A la suite du match nul remporté sur le stade d’Udine, le Napoli a finalement obtenu la certitude arithmétique d’avoir gagné le championnat italien de football, 33 ans après son dernier exploit.
L’écusson si convoité est revenu à Naples, cette fois sans la présence sur le terrain du Dieu du foot, Diego Armando Maradona.
La fête a immédiatement éclaté ; mais pas seulement à Udine et, évidemment, à Naples où on a célébré une sorte de Nouvel An du mois de mai : la fête a été globale. De nombreux Napolitains, souvent obligés de vivre loin de leur cité, ont célébré, dans diverses parties du monde, l’exploit sportif de l’équipe parthénopéenne.
Bref, on peut affirmer que le championnat de football n’a jamais, autant qu’en cette occasion, représenté le meilleur du changement des temps. On peut, sans risque d’erreur, définir le scudetto (écusson) conquis par le Napoli comme le premier de l’ère multipolaire.
La victoire de l’équipe parthénopéenne a fait le tour du monde. Même les éditions locales de petits quotidiens ont, comme nous l’avons constaté dans des pays comme le Venezuela, donné un large écho à cette information, mettant en évidence la fête indescriptible qui a (…)Lire la suite »