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Thème : Pôle-Emploi

Nouvelle organisation de Pôle Emploi : Quel pataquès !

Lecteur
Nous avons pris connaissance d'un tract signé CGT et Solidaires SUD Pôle Emploi dénonçant la nouvelle organisation. Ce document révèle l'effroyable complexité du fonctionnement de l'agence nationale. Ami-E-s Chômeuses et Chômeurs, vous estimez votre situation complexe, tordue ? Il n'en est rien au regard de celle qui semble régir le quotidien des conseillers Pôle Emploi. Ce tract vous en fournira un aperçu. Accrochez-vous tant son contenu et son jargon sont révélateurs du pataquès ambiant. Forcément, + de chômage, + de précarité, + de parcours professionnels en dents de scie complexifient les procédures d'indemnisation et d'accompagnement. Ce charabia en est l'illustration (ceux qui ne sont pas habitués aux acronymes Pôle Emploi trouveront en bas de page les correspondances). Tous nos encouragements à celles et ceux qui se lanceront dans cette lecture indigeste mais instructive sur le fonctionnement des agences. Communication CGT et Solidaires SUD - (…) Lire la suite »

Sus aux chômeurs !

Bernard GENSANE

Le pouvoir solférinien est faible avec les forts mais fort avec les faibles.

Renforcement des contrôles Pôle emploi : C'est pour le mois d'août. La décision a été prise : Lors du conseil d'administration du 15 avril 2015, Pôle emploi a décidé de mettre le paquet sur le flicage des chômeurs : "Tous les demandeurs d'emploi sont susceptibles d'être contrôlés", de manière "ciblée", "aléatoire" ou suite à un signalement. 200 agents seront recrutés prochainement pour cette noble tâche, pour une mise en oeuvre dans toute la France dès le mois d'août. L'objectif ? En radier un sur sept, comme ce qui s'est passé en Poitou-Charentes, "région pilote" dans le contrôle des chômeurs. Et aussi, bien entendu, mettre la pression sur les chômeurs pour les pousser à accepter des emplois toujours plus précaires et mal payés. En parallèle à la mise en place de la brigade de "police des chômeurs", on est scandalisés en constatant une baisse des effectifs aux impôts et à l'inspection du travail, affectés aux contrôle des abus qui coûtent très cher aux travailleurs. Merci (…) Lire la suite »

Derrière les plans sociaux, le business des cabinets de « reclassement »

Ludo SIMBILLE

Ils ont fait l’actualité pendant des semaines, puis plus rien. Que sont devenus les salariés du volailler Doux, du groupe pharmaceutique Sanofi ou de l’enseigne culturelle Virgin qui ont lutté contre la fermeture de leurs entreprises ? Des millions d’euros ont été dépensés dans le cadre de « plans de sauvegarde de l’emploi » pour leur assurer une « sortie positive » après les licenciements et les restructurations. Des sociétés privées de reclassement ont été généreusement rémunérées. « L’État prendra ses responsabilités pour qu’aucun ne soit abandonné sur le bord de la route », avait promis François Hollande. Selon nos estimations, la majorité de ces salariés navigue entre chômage et contrats précaires. Enquête sur une vaste arnaque.

« Il reste 230 salariés à qui il faut trouver une solution, mais je ne doute pas un seul instant que ce sera fait. » En visite à l’abattoir porcin Gad, à Josselin (Morbihan), menacé de liquidation judiciaire, Manuel Valls est plein d’enthousiasme en cette froide matinée de décembre 2014. Mais pour les salariés de l’abattoir qui restent sur le carreau, après la reprise d’une partie de l’activité par Intermarché, son discours a un air de déjà vu. La manière dont se sont conclus trois des plus retentissants plans « sociaux » des dernières années ont de quoi rendre méfiants les employés en sursis. En juin 2013, l’enseigne culturelle Virgin Megastore, trop endettée, dépose le bilan : 960 disquaires et libraires se retrouvent à la porte des 26 magasins. Un an plus tôt, c’est le leader du poulet industriel Doux, plombé par des erreurs d’investissements et des délocalisations hasardeuses, après avoir été le premier bénéficiaire des subventions agricoles – 50,5 millions d’euros en 2012 (…) Lire la suite »

La relance de l’industrie, l’emploi ouvrier, c’est pour quand ?

