La récente condamnation pour corruption de l’ancien ministre guinéen des Mines met une fois de plus le projecteur sur les dégâts provoqués par les activités des entreprises chinoises spécialisées dans l’extraction de bauxite. Le précieux minerai permet la production d’aluminium et suscite la convoitise des groupes du monde entier, notamment asiatiques. Une exploitation des sols qui entraîne pollution et corruption. Pourtant, des pratiques plus respectueuses des sociétés locales sont possibles.
Les mineurs meurent toujours aux quatre coins du monde, par centaines en même temps, agonisent dans des conditions à peine imaginables à des km de profondeur, piégés par leur gagne-pain... les « gueules noires » n’ont pas changé de siècle, sont plus que jamais sacrifiées sur l’autel des profits et de la spéculation financière.