Voulez-vous soulever une vague mondiale d’indignation contre un pays ? Vous affirmez que les hommes y sont massivement emprisonnés et torturés, voire exécutés en catimini, que les femmes y sont stérilisées de force et qu’on y supplicie les enfants. C’est ce que vient de faire, ce que fait, ce que va continuer de faire la presse mondiale, agissant en porte-voix de quelques journaux états-uniens inspirés en sous-main par des officines de la Maison Blanche.
Jean-Paul Sartre, fondateur de Libération : « … les mots, comme dit Brice-Parain, sont des “pistolets chargés” » (« Qu’est-ce que la littérature ? »). Et d’ajouter que « parler c’est tirer ».
Le numéro du 1er décembre de Courrier international annonçait en « une » que Cuba était libérée et proposait un éditorial dont le titre affichait toute la neutralité, tout le désir d’objective information, toute la délicatesse qu’on peut attendre de celui qu’il faut bien présenter d’emblée comme un fieffé menteur. Je vais en faire la démonstration.
Cet article est un redoutable décryptage des enfumages médiatiques, des manipulations, voire des purs mensonges destinés à un public français à partir de situations dans des pays lointains.
Avec une précision chirurgicale, une profusion de sources irréfutables, l’auteur met en cause Le Courrier International, Le Monde, Libération que le grand public prend pour des médias insoupçonnables.
La plus récente tromperie voulait convaincre que les dirigeants vénézuéliens sont compromis (comme tout le monde !) dans le scandale d’HSBC. L’article qui suit est une leçon de journalisme et une fessée administrée à ceux qui, trop attachés à une cause, en oublient de respecter leurs lecteurs.
Le Grand Soir
Le Courrier International (groupe Le Monde, Télérama, la Vie...), hebdomadaire de l’oligarchie médiatique se fend d’un dossier qu’aurait pu publier le Monde Diplomatique. Un lecteur ébahi et charmé nous en fait part ci-dessous. Heureuse surprise en effet.
A la suite de l’article, vous trouverez une note du Grand Soir qui replace les choses dans leur contexte.
Merci au lecteur qui nous a envoyé cet article surprenant de bienveillance pour un président « normal » qui est tout le contraire de François Hollande.
LGS.