Il est notoire que les animaux, même les plus belliqueux, défendant à coups de griffes, de tête ou de cornes leur territoire, terminent rarement leurs élans avec le décès d’un des combattants. Ce n’est pas le cas des humains.
On s’attendrait à des manifestations de grande ampleur à Londres et à Madrid, ainsi qu’à des prières émanant de toutes les communautés religieuses pour demander au ciel et à la terre leur prompt rétablissement, ainsi qu’il est est pour Hugo Chavez au Vénézuéla. Mais c’est vrai qu’ils ne sont que rois et reine, survivants d’une révolution (changement de régime) qui a apporté Liberté, Égalité et Fraternité entre tous les hommes, et qu’ils "ne gouvernent pas", contrairement aux apparences, et contrairement à un président élu et réélu par son peuple. Cependant, apparemment, ils ne sont pas encore victimes de l’"austérité" préconisée par le FMI comme "remède" à la "crise".