Supprimées par Nicolas Sarkozy en 2002, elles sont à nouveau utilisées par la Direction générale de la sécurité intérieure – DGSI, depuis l’instauration des états d’urgence successifs, afin de proposer au ministère de l’Intérieur des assignations à résidence, perquisitions administratives et autres mesures d’exception.
L'arrestation du journaliste indépendant Richard Medhurst en vertu de la législation antiterroriste constitue une intensification spectaculaire de l'assaut contre les droits démocratiques en Grande-Bretagne et dans le monde.
La question d’un coup d’état d’extrême droite ne se pose plus en terme de possibilité mais de calendrier. La dissolution de la police n’est plus une idée déraisonnable mais une nécessité à court terme.
Un document interne du gouvernement fédéral a été transmis en exclusivité à NachDenkSeiten. Nous avons pu vérifier le document et nous connaissons également l'identité du lanceur d'alerte. Le document, dont nous donnons maintenant la deuxième partie, donne un aperçu de l'ampleur des structures horizontales et verticales de ce que l'on ne peut pas appeler autrement les tentatives de censure de l'État. Ainsi, les autorités fédérales n'associent pas seulement les groupes de médias sociaux occidentaux, les fournisseurs d'accès à Internet et notamment une fondation proche des Verts à leurs activités, mais prévoient également, dans le cadre de la "lutte contre la désinformation" non définie, l'intervention d'officiers de la jeunesse dans les écoles ainsi que l'instrumentalisation du centre éducatif Anne Frank. La deuxième partie des fuites de documents révèle également l'approche concertée d'une mise au pas narrative par le gouvernement fédéral. Par Florian Warweg.
Des coups de matraque, des gilets pare balles, des entraînements au tir… pour des enfants de CM1 et CM2, âgés d’une dizaine d’années ! La scène, tout simplement ahurissante, a eu lieu en France, à Saint-Denis le 27 septembre dernier. Des élèves de primaire de l’école Paul Langevin ont participé à une journée présentée comme « sportive citoyenne ». Elle était animée par une association, ou plutôt un lobby policiers baptisé « Raid Aventure ». En réalité, il s’agissait d’une initiation à la répression, un endoctrinement d’enfants aux violences d’État. Les élèves ont pu enfiler des casques, donner des coups de tonfa, prendre une arme en main… En présence de policiers, sans que les parents n’aient été informés.
Warren Dalle est un militant de la région lyonnaise, engagé chez les Gilets Jaunes, et suppléant d’une candidate NUPES durant la campagne des législatives. Lundi matin, à l’aube, une équipe de gendarmes débarque chez lui : son domicile est perquisitionné. Les forces de l’ordre cherchent chez lui… une craie ! En effet, le militant est accusé de « dégradations », car il avait tracé des « V », le symbole de la NUPES, sur des trottoirs avec une craie, à Chaponost en banlieue lyonnaise.