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Thème : OPEP

L’enjeu de la dégringolade des cours pétroliers

Kharroubi HABIB

L’exploitation à grande échelle aux Etats-Unis de gisements de gaz et pétrole de schiste a permis à ce pays à redevenir autosuffisant au plan énergétique et même exportateur.

Cette nouvelle donne s'additionnant au tassement de la demande internationale sur les marchés pétroliers pour cause de recul de croissance voire même de récession que connaissent les principales puissances économiques de la planète, va durablement influer sur les cours des produits énergétiques et probablement empêcher qu'ils remontent au niveau des 100 dollars et plus qui a été le leur ces dernières années. Il est normal que s'en tenant à cette réalité, le citoyen lambda dans les pays producteurs de pétrole aux économies et finances tributaires essentiellement de la manne que leur procurent leurs ressources énergétiques, soit déconcerté par le fait que l'OPEP refuse de réduire le niveau du quantitatif pétrolier que ses Etats membres mettent sur le marché. Pour ne pas l'être, il lui fallait intégrer que l'OPEP n'est pas une organisation dont les décisions se prennent de façon consensuelle entre ses Etats membres, mais dictées par ceux dont les capacités de production surpassent (…) Lire la suite »

Le "deal" États-Unis-Arabie Saoudite entre en action : mort de l’OPEP et nouvel ordre pétrolier

Chems Eddine CHITOUR
« Nous ne pouvons donner que deux choses à nos enfants : des racines et des ailes » (Proverbe africain) Ça y est ! Ce qui était prévisible est arrivé ! Pourtant, jusqu'au bout naïfs que nous sommes, nous avions cru que l'Opep servait les intérêts des pays producteurs et mettrait en oeuvre une politique de réduction de l'offre pour faire revenir les prix du pétrole à un niveau de 100 $ qui était acceptable depuis plus de deux ans, à la fois par les pays producteurs et aussi par les pays consommateurs. Pour le ministre vénézuélien il faut pour cela réduire l'offre de 2 millions de barils/jour. Il n'en fut rien ! Ce fut un monologue : l'Arabie saoudite et les pays du Golfe sont venus asséner leur vérité. Les prix vont rester en l'état et même s'ils dégringolent jusqu'à 60 dollars nous pouvons, au vu de nos réserves de change amortir le choc. Juste après l'annonce, le prix du baril a dégringolé à 70,81$ le baril perdant 40$ depuis juin soit 30% de sa valeur. On ne rend pas (…) Lire la suite »