Accusé depuis 2000 d’avoir fait élire Georges Bush, attaqué dès le début de sa campagne de 2004 par les sbires de John Kerry qui ont ruiné son mouvement, et déçu pour avoir naïvement pensé qu’en 2008 des personnalités anti-guerre pourraient gagner l’investiture démocrate (compte tenu du fait qu’une large majorité des Américains sont opposés à la poursuite de la guerre en Irak), Ralph Nader a finalement décidé, après une année « d’observation », de se représenter à la présidentielle de cette année.
Par Joëlle Penochet.