Poutine pense ce qu’il dit : La Russie est dos au mur, et elle ne peut plus se retirer nulle part - pour elle, la menace est existentielle.
Rien ne va plus sur la planète. Plus du tout. Guerres, massacres, famines, épidémies, affrontements interethniques, immigrations sanglantes, ventes d’armes inégalées et autres calamités se multiplient dans un monde au bord du gouffre. L’ONU est figée, tétanisée, les institutions internationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce discréditées.
Entretien réalisé par Victor Loupan à Munich, en juin 1999, quelques jours avant le retour définitif d’Alexandre Zinoviev en Russie ; extrait de "La grande rupture", aux éditions l’Âge d’Homme.
Une élection démocratique bourgeoise est un moment suffisamment important dans la vie politique et économique du grand capital pour que nous prenions le temps d’ausculter cette classe sociale pour tenter d’en subodorer la destinée.