Depuis 2011 la République Bolivarienne du Venezuela a entrepris de construire des logements avec le programme Gran Misión Vivienda Venezuela (en français : Grande Mission Logement Venezuela) sous l'impulsion du président Hugo Chávez. A chaque 100 000 logements construits une bornes est inaugurée et le 6 juin de 2024 ce fut au tour de la borne numéro 5 millions d'être inaugurée par le président Maduro. Ce programme de construction est un véritable exploit car il s'est déroulé au milieu d'une guerre économique féroce et de tentatives de déstabilisation (assassinats, coups d'état, vol des actif vénézuéliens, piraterie, etc) menée par l'impérialisme étasunien ... et du silence total des médias français. En résumé pendant que le Venezuela passe des bidonvilles aux HLM durant une guerre économique, la France elle passe des HLM aux bidonvilles durant une crise de spéculation immobilière (de 86 000 en l'an 2000 à 330 000 sans abris en 2024 dans un silence médiatique assourdissant.
A l’image de l’action politique de Ian Brossat (PCF), adjoint au logement à la mairie de Paris, le programme l’Avenir en commun de la France insoumise et de son candidat Jean-Luc Mélenchon propose des mesures ambitieuses pour répondre à la crise du logement que connaît notre pays.
Le raz-de-marée bleu aux dernières élections municipales de mars, qui a vu la gauche perdre 155 villes de plus de 9.000 habitants, remet en cause un certain nombre d’opérations de constructions de logements, notamment sociaux. La situation est particulièrement marquée en Ile-de-France où les besoins en nouveaux logements sont pourtant les plus criants.
Pour le gouvernement « socialiste », le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion des logements par la région tombe très mal à un moment où ce problème se pose avec de plus en plus d’âpreté et est vécu par les franciliens comme une question de première importance auquel il est urgent de donner réponse. La vacance de 1200 logements appartenant à la région soulève un questionnement sur la rigueur morale du gouvernement que l’on pourrait, en cette occasion, être tenté d’accuser d’abus de biens sociaux.