Alors que la Chine a subi les effets dévastateurs de ce commerce pendant plus de 100 ans, HSBC et Hong Kong se sont enrichis de la misère de masse, ainsi que des prêts extorqués que la Chine a été forcée de contracter pour payer les amendes de guerre à la Grande-Bretagne.
Hervé Falciani est un opportuniste. Il peut endosser différents rôles et se complaire dans un langage abscons, mais il sait surtout nager en eaux troubles. L’informaticien franco-italien est connu pour être le personnage clé de l’incroyable affaire HSBC. Il est surtout à l’origine du vaste scandale d’évasion fiscale autour de la filiale helvétique de la banque HSBC.
180 milliards d’euros. C’est le montant de la fraude fiscale opérée par une filiale suisse de la banque HSBC, d’après l’enquête du Monde.
Il paraît que l’administration fiscale (qui, à moi, personnellement, me réclame une pénalité de 15 euros parce qu’elle ne m’a pas transmis un document à temps) a travaillé comme une folle pour faire revenir l’argent des fraudeurs dans les caisses de l’État.
Les scandales n’ont pas fini de rattraper la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (HSBC). Après avoir été l’arme financière de l’empire britannique en Asie, la banque est désormais éclaboussée par le dossier SwissLeaks, un scandale aux multiples facettes, de la fraude fiscale en France aux affaires politiques et financières en Espagne ou en Grèce. Sans oublier d’autres délits et manipulations.