Francis JOURNOT

Lorsque l’on inventorie les aides de l’État français aux entreprises, les dépenses pour l’emploi et les plans de relance, il apparait que le montant annuel dépasse 220 milliards d’euros.

Ce colossal volume d’aides pourrait très certainement permettre la création d’un grand nombre d’emplois industriels manufacturiers. Manque de volonté politique et fidélité au dogme du libre échange ?

Rompre avec le dogme pour recréer des emplois ouvriers L’industrie manufacturière pourrait offrir d’importantes perspectives d’emploi à des populations paupérisées et particulièrement touchées par le chômage dont un nombre très important d’ouvriers et de jeunes adultes peu diplômés mais aussi des personnels très qualifiés, techniciens, cadres, ingénieurs. Les déclarations d’intention du gouvernement ne suffiront pas à enrayer le chômage et il incombe maintenant au chef de l’État d’avoir la volonté de relancer ce secteur industriel porteur d’emploi mais délaissé depuis plus de trente ans au nom de l’idéologie néolibérale du libre échange. Peut-on encore croire à l’antienne des services, R&D et produits innovants ou hautement technologiques qui devaient nous assurer le plein emploi et permettre aux ouvriers d’accéder à des emplois revalorisés après des formations transformant ceux-ci en techniciens qualifiés ? En effet, comparativement à ses voisins européens, l’industrie (…) Lire la suite »

Pôle emploi : Les drôles de comptes de l’enquête « Besoin en main d’oeuvre » (BMO)

Denis THOMAS

Pôle emploi publie depuis 10 ans son enquête BMO (Besoins en main-d’euvre). Les chiffres de l’étude sont souvent paradoxaux dans le contexte actuel de records du chômage en France. En effet, les derniers en date font état de projets de recrutement en hausse de 0,3% en 2012. Le hic est que Pôle emploi recueille parfois ces données selon des procédés dont la fiabilité est plus que relative, tout autant que les moyens mis en oeuvre. Tant pis pour le demandeur d’emploi.

Nous l'appellerons Jean. Il a travaillé (en CDD) pour Pôle emploi, participant spécifiquement à l'enquête BMO qui se déroule, pour réaliser ce bilan, traditionnellement en fin d'année pour publication dans les premiers mois de l'année suivante. Le constat de Jean est sans appel : « je ne crois pas qu'il faille accorder quelque crédit que ce soit à l'enquête BMO ». Cette enquête est conjointement réalisée avec le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie). Jean détaille les moyens mis en oeuvre par Pôle emploi pour constituer une image tendancielle du marché de l'emploi, porteuse d'espoir pour les 3,18 millions de chômeurs français : – Quinze CDD sur un mois juste avant noël, payés au SMIC ; – Des répertoires téléphoniques et carnets d'adresses obsolètes : – Des codes ROME (Répertoire Opérationnel des Métiers et Emplois ) non mis à jour ; – Un logiciel peu adapté à la tache ; – Des secteurs d'activités à contacter aux abonnés (…) Lire la suite »

Enquête BMO, attention dangers.

Pascal
Bonjour, Une simple et courte histoire (prenez, et mangez en tous). Je suis tombé sur un article du site http://www.actuchomage.org/, et qui traitait de l'enquête BMO (Besoin en Main d'Oeuvre) effectuée chaque année par Pôle-Emploi auprès des entreprises, institutions et professions libérales de toutes tailles, secteurs d'activité confondus ou presque. Cet article disait :" 85% des 1,6 million d'entreprises sondées ne répondent pas au questionnaire. Les résultats de cette enquête sont relayés par la presse au grand public" . J'ai moi-même participé à cette enquête BMO, du 15 novembre au 15 décembre 2011, et je souhaitai rédiger cette courte expérience depuis un certain temps. Comment sont réalisées les enquêtes BMO ? Le danger des Enquêtes BMO. Les enquêtes BMO, communication d'Etat ou information du citoyen ? On va chapitrer comme ça : 1 - Concernant les faits, le vécu et l'entendu, la couleur noire. 2 - Concernant mes réflexions, la couleur bleue. 3 - (…) Lire la suite »