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Thème : Francois BAYROU

Bayrou : premier round, ça passe. Qu’en sera-t-il du second ?

Jose ESPINOSA
Bayrou a réussi son pari : détacher le PS du Nouveau Front Populaire. Refusant le vote de confiance de l'Assemblée Nationale, le premier ministre a obligé le NFP à déposer une motion de censure pour savoir qui est dans l'opposition à la politique macroniste. Jusqu'au dernier moment, le PS a cherché un accord de non censure que Bayrou leur a concédé dans une lettre adressée quelques minutes avant la séance parlementaire. Ce n'était pas un "plat de lentilles" comme l'avait déclaré Mélenchon mais une poignée de lentilles sans sel ni poivre. Un véritable régime sec. le PS s'en est contenté en décidant de ne pas voter la censure. Conséquence de cet acte : le PS balaie ses propres engagements devant les électeurs de gauche qui souhaitent un front uni pour chasser Macron et sa politique néfaste pour le pays. Position irrémédiable ? Nous obtiendrons la réponse lors du vote du budget, budget plus austéritaire que celui de Barnier. Le coup de Jarnac, il s'agit bien d'un sale coup, (…) Lire la suite »
Le Parti socialiste déclare vouloir négocier une sorte de traité de paix avec Bayrou, un pacte de non censure

Rejoindre le Titanic ?

Jose ESPINOSA

Depuis sa nomination, Bayrou n’a qu’une obsession : amarrer les partis socialistes, communistes et écologistes à sa politique pour fracturer la gauche en isolant la France Insoumise. C’est le piège tendu par Macron, celui qui n’a pas fonctionné en juillet dernier lors des législatives mais que tel une araignée il poursuit inlassablement.

Le vote de la censure du gouvernement Barnier pouvait laisser planer l'idée que la gauche poursuivrait son opposition à Macron sans recherche de compromis, sans fléchir, sans faiblesse. Ben non ! Le Parti socialiste, le premier, déclare vouloir négocier une sorte de traité de paix avec Bayrou, un pacte de non censure contre un refus d'engager le 49/3. Évidemment la réponse du Premier ministre balaya cette idée saugrenue. Olivier Faure n'en tint pas rigueur. Parti à l'assaut de Matignon une seconde fois, il convainc Roussel et Tondelier d'amenuiser la revendication au niveau des retraites. Ressortis avec la fumeuse idée que Bayrou était ouvert à la discussion sans tabou, sans totem mais sans réponses concrètes, les voilà arqueboutés à réitérer leur demande de négociation pour tenter d'éviter la censure du gouvernement plus à droite que le précédent. Pour nous, électeurs de gauche, c'est à n'y rien comprendre. Le casting, le moment, l'histoire, rien ne fonctionne Le moment : (…) Lire la suite »
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Bayrou monte-en-l’air

Jean ORTIZ

On savait François Bayrou capable de toutes les virevoltes, de toutes les cascades politiques, mais de là à être pendu par une jambe aux grilles arrière d’un stade de rugby, de quoi se faire la pau tout seul... fallait-il qu’il nous épatâtes.

Rien n'effraie Saint François de Bordères. Il y a 24 ans, il sauta dans une piscine vide. Il y a quelques mois, il replongea dans une droite bien pleine, qu'il n'avait en fait jamais quitté. C'est que le centre, territoire de nulle part mais de droite, se prête à toutes les contorsions, à toutes les escalades. Il y a fort longtemps déjà, Léonard de Vinci écrivait : "le néant n'a pas de centre, et ses limites sont le néant" Saint François de Bordères vient une nouvelle fois d'en reculer les limites. À chaque campagne électorale notre homme se centre, se concentre, se déjante, se recentre, mais finit toujours par "tomber" chez lui, à droite. Une seule chose nous étonne cette fois-ci : il vient de tomber à gauche, après avoir été pendu par une jambe, au milieu – oui au milieu – d'une grille de 2,5 m de haut. Que voulait en réalité Saint François : prendre à revers la mêlée ? rivaliser avec le père Noël ? se rendre intéressant ? toucher des droits sur un jeu vidéo ? (…) Lire la suite »

Bayrou-Borloo : "l’alternative" à droite toute

Grégory Marin

L’UDI et le Modem ont signé hier une charte commune pour les élections municipales et européennes, avec, « naturellement », la « droite républicaine » comme partenaire privilégié.

