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Thème : L’Express

Avec 3 dessins de Plantu sur les syndicalistes avinés, la gentille Marine et le méchant Jean-Luc

Air France : salariés et syndicats victimes du « lynchage » médiatique

Benjamin Lagues, Frédéric Lemaire (Acrimed)

Lundi 5 octobre, le directeur des ressources humaines d’Air France a été pris à partie par les salariés en marge du comité central d’entreprise, qui a annoncé 2 900 licenciements d’ici 2017. Un spectacle qui a fait perdre aux éditorialistes leur sang-froid. Retour sur un « lynchage » médiatique : celui des résistances syndicales.

Une presse écrite (presque) unanimement scandalisée L’occasion était trop belle et Le Figaro n’a pas manqué de s’en saisir. En « Une » de son édition du mardi 6 octobre, le quotidien de Serge Dassault s’interroge : « Les extrémistes d’Air France vont-ils tuer la compagnie ? » Cette « Une » tonitruante s’accompagne d’un éditorial signé Gaëtan de Capèle qui donne le la de la couverture médiatique des incidents du 5 octobre. On aurait ainsi assisté au « lynchage en règle » du DRH d’Air France, qui ferait écho à de précédentes « prises d’otage de dirigeants ». Des actes criminels, donc, qui « doivent être réprimés avec la plus grande sévérité ». Mais au-delà de ce seul événement, c’est bien le rôle des syndicats qui est pointé du doigt, responsables du « blocage social dont souffre la France ». Qu’il s’agisse des retraites, du droit du travail ou encore de l’assurance chômage, « il se trouve, à chaque fois, une opposition syndicale pour interdire de mettre en œuvre des solutions (…) Lire la suite »

Sans "riches" pas de salut !

Michel TAUPIN

Sans "riches" pas de salut ! Ou la cupidité comme moteur de l'économie. Dans l'Express Christine Kerdellant compare la France à Cuba !

L’Express avec Cuba, c’est comme le Klu Klux Klan avec les Noirs américains : une haine viscérale qui voue aux gémonies tout ceux et tout ce qui les dérangent, avec un mépris profond pour les êtres ou les politiques qui s’opposent à eux. Comme le Klu Klux Klan qui revendique la suprématie blanche, l’Express lui revendique la suprématie du capitaliste ultralibéral. Alors on se permet le pire ! Avec l’Express, c’est le lynchage médiatique systématique de Cuba !

En août, c'est la chroniqueuse Christine Kerdellant, journaliste, ancienne directrice du Figaro Magazine, qui s'y colle. Avec un texte intitulé "La France victime du syndrome de Cuba" on peut être sûr que son seul but est de flétrir à la fois la France et Cuba. L'idée de sa chronique est de taxer la France du même immobilisme dans lequel "l'île des Castro" (sic) s'est figée depuis 50 ans. Bref, comme Cuba, "la France est à l'arrêt", "la croissance est en berne", la France ne cesse de dévisser". Comme elle le dit elle-même, "le parallèle est osé". Mais il est bien plus qu'osé, il est imbécile, malhonnête, arrogant, mensonger, crapuleux et indécent. Imbécile en effet, quand vous comparez Cuba, un pays pauvre des Caraïbes, à la France, pays riche d'Europe. La Banque Mondiale s'y refuse évidemment tant les ressources, les infrastructures et les disparités géographique, historique, culturelle, démographique et économique sont différentes et le pays étranglé par le blocus étatsunien. (…) Lire la suite »
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Un brûlot de L’Express contre Fidel Castro

L’Express contre la Révolution cubaine.

Jean-Luc LAURENT
Certes on se doutait un peu pour qui roulait Christophe Barbier, l’un des « Nouveaux Chiens de Garde » du PAF, que l’on voit une fois sur trois à l‘émission de F 3 « C dans l’air » nous expliquer avec sérieux la marche supposée du monde et la réalité « politique » du pouvoir dans notre pays. La remarque est à prendre au sérieux car elle montre, idéologiquement, que le capitalisme en « crise » depuis sept ans – une crise une fois de plus partie des Etats-Unis, comme une évidence, sans que personne ne trouve à redire - sait où frapper afin d’imposer son hégémonie sur l’univers. Le brûlot du rédacteur de L’Express contre Fidel Castro (numéro du 21 au 27 mai 2014) (1), nous en indique davantage à ce sujet. L’homme de médias veut tout nous expliquer sur Cuba, et naturellement sur Fidel Castro, en deux pages, avec ce titre : La vie de nabab de Fidel Castro. Serait-ce une façon de nous indiquer que la mafia serait revenue à Cuba, après celle établie par les yankees dans la première moitié (…) Lire la suite »
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La vache et le nabab

Françoise LOPEZ

Vendredi 22 mai, Arte, dans son émission « 28 minutes », présentait le « livre qui change l’histoire » selon l’Express, "La vie cachée de Fidel Castro" de Juan Reynaldo Sanchez*, un ramassis de vieux ragots mille fois rabâchés en 50 ans de haine anti-communiste et anti-castriste.

