une légendaire paysanne malienne qui nous a inspiré, une femme qui a remarquablement cultivé les terres et nourrit les siens.
La plupart d'entre nous sommes producteurs et productrices (…)Lire la suite »
[Plus de 860 millions de personnes souffrent chroniquement de la faim. 30 millions de personnes en meurent. Paradoxe insupportable, les trois-quarts de ces personnes sont des paysannes et des paysans sensés « vivre de l'agriculture ».]
« La souveraineté alimentaire est le droit des peuples de définir leurs propres politiques en matière d'alimentation et d'agriculture, de protéger et de réglementer la production et le commerce agricoles intérieurs afin de réaliser leurs objectifs de développement durable, de déterminer dans quelle mesure ils veulent être autonomes [et] de limiter le dumping des produits sur leurs marchés. »
Octobre 2006.
Différents mouvements sociaux ont pris l'initiative d'organiser la rencontre internationale de la souveraineté alimentaire a Bamako, Mali en février 2007. Le principe de souveraineté alimentaire a été lancé en 1996 pendant le Sommet Mondial de l'Alimentation de la FAO a Rome par Via Campesina.
Depuis cette proposition a commencé à jouer une (…)Lire la suite »
Diffusion autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources (de pétrole)
L'énergie de la communauté : Comment Cuba a survécu au peak oil.
FromThe Wilderness.com, 26 février 2006.
La Havane, Cuba.
A l'Organiponico d'Alamar, un projet agricole communautaire, un collectif de travailleurs gère une grande ferme urbaine, un marché et un restaurant. Les outils manuels et la main d'oeuvre ont replacé les machines consommatrices de pétrole. Les engrais sont produits par des vers de terre et le compostage. L'eau est économisée par un système irrigation au goutte-à -goutte et la communauté est approvisionnée par toute une variétés de produits sains.
Dans d'autres communautés à la Havane, où la pénurie de terrains se fait sentir pour mener des projets d'une telle ampleur, les habitants ont crée des jardins sur des terrains de parking et ont planté des légumes sur les toits des maisons et dans les patios.
Depuis le début des années 90, le mouvement d'agriculture (…)Lire la suite »
Les relations entre Cuba et le
Venezuela débouchent parfois sur des miracles, et nombreuses sont les personnes
qui peuvent en témoigner. Depuis juin 2004, 20 000 citoyens vénézueliens
qui avaient perdu de la vue, depuis plusieurs décennies pour certains, à cause
de cataractes et autres maladies oculaires, ont pu revoir la lumière du jour
grâce aux prodiges accomplis par la Révolution cubaine et son incomparable
système de santé1. Evidemment, les performances médicales réalisées
par les spécialistes cubains ont été passées sous silence par la presse
internationale, trop occupée à faire la part belle au thème désormais
idéologique des « violations des droits de l'homme ».
Les malades vénézuéliens, qui
n'avaient jamais pu avoir accès aux soins médicaux dans leur pays pendant des
années, ont constitué une priorité pour le gouvernement de M. Hugo Chávez qui a
décidé d'accorder une attention particulière aux déshérités. Ils ont pu être
ainsi opéré gratuitement à Cuba, (…)Lire la suite »
www.emagazine.com Mai-Juin 2004.
La nouvelle politique écologique de l'île fait face à des défis.
Les élèves de l'école primaire Los Tumbos, un village niché au beau milieu
de la riche province agricole de Pinar Del Rio, tournent constamment autour
de l'ordinateur que l'école a reçu il y un an. Leur ordinateur fonctionne
sur l'énergie fournie par deux petits panneaux solaires qui scintillent au
soleil entre deux averses de ce début d'été.
A une trentaine de mètres, au-delà des grains de café qui sèchent, se trouve
un édifice alimenté en énergie solaire : la "sala de télévision," la salle
de télévision communautaire de Los Tumbos où les villageois se réunissent
pour choisir entre les trois chaînes de d'état. Chaque nuit, les villageois
descendent des collines, en abandonnant les plantations de cafés soignés
avec un minimum de produits chimiques, pour rentrer chez eux. A 19 heures,
il leur arrive de se réunir entre voisins, dont beaucoup travaillent sur la
même (…)Lire la suite »