Bayrou-Borloo : le centre se rassemble ni à gauche... L’union entre François et Jean-Louis est officialisée. Après plusieurs semaines de suspense, mardi, deux hommes ont donné une conférence de presse commune à la Maison de la chimie, à Paris. Rien à voir avec le mariage pour tous, il s’agit du rapprochement, pour les élections municipales et européennes de 2014, de l’Union démocratique et indépendante (UDI) de Jean-Louis Borloo et du Modem de François Bayrou. "L'alternative" Le concret est repoussé aux « semaines ou (aux) mois qui viennent », un grand sujet par mois, selon François Bayrou. En attendant, « l’alternative » se résume à une alliance stratégique. Les deux partis présenteront un candidat à l’élection présidentielle et partiront ensemble à « toutes les élections nationales, régionales et européennes ». Mais jamais – disent-ils – avec « le PS et les appareils de la coalition au pouvoir ». « En ce qu’elle respecte les valeurs humanistes, la droite républicaine est (…) Lire la suite »
François Bayrou, Laurence Parisot, même combat

Suicide politique ou essai ?

Comité de Base

Cette brève du 18 mars, en réponse aux propos de François Bayrou le samedi 16 mars sur France 2, mais qui, à ce jour sont restés sans réaction de ceux qui auraient du réagir.

[A se demander si l'émission de Ruquier n'est pas faite pour être un couloir de la mort pour les politiciens opportunistes. Après le suicide politique de Genest, le presque suicide de Bayrou] Le samedi 16 mars, 1 680 000 téléspectateurs ont suivi l'émission de France 2 « on est pas couché » dans laquelle François Bayrou, venu vendre son dernier livre afin de manger à sa faim après son éviction parlementaire en juin dernier, a osé brandir le Code du Travail suisse (jaune) afin de comparer son épaisseur avec le Code du Travail français (rouge). Puis il s'est lancé dans une diatribe populiste pour tenter de faire comprendre la lourdeur de notre Code du Travail. Il nous a donné l'exemple de ce pauvre patron plombier d'une PME, fatigué après sa longue journée de travail et qui doit ingurgiter ce gros ouvrage [qui cadre tout dans le domaine du travail] et l'appliquer pour ne pas être confronté à un ouvrier zélé qui se pourvoirait devant le Conseil des Prud'hommes. Cela nous rappelle (…) Lire la suite »
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Bayrou, le plouc de l’arène ?

Geneviève CONFORT-SABATHE

« L’époux de la reine, poux de la reine ! » Dans son opéra bouffe, la « Belle Hélène », Offenbach s’était délecté en parodiant le Second Empire. Napoléon III y était campé sous les traits du vieux roi Ménélas, cocu et un peu plouc. Le monarque insuffisant y avait gagné la sympathie des rieurs.

Je me propose de montrer que les mêmes causes produisant les mêmes effets, notre très surestimé troisième homme, le roi du poncif et de la patenôtre, l'ultra-européiste de droite, François Bayrou, est devenu, par la magie des médias, le gentil plouc du Béarn. Dans l'arène politique, le présumé gogo a souvent pratiqué l'embardée, le virage à 90°, voire le tête-à -queue, dans le seul but d'avancer vers le pouvoir. Je rends justice à mes camarades de la gauche radicale (NPA et FdeG) dont je ne partage pas le goût pour les agapes électorales mais dont je reconnais la constance en matière de dénonciation des différents traités de l'Europe capitaliste, autoritaire, conservatrice et machiste. A contrario, l'engagement viscéral de l'éminence du Modem pour les Traités européens et pour les écoles privées n'a jamais varié. François Bayrou, qu'on se le dise, adore l'Europe. L'Europe sociale bien sûr ! Surtout depuis qu'il a compris que pour prendre des électeurs au PS, il fallait (…) Lire la suite »