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Thème : Révolution cubaine

Le "Concept de Révolution" chez Fidel

Jacques-François BONALDI
On trouvera ci-dessous le « concept de révolution » proposé par Fidel tout au début du discours qu’il prononce le 1er mai 2000, sur la place de la Révolution. Le pays est alors engagé depuis plusieurs mois dans une bataille gigantesque pour arracher le petit Elián González aux mains de la fausse famille qui l’a séquestré à Miami. Nous sommes en plein dans cette bataille d’idées » que Fidel a lancée justement dans ce but et qui a pour but une conscientisation accrue de la population, alors que Cuba est quasiment la seule au monde, non seulement à vouloir perpétuer la construction du socialisme, mais encore à en prendre les moyens. Ce fragment a été repris fréquemment depuis et utilisé comme enseignement à suivre. Et il a même acquis une importance telle que, dans le cadre des hommages que le peuple cubain est en train de rendre à son guide, tous les Cubains qui le veulent sont invités à signer de leur nom et à ratifier ce « concept » considéré désormais comme un des grands legs de (…) Lire la suite »

Pourquoi la Révolution Cubaine ?

T 34

Le Commandant en chef Fidel Alejandro Castro Ruz vient de mourir, le 25 Novembre, 60 ans jour pour jour après avoir embarqué sur le Granma depuis le Mexique pour libérer Cuba. Aujourd'hui il s'embarque de nouveau pour lutter dans un autre monde. Nous le Peuple Cubain, les Peuples du Monde, ainsi que tout les Révolutionnaires, Guérilléros et Communistes du monde ne l'oublierons jamais, ses idées et son legs sont immortel.

Il fut longtemps calomnié, accusé d'être un dictateur, d'affamer son peuple, traité de tout les noms. Je ne reviendrais pas dessus, tout le monde sait que c'est faux. Pour le prouver il suffit de lire un livre : Pourquoi la Révolution Cubaine ? Ce livre bien qu'il soit en espagnol est rempli de photos et de ce fait parfaitement compréhensible concernant l'état de la société cubaine entre les année 1950 lors de la dictature de de Batista et la Démocratie Socialiste d'aujourd'hui : Plus d'assassinats politiques, plus de journalistes assassiné, plus d'analphabètes, plus de mouroir au lieu d'hôpitaux pour les malades, plus de sans abris, plus d'enfants sans éducation et sans pain. Si un jour quelqu'un ose calomnier Fidel et la Révolution Cubaine, montrez lui ce livre. Pourquoi la Révolution Cubaine ? Le livre fait 256 pages et 37 MO soyez patient, surtout qu'il est hébergé sur Granma qui en ce jour funeste est très visité. Pour lire ce livre quelques chansons. Carlos Puebla - Y (…) Lire la suite »
Lettre amicale aux communistes et aux Nuits debout

Contestation, élections et candidats auto-proclamés.

Maxime VIVAS

II a souvent été écrit dans nos colonnes que Le Grand Soir, site d’information militante alternative, se veut rassembleur, donc tolérant, donc ouvert, donc réticent à publier des polémiques entre les différentes composantes de la gauche. En effet, un courant d’idée, en prouvant son excellence par des démonstrations argumentées peut, sans agresser, prouver a contrario que les autres ont tort, sans même avoir à les nommer.

Cependant, d’aucuns ont affirmé ici même (en globalisant pour ne vexer personne) que la gauche française est la plus bête de la planète. Voir http://www.legrandsoir.info/penser-local-et-deconner-global.html où ce n’est pas le mot « bête » qui a été choisi, mais un synonyme plus leste. On pourrait ajouter que les Français, en général, devraient se départir d’un complexe de supériorité en matière de compétence révolutionnaire. Certes ils ont été bons, très bons, peut-être les meilleurs et les peuples du monde entier ont applaudi. Mais ça commence à dater. Certes, avec d’autres, en Europe, nous avons ébloui le monde par les Lumières d’un siècle, mais c’est encore plus vieux. Circulez, y a plus rien à voir Aujourd’hui, les Révolutions se font ailleurs et nous ne pouvons aligner comme philosophes connus du grand public que Finkielkraut (gnagnagna), Onfray (qui s’est spécialisé dans un vertigineux girouettisme politique et dont chaque intervention est désormais émaillée (…) Lire la suite »
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Revolucionarios : "On ne nait pas révolutionnaire... on le devient."

