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Thème : Éric Zemmour

Zemmour, Naulleau, Onfray, ou le triptyque anti-populaire et anti-national à l’état pur.

Journal Initiative Communiste

Réunis tous les trois encore récemment dans l’émission de nos deux premiers protagonistes (Zemmour & Naulleau, sur Paris Première), comme à l’accoutumé le « débat » contradictoire entre trois prétendus « adversaires idéologiques » a vite tourné au front commun anti-communiste, anti-marxiste, anti-scientifique et anti-jacobin, bref au front « réactionnaire sur toute la ligne ».

Invité par Naulleau à s’exprimer sur sa vision du révisionnisme et sur sa vision de la gauche, Onfray s’en est donné à cœur joie, « osant démystifier l’histoire officielle », celle qui, comme chacun le sait, est largement favorable aux communistes français, à Lénine, Robespierre ou encore Marx. S’attaquant donc « sur toute la ligne » (on ne lui en voudra pas de se dévoiler définitivement comme un ennemi des intérêts du peuple travailleur) aux jacobins « centralisateurs », aux socialistes scientifiques allemands Marx et Engels qui ont « détruit » le socialisme, certes utopique, d’un Proudhon bien français, aux résistants communistes qui auraient collaboré avec les nazis jusqu’en 1941 (depuis les cellules dans lesquelles Daladier les y avait jetés très certainement), aux robespierristes, à la Commune de Paris, à 1917 et aux marxistes en général qui, en toutes époques, ont écrasé les « espoirs fédéralistes », le « communalisme libertaire » et la démocratie « de la base au sommet ». (…) Lire la suite »
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Zemmour et les autres...

Antoine MANESSIS
Zemmour et les autres.... "Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence par massacrer les musulmans, et même certains juifs. Et bien moi, je suis aujourd'hui du côté du général Bugeaud. C'est ça être Français". Ces propos récent d'Eric Zemmour sur C News, une des chaînes télé, soit dit en passant, de Vincent Bolloré, avec Canal+, C8, OCS etc., ont le mérite de la clarté. En fait il ne fait que répéter le discours que la bourgeoisie française et ses serviteurs de droite ou sociaux-démocrates tiennent depuis toujours. Demandez aux responsables des partis établis (LREM, LR, PS, RN, EELV...) aux côtés de qui ils sont sur les événements historiques suivants : 1914-1918, une des plus grandes boucheries du XXe siècle, sont ils du côté de Foch, Joffre, Pétain et autre Clémenceau, du côté des impérialismes qui sont les seuls responsables de Première lguerre mondiale ? Ou du côté des mutins de 1917, des pacifistes, des révolutionnaires qui dénoncent la guerre " où l'on (…) Lire la suite »
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Zemmour révolutionne l’histoire (en dix leçons à suivre sur . . . . . cnews)

Gérard NOIRIEL

« Foucault révolutionne l’histoire ». Ce livre de Paul Veyne a été l’un des textes phare de l’épistémologie historique des années 1970. A cette époque Michel Foucault, philosophe et historien, était unanimement considéré comme l’un des plus grands intellectuels français. Certes, le Figaro lui préférait Raymond Aron, un autre professeur du Collège de France. Mais qu’on soit de droite ou de gauche, tout le monde partageait alors l’idée qu’un intellectuel digne de ce nom devait sa réputation à l’oeuvre qu’il avait produite dans le domaine spécialisé qui était le sien (l’histoire, la philosophie, la littérature, etc.). Aujourd’hui, le grand intellectuel du Figaro s’appelle … Éric Zemmour. Le journaliste #Alexandre_Devecchio présente son dernier livre comme une « méditation puissante et profonde sur l’Histoire » et il ajoute : « avec Destin français, Zemmour montre à tous ceux qui voulaient le réduire au rôle de polémiste champion du buzz qu’il est bien plus que cela : un intellectuel et un écrivain » (Alexandre Devecchio, « L’Algérie, Drancy… Éric Zemmour se livre sur son passé », FigaroVox, 07/09/2018).

