Un rapport parlementaire islandais suggère de donner à la seule banque centrale le monopole de la création monétaire. Une vraie révolution, si l’idée était appliquée...
C’était une promesse de campagne : le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíd Gunnlaugsson, élu en 2013, a confirmé que le pays allait annuler une partie de la dette des ménages islandais qui avaient contracté des emprunts immobiliers avant la crise de 2008.
Des membres du Parlement de l’Islande ont présenté une proposition jeudi visant à accorder immédiatement la citoyenneté islandaise à Edward Snowden, l’homme ayant contribué à révéler l’existence des programmes de surveillance de l’Agence nationale de sécurité des États-Unis (NSA).
Le gouverneur de la BCI, Monsieur Már Guðmundsson, est intervenu à la conférence organisée par la chambre de commerce Franco-Islandaise le 28 février 2013 à Paris.
Le thème de la conférence était « Islande - La renaissance » et le discours du gouverneur s’intitulait « De la crise au redressement islandais et défis à relever ».
A l’époque de l’euphorie financière, l’ Islande était un eldorado du néolibéralisme, le paradis des banquiers. Après la crise systémique les islandais ont eu le déclique. Comme l’a souligné le prix Nobel d’économie Paul Krugman, au lieu de faire payer la crise à la population, l’ oligarchie vertueuse du peuple constitué a « laissé les banques faire faillite » et, au lieu d’apaiser les marchés financiers, a « imposé des contrôles temporaires sur les mouvements de capitaux pour se donner une marge de manoeuvre »
Le 14 janvier 2013, le gouvernement islandais annonçait publiquement qu’il suspendait son adhésion à l’Union Européenne. De récents sondages d’opinion montraient qu’une large majorité d’Islandais ne souhaitait pas intégrer l’organisation. Pourtant, la crise financière systémique survenue en 2008 avait revigoré l’intérêt de la population pour l’Union Européenne. Un redressement socio-économique rapide de l’île arctique et l’implosion prévisible de la zone euro ont dissuadé la population de s’aventurer vers un inconnu très incertain....