Le Grand Soir a reçu trois textes qu’il donne à lire en suivant.
Il y est question du général De Gaulle.
L’un estime qu’il a fait son temps et qu’il faut faire place à de l’inédit pour faire évoluer la France d’aujourd’hui. (" Que se vayan todos ?").
L’autre voit en De Gaulle un faux décolonisateur qui a usé de nos colonies comme réserve de chair à canon et qui ne rendit les colonies que contraint et forcé.
Le troisième enfin (un texte collectif) oppose le général, qui méprisait l’argent, à nos dirigeants et le rapproche "dans ce combat d’intérêt général pour changer le monde", de Fidel Castro, Hugo Chavez et Yasser Arafat .
A lire donc, et à discuter.
Le Grand Soir.
*******************************
Denis KESSLER, idéologue en chef du MEDEF au côté d’Ernest-Antoine Seillières de 1994 à 1998, apôtre du projet de "refondation sociale" signe un éditorial dans le journal "Challenge" du 4 octobre 2007. Il propose, sans aucune arrière pensée, de liquider le modèle social construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit bien là d’une contre-révolution du gouvernement Fillon, comme le précise d’entrée Denis Kessler, tendant à "liquider" le modèle social français initié alors par le général de Gaulle et mis en oeuvre tout au long de sa vie. Les gaullistes de conviction ne sauraient accepter une telle trahison et Objectif-France les appelle à agir pour dénoncer ce texte et cet "homicide" contre de Gaulle et le gaullisme authentique. voir Le programme du CNR
Si Mais 68 a bien marqué la mort politique du gaullisme, le pouvoir du général lui-même n’y ayant survécu qu’un an, Mai 2008 pourra être retenu comme date symbolique de la seconde mort du gaullisme , celle de son héritage en politique étrangère.