Le grand penseur du Figaro veut lui aussi « révolutionner l’histoire » puisque son but est explicitement de mettre un terme à la domination qu’exerce « la mafia » des historiens « déconstructeurs » qui « tiennent les manettes de l’Etat », cumulant « titres et postes », et qui ont « un droit de vie et de mort sur la nation elle-même » parce qu’ils ont repris à leur compte la stratégie décrite par Georges Orwell dans 1984 : « qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé (Destin français, p. 37). Pour mieux comprendre en quoi consiste cette nouvelle « révolution », je vais vous la présenter en dix leçons à partir des trois livres qu’Eric Zemmour a publiés sur l’histoire de France : Mélancolie française (Mel, 2010), Le Suicide français (Sui, 2016) et Destin français (Destin, 2018). Leçon 1 : Maurras et Bainville, deux grands historiens injustement dénigrés. Vous aviez cru Marc Bloch quand il s’attaquait aux idéologues d’extrême droite comme (…) Lire la suite »
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Eric Zemmour à Najran ou un décliniste sur le déclin

Victor- JRCF

Tout entrepreneur petit-bourgeois le sait : la concurrence est rude sur le marché, et il faut toujours savoir « innover », « se renouveler » pour survivre. En bon petit entrepreneur « intellectuel », Zemmour sait qu’il doit agir de même pour tenter de faire vivre son petit business.

Mais cela fait bien longtemps que Zemmour ne sait plus innover. [1] Alors, pour continuer d’exister dans le microcosme médiatique, il doit aller toujours plus loin dans l’outrance. Il n’a rien de nouveau à dire ? Ce n’est pas grave, il le dira de façon encore plus grossière. Comme un ancien chanteur à succès qui veut faire son come-back, Zemmour tente le tout pour le tout. Son discours inaugural à la « convention de la droite » le 28 septembre dernier est à ce sujet édifiant : pour se prendre les pieds dans le tapis de ses idées, Zemmour n’a pas son pareil. Pour être immédiatement contredit par l’Histoire, c’est un artiste : on a rarement porté le ridicule à un tel niveau. Comme le disait le philosophe Dominique Pagani, un concept à les mêmes propriétés qu’un sous-vêtement : il ne doit être ni trop – sinon il est impossible de l’enfiler à quoi que ce soit ; ni trop large – sinon il tombe aux pieds de celui qui essaie de le porter. En la matière, Eric Zemmour s’est, comme dans (…) Lire la suite »

Zemmour, l’incendiaire islamophobe

Coordination contre le Racisme et l'Islamophobie - CRI

Avec ses pseudos-théories, Eric Zemmour cherche depuis déjà bien longtemps à donner un fond idéologique à l’islamophobie, en voulant rendre présentable un discours qui n’est en fait que celui de la haine et de l’obscurantisme.

Les propos tenus dans le Corriere della Sera du 30 octobre 2014 prennent place dans une dérive très dangereuse pour la société française, car Eric Zemmour vise à donner des arguments aux pires xénophobes, encourageant à des actes qu’il serait dans l’impossibilité totale de contrôler. C’est le mécanisme même de l’incitation à la haine, et c’est en cela que nous ne pouvons rester sans réaction devant ces propos. Grace à l’irresponsable soutien des médias qui, pendant des années, ont accordé complaisamment des tribunes à ce chauffard de la pensée – déjà condamné pour incitation à la haine raciale – ces théories font des ravages dans la société française, qu’Éric Zemmour appelle à se préparer à une guerre civile contre les musulmans. Ces propos, qui n’ont plus rien à voir avec les idées mais résultent du discours de haine, méritent une réponse judiciaire. La Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI) a demandé à son avocat maitre Gilles Devers d’étudier les actions qui (…) Lire la suite »
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Grandeur et décadence d’un journaliste dans la foule

Salim METREF
Dans un célèbre film d’Elia Kazan, on voit se superposer deux séquences sublimes, un animateur de télévision extrêmement populaire qui aura sous l’effet conjugué de l’alcool et d’un ego démesuré dépassé toutes les limites et défrayé la chronique quitter son studio pour emprunter l’ascenseur et rejoindre le rez-de-chaussée sans savoir qu’au même instant une femme dans la tourmente et la douleur va provoquer sa chute implacable et révéler à la face du monde sa personnalité controversée. Ce film rend bien compte de ce qu’il ne faut surtout pas faire lorsque l’on n’a plus la tête sur les épaules et pose à sa manière la question des limites à la liberté d’expression, des lignes rouges infranchissables ou qu’il serait malvenu d’essayer de franchir mais également celle de la légitimité ou de l’illégitimité de prétendre rendre justice soi-même ou de se venger sous l’effet de la colère, de l’indignation ou de l’incompréhension . Ainsi Eric Zemmour en cinéphile pourtant averti n’aura (…) Lire la suite »