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Thème : KKE

Sur la situation en Grèce et le rôle antipopulaire de Syriza

Yorgos MARINOS

Lundi 13 juillet le gouvernement SYRIZA-ANEL avec le soutien de tous les partis bourgeois s'est mis d'accord lors du sommet de la zone euro sur un paquet très dur de mesures antipopulaires, en réalité un 3ème mémorandum, qui abat les droits ouvriers-populaires qui n'étaient pas encore supprimés.

Mercredi 15 juillet le gouvernement, qui brandissait le slogan “la gauche pour la première fois”, a fait voter au Parlement, avec le soutien des partis bourgeois ND, PASOK et POTAMI, l'accord conclu au sommet ainsi que la première vague de mesures du 3ème mémorandum qui charge le peuple avec de nouvelles mesures fiscales très dures et qui supprime des droits de retraite. Le KKE a voter contre l'accord et a soumis une proposition de vote par appel nominal lors de laquelle 32 cadres du SYRIZA ont voté NON, 6 n'ont pas pris part au vote et un s'est abstenu, en disant que “nous votons contre le nouveau mémorandum, mais ... nous soutenons de tout notre cœur le gouvernement qui l'a conclu”. L'expérience de ces 5 mois de vie du gouvernement SYRIZA démontre qu'il ne voulait et il ne pouvait pas préparer le peuple à une confrontation avec les memoranda et les monopoles, grecs et européens, exactement parce qu'il n'avait pas d'orientation de résistance et de confrontation. Au contraire, (…) Lire la suite »

La seule solution est la sortie : le KKE et le PAME avaient prévenu d’une prochaine trahison annoncée

Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais
Bien sûr que beaucoup de celles et ceux qui sont engagés politiquement contre la politique libérale menée en Europe donc en France, comme d’ailleurs la plus part des grecs confrontés à cette réalité objective de la crise systémique du capitalisme, sont déçus 6 jours après le Non massif du 5 juillet après avoir découvert hier soir les propositions du gouvernement Tsipras. L’intransigeance de l’Allemagne et de ses alliés naturels à l’Est et au Nord, la mollesse de la France emprisonnée dans un carcan après la signature-parjure du Traité de Lisbonne, la position de l’autruche des pays mis sous tutelle de la BCE, la trahison du syndicalisme européen et la déconscientisation des masses, font que la Grèce se retrouve bien seule au milieu du marécage infesté de crocodiles. Aux consignes du KKE et du PAME, de voter NUL pour dire NON et NON autant au plan d’austérité demandé par les créanciers qu’à la politique réactionnaire imposée par la dictature de la monnaie unique européenne, (…) Lire la suite »