Chères lectrices, cher lecteurs du Grand Soir Nous vous proposons à la diffusion un documentaire intitulé « Revolucionarios ». Durée 57 Min – Version VOSTFR. Ce film, le premier d'une série, c'est la révolution cubaine racontée par celles et ceux, souvent anonymes, qui y ont participé d'une manière ou d'une autre. Des témoignages qui permettront de comprendre la réalité de ce que vivait le peuple cubain avant l'insurrection, de découvrir les raisons de cet engagement dans la lutte et de voir comment chacun tentait d'agir durant les évènements. Puis, pour finir, une occasion de prendre du recul sur cette période et sur plus de cinquante années de socialisme cubain. Autant d'éléments pour mieux saisir la réalité d'un pays souvent décrié, pour mieux comprendre un peuple et son action. Merci encore à toute celles et ceux qui ont participé à l'aboutissement de ce projet. Bon visionnage. Pour l'Art'Mur prod Vincent Delbalat Réalisateur Nous sommes à l'ère de (…) Lire la suite »
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Che Guevara peut être content, la révolution a triomphé à Cuba (al-Akhbar)

Sami KLEIB
Le soleil se couche derrière les vieux quartiers de la Havane. Des couples d'amoureux parsèment la Corniche. Ici il n'y a pas de racisme, pas de doctrines religieuses ni de sectes, pas de guerres menées par “ISIS” et “le Front al-Nusra,” et pas de Guerre de Dahis et El Ghabra*. Il y a des amoureux de différentes races et ethnies. Leurs origines africaines et espagnoles donnent un charme indéniable aux nuits cubaines. La ville swingue au son de la Salsa qui sort des voitures parquées des deux côtés de la route. La Havane – Des slogans contre le voisin étasunien bordent la route qui mène de la Havane à Santa Clara. Sur les panneaux il y a aussi des portraits des ‘Cinq Cubains,’ détenus dans la prison infamante de Guantanamo [l'auteur commet une erreur ici : les Cinq ont été détenus aux Etats-Unis - NdR], et que les Etats-Unis ont accusés d'avoir infiltré l'opposition cubaine aux Etats-Unis. Leur arrestation a provoqué un problème diplomatique entre les deux pays. L'employé de (…) Lire la suite »

Une Révolution qui ouvre la voie à une humanité nouvelle.

Oscar FORTIN

NOTE DE L’AUTEUR : J’étais à mettre la dernière main à ce texte qui se voulait un rappel de cette marche révolutionnaire de tout un peuple avec, à leur tête, de jeunes barbus aux idéaux humains très élevés, lorsque j’apprends que les Etats-Unis ont décidé de renouer leurs relations diplomatiques avec Cuba et de procéder à la libération des trois antiterroristes cubains en échange du prisonnier étasunien condamné pour espionnage et actions de sabotage. Il s’agit là d’une grande nouvelle qui devrait rapidement conduire à l’élimination de ce blocus criminel qui dure depuis plus de 55 ans.

Le premier janvier 1959 de jeunes révolutionnaires mirent en déroute le dictateur Batista, un des plus sanguinaires que le pays ait connu, ainsi que tous ses alliés oligarchiques, tant de la mafia locales que de Washington. À leur tête, il y avait ce jeune avocat de 33 ans, Fidel Castro. Il n’était pas seul. Son frère Raoul, plus jeunes de quelques années, faisait partie de ces jeunes révolutionnaires qui préparaient, depuis 1952-1953, cette victoire. À ces deux frères Castro, fils d’un grand propriétaire terrien de l’époque, se joignirent d’autres jeunes dont ce jeune médecin argentin, Ernesto Guevara, rencontré au Mexique en 1956 et vite devenu le Che. En 1953, lors de l’attaque de la caserne de Moncada, un 26 juillet, ils étaient une centaine. Plusieurs ont été tués, d’autres faits prisonniers et certains ont pu prendre la fuite. Fidel et Raoul ont été au nombre des prisonniers et c’est lors du procès dont Fidel assuma lui-même sa défense qu’il a surpris les magistrats, peu (…) Lire la suite »

Le monde, un demi-siècle après.

