L’Australie a subi une catastrophe sans précédent en raison d’incendies dévastateurs. 500 millions d’animaux auraient été tués par les feux, 24 personnes sont mortes, des milliers d’autres ayant dû fuir leur habitation ont été poussées sur les routes, 5,9 millions d’hectares ont été détruits soit plus de deux fois la Belgique. Les causes n’en sont pas uniquement climatiques même si, de toute façon, le climat lui-même est déréglé en raison d’un productivisme humain poussé à son paroxysme. Malheureusement, cette catastrophe en Australie est révélatrice d’un problème qui a atteint un niveau de gravité sans précédent. Elle reflète cette réalité que l’unité de l’homme et de la nature s’est effondrée sur l’autel du profit capitaliste. Dans cet article, nous reviendrons sur la destruction de notre planète dont la cause est un mode de production qui démontre tous les jours son incapacité, son obsolescence et les désastres qui lui sont inhérents.
II a souvent été écrit dans nos colonnes que Le Grand Soir, site d’information militante alternative, se veut rassembleur, donc tolérant, donc ouvert, donc réticent à publier des polémiques entre les différentes composantes de la gauche. En effet, un courant d’idée, en prouvant son excellence par des démonstrations argumentées peut, sans agresser, prouver a contrario que les autres ont tort, sans même avoir à les nommer.
Il faut d’abord combattre l’idée biblique, coranique, etc. que l’homme a péché contre la nature, création intangible de Dieu, et qu’il devrait donc renoncer à l’idéal prométhéen pour rentrer dans le sein de Gaïa ou de la Pachamama.