L’histoire des sans-papiers en France est le miroir de l’exploitation du patronat français sur les fractions les plus opprimées de la classe ouvrière. Ils et elles sont entre 350 000 et 500 000 personnes stigmatisées juridiquement et socialement, condamnées à la surexploitation patronale et à la peur perpétuelle de l’expulsion, à la quasi-impossibilité d’accès aux soins ou aux garanties dans le travail et les études, ou encore privées du droit de se marier.