Fidel CASTRO
Le cinquante et unième anniversaire du triomphe de la Révolution, célébré voilà maintenant deux jours, a fait remonter à ma mémoire des souvenirs de ce 1er janvier 1959. Je n'aurais jamais pensé me le rappeler un demi-siècle après - qui s'est écoulé à toute allure - comme si c'était hier. Quand, le 28 décembre 1958, je me réunis à la sucrerie Oriente avec lui, le chef des forces ennemies dont les unités d'élite étaient cernées sans aucun échappatoire reconnut sa déroute et fit appel à notre générosité afin de trouver une issue digne pour le reste de ses troupes. Il savait que nous traitions humainement, sans la moindre exception, les prisonniers et les blessés. Il accepta l'accord que je lui proposai, bien que je l'eusse averti que les opérations se poursuivraient. Mais, à l'instigation de l'ambassade étasunienne, il gagna la capitale où il fomenta un coup d'Etat. Nous nous préparions aux combats du 1er janvier quand la nouvelle que le tyran avait pris la fuite nous parvint au (…) Lire la suite »

La Justice aux Etats-Unis

Fidel CASTRO
Si j'affirmais que le chaos règne aux Etats-Unis, on me dirait que j'exagère, que ce pays est une démocratie où priment la justice, le respect des droits de l'homme et la division des pouvoirs, érigés sur les principes de Montesquieu et sur la Déclaration de Philadelphie. Je ne veux pas parler, bien entendu, de la fougueuse défense de Cheney du droit à la torture ni du discours prononcé par Bush à Toronto tandis que des centaines de manifestants réclamaient qu'il soit jugé comme criminel de guerre. Je veux parler d'autre chose. Si vous consultez les dépêches de presse, vous avez de quoi tomber de haut. Celle-ci, par exemple : « Un juge a concédé une indemnisation de plus d'un milliard de dollars pour dommages et préjudices de la part du gouvernement cubain à cause du suicide, en 1959, du père d'un Cubano-Américain impliqué dans la capture et la mort du révolutionnaire Ernesto "Che" Guevara. » « Le juge Peter Adrien, du circuit de Miami-Dade, a affirmé ce vendredi, qu'il (…) Lire la suite »
Interview radio d’août 2008 du professeur Doug Morris, de l’université de Eastern New Mexico (US)

Cuba et la lutte pour la survie.

MORRIS, Doug
Rick Smith : Une des choses que j'adore c'est d'entendre parler d'autres pays. J'aime entendre la version de l'intérieur et entendre d'autres opinions. C'est pour cela que nous avons invité le professeur Morris, de l'université de Eastern New Mexico. Il rentre de Cuba et j'ai toujours été fasciné de découvrir ce qui se passe dans ce vase clos. Pourquoi êtes-vous allé là -bas ? Pour autant que je sache, moi, je ne pourrais pas m'y rendre... comment avez-vous fait pour vous y rendre ? Doug Morris : J'y suis allé dans la cadre du Research Network in Cuba Group sponsorisé par la Radical Philosophers Association. Le groupe effectue des recherches sur Cuba et participe aux conférences annuelles à l'Université de la Havane dans le cadre de ces recherches, et nous diffusons nos travaux aux Etats-Unis à différentes entités universitaires ou publiques. Pas mal de participants voyagent plusieurs fois par an à Cuba pour mener leurs recherches et pour garder le contact, par exemple sur des (…) Lire la suite »

Fidel Castro : discours du 26 juillet 1973

Fidel CASTRO

« Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à la condition que l’immense majorité soit frustrée de toute propriété. » Karl Marx

DISCOURS PRONONCÉ LE 26 JUILLET 1973 A SANTIAGO DE CUBA, A LA CERÉMONIE SOLENNELLE POUR LE VINGTIàˆME ANNIVERSAIRE DE L'ATTAQUE DE LA CASERNE MONCADA Notre peuple généreux a voulu commémorer avec ferveur et respect ce jour qui marque le vingtième anniversaire de l'attaque de la caserne Moncada. Les amis de la Révolution fêtent aussi avec nous, dans bien des endroits du monde, ce 26 juillet. Nous remercions profondément les nombreuses délégations distinguées d'Etats et d'organisations amies qui sont venues partager avec nous les festivités. Le 26 juillet est devenu une date historique dans les annales de la longue et héroïque lutte de notre patrie pour sa liberté. Ce n'était assurément pas ce grand honneur l'objectif qui guidait ceux d'entre nous qui voulûmes prendre cette forteresse. Aucun révolutionnaire ne lutte en pensant au jour où les faits découlant de son action recevront les honneurs d'une commémoration. « Le devoir doit s'accomplir simplement et naturellement », a (…) Lire la suite »