Ce texte est issu de l’intervention de Alessandro Pagani dans la Table ronde IX « La guerre froide » dans le cadre du “Deuxième Congrès d’Histoire et de Société Contemporaine de l’Université Autonome de la Ville de México (UACM) : cent ans après la Révolution d’Octobre”, qui a eu lieu dans la Ville de México les 23, 24, 25, 26 et 27 octobre 2017.
Alors qu’il reste en Espagne neuf ex-ministres de Franco bien vivants et en liberté, le dictateur et tortionnaire argentin Videla vient de mourir en prison, en train de déféquer. Les agences de presse disent qu’il "purgeait" (oui, c’est bien le mot !) une peine de cinquante ans de réclusion pour "crimes contre l’humanité".
Lors de la Coupe du monde de football de 1978 en Argentine, le pays hôte s’est qualifié par un 6 à 0 miraculeux face au Pérou. Cette victoire écrasante a toujours parue suspecte à beaucoup. Mais l’important est que, pendant que l’équipe trouvait le chemin des filets adverses, la dictature torturait et tuait sans répit.