Le 8 mai 1945, l’Algérie alors française fêtait la victoire sur l’Allemagne nazie, à laquelle des milliers de soldats « indigènes » Algériens avaient participé. Ils étaient 150 000 au cours de la Deuxième Guerre mondiale 39-45. Parmi lesquels, 16 000 ont été tués ou portés disparus. Au cours au premier conflit mondial de 14-18 leur nombre s’élevait à 175 000 soldats, 26 000 avaient été tués ou portés disparus.
45 000 Algériens ont été, ce jour-là, assassinés non pas par la France, mais au nom de la France. Soulevons le couvercle sur cet aspect volontairement caché...
Cette année, la célébration de cette date historique intervient dans un contexte marqué par le confinement dû à la pandémie du covid-19, mais cela n'enlève rien à la portée mémorielle de l'événement.
L’Algérie commémorerait ce mercredi le 74e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, qui ont fait plus de 45 000 martyrs, victimes de crimes contre l’humanité dont la responsabilité historique hante l’État français qui a annoncé, sous le pression de la rue, l’ouverture du dossier de ses crimes coloniaux.
Il y a tellement de choses qui ont été dites sur le 8 mai 1945 de Sétif, Kherrata, Guelma, livrées à la lâcheté criminelle de l’armée et des milices coloniales, celui des douars soumis au feu du ciel, quand d’autres feux, festifs ceux-là, illuminaient de leurs couleurs les nuits parisiennes et celles de toutes les villes et villages de France.