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Thème : Néocolonialisme

Nouvelle-Calédonie : révolte kanak contre le colonialisme français

DIVERS

Depuis hier une révolte de très haute intensité se déroule en Nouvelle-Calédonie : pillages, destructions d’entreprises, lutte armée contre la police (cocktails molotov, tirs à balles réelles…), mutinerie en prison… Dans n’importe quelle autre région française, cela ferait la une de tous les journaux. Oui mais voilà, la Nouvelle-Calédonie n’est pas n’importe quelle autre région française, c’est une colonie, et à ce titre elle n’intéresse que peu la métropole et il est dur de comprendre ce qu’il s’y passe. Essayons de dénouer tout cela.

Retour en arrière : la colonisation de la Nouvelle-Calédonie La Nouvelle-Calédonie est un ensemble d’îles situé en Océanie. Jusqu’au XVIIIe siècle, les peuples autochtones du territoire de la Nouvelle-Calédonie vivaient sans ingérence occidentale. La situation change à partir de la fin du XVIIIe siècle mais surtout du début du XIXe siècle. Dans les années 1820, les marchands britanniques commencent à y construire des comptoirs, c’est-à-dire des structures étrangères, placées dans des points stratégiques, pour favoriser le commerce international. Dans la foulée, les missionnaires débarquent vingt ans plus tard avec pour idée de changer les modes de vie de ceux qu’on appelle désormais les kanaks, de transformer leurs croyances et de les convertir au christianisme. Les choses ne se passent pas toujours aussi bien que prévues, puisqu’en 1847 les kanaks attaquent une des missions et décapitent le frère Blaise Marmoiton. Une base est posée : les kanaks seront peut-être colonisés (…) Lire la suite »
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Au Congo, seule la colonisation est durable

Raf CUSTERS
Crise climatique oblige, les multinationales et les diplomates occidentaux enjoignent le Congo à stimuler sa production de cobalt, un composant essentiel, notamment pour les batteries des voitures électriques. Augmenter la production de cobalt, mais à quelles conditions ? Pendant que les Occidentaux rêvent de voitures propres et d’une planète plus verte, les Congolais triment pour alimenter une industrie pas très nette. L’esprit de Berlin flotte sur l’Afrique. Pas une seule grande puissance ne laisse le continent en paix. Au contraire, elles mettent tous les moyens en œuvre pour attirer – et garder – des alliés dans leur camp. L’opportunité actuelle, c’est la COP 26, le sommet climatique de Glasgow. L’envoyé des EU pour le climat, Jonathan Pershing, vient de boucler une tournée du Cap à Dakar, afin de rameuter les gens de bonne volonté. Au Cap étaient également présents les envoyés pour le climat du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de l’UE. Un arrêt obligé pour (…) Lire la suite »