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Thème : Interpol

Interpol, la Farc et Chavez : L’ordinateur de Gauche et l’ordinateur de Droite

Romain MIGUS

Le 1er mars 2008, 10 bombes GBU 12 Paveway de 227 kilos chacune explosaient en pleine jungle équatorienne rasant toute la végétation aux alentours et laissant des cratères de 2.40 mètres de diamètre et 1.80 mètres de profondeur. (1) La Colombie venait de violer la souveraineté de l’Equateur et d’assassiner Raul Reyes, le principal négociateur pour la libération d’Ingrid Bétancourt et des autres otages retenus par la guérilla.

Au sol, les combattants de la FARC et des étudiants de l'Université de Mexico ne résistèrent pas à un bombardement d'une telle ampleur. En revanche, gisait au beau milieu des cratères, un ordinateur indestructible qui contient, selon Bogota, des informations cruciales sur les alliances régionales. Cet ordinateur dont la marque n'est malheureusement pas connue, c'est l'ordinateur de Raul Reyes. C'est l'ordinateur de gauche. Rappelons avant d'aller plus loin que les relations avec la FARC sont tout ce qu'il y a de plus normales pour les voisins de la Colombie. L'ancien vice président vénézuélien, José Vicente Rangel, rappelait il y a peu, qu'avant l'arrivée de Chavez au pouvoir, un responsable des FARC disposait d'un bureau au Ministère des Affaires Etrangères vénézuélien, notamment pour traiter des dommages collatéraux du conflit colombien au Venezuela. Imaginez qu'une armée de 15.000 hommes en guerre contre le pouvoir suisse stationne prés du lac Léman. Il y a fort à parier que (…) Lire la suite »
Colombie Equateur

On dénonce ’’des incohérences’’ entre le rapport d’Interpol et les affirmations de la Colombie sur les ordinateurs des FARC

DIVERS

Un groupe d’experts en affaires internationales et académiques ont signalé ce samedi depuis Washington les "incohérences" apparues entre les versions du gouvernement colombien et le rapport que fera connaître la semaine prochaine Interpol sur le contenu des ordinateurs trouvés dans un campement de la guérilla des FARC.

Dans une lettre ouverte aux médias, le groupe assure que le Gouvernement de Colombie « a probablement substantiellement exagéré le contenu des documents hypothétiquement trouvés dans l'ordinateur du numéro deux assassiné des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), Raúl Reyes, à des fins politiques ». Il a ajouté que dans la première étape des informations d'Interpol concernant l'attaque colombienne lancée en mars dernier sur le sol équatorien, et qui a provoqué une crise régionale, « sont apparu d'abord d'importants problèmes d'incohérences suite à la différence entre les exagérations colombiennes et ce que disent réellement » les donnés trouvées dans l'ordinateur. La lettre affirme que même si les ordinateurs portables appartenaient aux membres des FARC, il n'y a pas de preuves concernant des documents qui soutiendraient les affirmations colombiennes que le Vénézuéla et l'Équateur avaient une certaine relation financière avec les rebelles, comme l'assure la (…) Lire la suite »