Un échantillon d'invités tous plus anti-castristes les uns que les autres s'étonnait qu'il « y ait encore des Castristes ! » (sic) Nous, ça nous a bien fait rire parce que nous, oui, on en connaît, des Castristes, c'est à dire des gens qui savent qui est réellement Fidel Castro, qui savent quelle œuvre monumentale il a accomplie avec son équipe de guérilleros dans une Cuba exsangue après des années de dictature pro-américaine et d'occupation larvée. Une Cuba où le taux d'analphabétisme atteignait des sommets et qui, deux ans après à peine était déclarée par l'UNESCO (une organisation des Nations Unies qui ne peut être suspectée d'être pro-communiste) « territoire libre d'analphabétisme ». Une Cuba où la majorité de la population n'avait pas accès aux soins et qui bénéficie depuis le triomphe de la Révolution d'un système de Sécurité Sociale unique au monde. Une Cuba qui ne comptait que 3 universités et où, à présent, les études, que tous les élèves peuvent poursuivre jusqu'au (…) Lire la suite »

L’Express taché par la colique anticastriste de C. Barbier

Michel TAUPIN
Il aura suffi que les prémices d'un réchauffement entre Cuba, les E-U et l'Europe, puissent être entrevus pour qu'aussitôt, les milieux anticastristes français les plus acharnés, les plus fanatiques, paniquent et se déchaînent en convoquant tout ce qu'il y a de plus ordurier, de plus calomnieux, de plus odieusement mensonger notamment à la une du torchon l'Express du sinistre Christophe Barbier, contre Cuba, sa Révolution et surtout contre son illustre Commandant en chef Fidel Castro, transformé pour l'occasion, tenez-vous bien, en richissime tyran (machiste invétéré consommateur de jeunes femmes, propriétaire d'une île fabuleuse, d'une mine d'or, de dizaines de villas immenses, d'entreprises cubaines puissantes, de yachts luxueux, etc...), en impitoyable assassin, en dictateur pervers de la pire espèce, en narcotrafiquant international, en épurateur ethnique de son propre peuple, en esclavagiste féroce... j'en passe et des meilleures... Bref, Fidel Castro est une bête immonde (…) Lire la suite »
A vous donner la gastroentérite...

L’hebdomadaire L’express s’est vautré dans...

Jean ORTIZ

L’hebdomadaire L’express s’est vautré dans l’abject, en publiant de larges extraits d’un ixième pamphlet La vie cachée de Fidel Castro, attribué à un ancien garde du corps, qui serait tombé en disgrâce. Il n’est donc pas étonnant que le ton soit violent, dénigrant, revanchard, et rempli d’accusations tellement outrées qu’elles frisent le ridicule. Castro aurait un sosie que le régime promènerait, affublé d’une barbe, pour donner le change. Et tout à l’avenant.

On sait que Fidel Castro aime la pêche sous-marine, et qu'il a été victime de 638 tentatives d'assassinat, selon les archives mêmes de la CIA. Dès 1959, la Centrale a tout tenté, les moyens les plus sophistiqués comme les plus farfelus, pour éliminer ce mauvais exemple d'insoumis. Quoi de plus normal, donc, que Fidel Castro se soit entouré de mille précautions permanentes pour préserver sa vie, et à l'occasion, pour pratiquer son loisir préféré sur un îlot corallien qui ne lui appartient pas, mais a été mis à sa disposition, et sécurisé, par le gouvernement ? Chacun sait également que Fidel Castro changeait très souvent d'endroit pour dormir (aucun ne lui appartenait), sa traque étant permanente, comme l'ont confirmé les archives de la CIA. Il était pour les Etats-Unis l'homme qu'il fallait absolument abattre. La revue Forbes s'est déjà essayée en 2003, 2005 et 2006 à le présenter comme l'une des plus grandes fortunes au monde. Elle a dû faire machine arrière, car l'énormité de (…) Lire la suite »

Quand Barbier et Giesbert « parasitent » le débat

Caroline CONSTANT

L’un est directeur du Point, l’autre de l’Express. Franz-Olivier Giesbert, alias FOG, et Christophe Barbier ont un goût prononcé pour les « unes » qui vont choquer le chaland.

Mais n’allez pas dire à Barbier qu’il est raciste, même s’il valide une « une » plus que douteuse, titrée « Le vrai coût de l’immigration », avec une femme voilée devant une caisse d’allocations familiales. C’est juste pour « accrocher le regard dans les kiosques », dit-il, et qu’importe que le contenu du journal démente la photo, qu’importe si la photo stigmatise toujours plus une partie de la population française. Puisque, selon Monsieur Barbier, « que l’on sache, les défis proposés par l’immigration ne concernent pas les personnes venues du Canada ou de la Suède. C’est bien avec les personnes qui viennent du sud de la Méditerranée qu’il y a ce défi, ce défi formidable pour notre République ». Du côté de FOG, pas mieux. Dans son éditorial du Point daté de jeudi dernier, il écrit, à propos des communistes qui « couinent » ou des écologistes qui « grognent », que « ces gens-là ne connaissent pas le cas de conscience : ce sont pour la plupart des parasites de la politique, vivant (…) Lire la suite »