A quelques jours, du vingt et unième anniversaire du crime de guerre dont il a été victime, Jacques-Marie Bourget a bien voulu répondre aux questions d’Algérie54, au sujet de cette dure épreuve, son combat judiciaire mené contre Israël (qui a ordonné son assassinat), le manque de soutien de la France, et le rôle indigne de cette "ONG", appelée Reporters Sans Frontières dirigée par Robert Ménard, puis Christophe Deloire.
Enfin une bonne nouvelle, une lueur dans le chaos de l’injustice globalisée : la Cour d’appel de Paris vient, le 21 juin, de condamner le geste fou d’un sniper israélien qui, il y a dix-huit ans, a visé au cœur le journaliste Jacques-Marie Bourget . Pas d’excuse juridique possible pour un soldat, un agent, lorsqu’il s’en prend ainsi aux civils, donc aux reporters. Cet arrêt, obtenu par William Bourdon, le défenseur du « correspondant de guerre » blessé, est un monument des droits de l’homme. Les vrais, pas ceux que Trump et ses amis jettent aux poubelles de l’histoire. Reste encore à convaincre l’Etat français d’appliquer la décision que vient de rendre le TGI de Paris…