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Thème : Courrier International

Une campagne mondiale débridée. Plus c’est gros, mieux ça passe

Le dernier des Ouïghours et les derniers des journalistes

Maxime VIVAS

Voulez-vous soulever une vague mondiale d’indignation contre un pays ? Vous affirmez que les hommes y sont massivement emprisonnés et torturés, voire exécutés en catimini, que les femmes y sont stérilisées de force et qu’on y supplicie les enfants. C’est ce que vient de faire, ce que fait, ce que va continuer de faire la presse mondiale, agissant en porte-voix de quelques journaux états-uniens inspirés en sous-main par des officines de la Maison Blanche.

Qu’il n’y ait pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours importe peu. Il suffit de prétendre, d’affirmer. L’information circule, les journaux se lisent entre eux, les politiques s’en mêlent. C’est faux mais plausible : Chine insondable, Chinois impénétrables derrière la fente de leurs yeux. Vous me suivez bien, vous qui êtes pour la plupart normaux, pardon : blancs ? Bruno Le Maire et Clémentine Autain sont indignés et le font vertueusement savoir. C’est tout mensonge, mais le mal est fait. Ce n’est qu’après la destruction de l’Irak et après des centaines de milliers de morts innocents que toute la presse concède que les informations sur les couveuses débranchées au Koweit par les soudards de Saddam Hussein étaient inventées, que la fiole brandie par Colin Powell à l’ONU contenait du pipi de son chat ou du sable de sa litière ou de la poudre de perlimpinpin et non des Armes de Destruction Massives qui risquaient d’avoir raison des USA, de la (…) Lire la suite »
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Les coupe-jarrets formés par Libération arriveront-ils à assassiner Sartre à Caracas ?

Vladimir MARCIAC

Jean-Paul Sartre, fondateur de Libération : « … les mots, comme dit Brice-Parain, sont des “pistolets chargés” » (« Qu’est-ce que la littérature ? »). Et d’ajouter que « parler c’est tirer ».

Tal Cual est un journal vénézuélien qui fut capable de traficoter une photo sur sa première page pour que ses lecteurs (et toute personne passant devant les kiosques) voient Chavez brandir un pistolet à une tribune. Dans la photo d’origine, il offrait un bouquet de fleurs. Cependant, si vous voulez savoir ce qui se passe au Venezuela, rien de mieux que Tal Cual, si l’on en croit Courrier International, hebdomadaire français qui traduit et publie des articles piochés dans la presse étrangère, de préférence de droite, voire fasciste, voire putschiste, en faisant croire que c’est de l’info. Le poids des mots tronqués, le choc des photos truquées. Choisir Tal Cual comme source pour le Venezuela, c’est choisir Pinocchio comme correspondant en Italie, Goebbels pour l’Allemagne, Jean-Michel Aphatie pour l’affaire Cahuzac, Alexandre Benalla pour les tribulations de passeports diplomatiques, de coffres-forts à roulettes et de pistolets à eau chargés à balles réelles. Qu’est-ce que (…) Lire la suite »
Le credo enfumeur d’un journaliste engagé et de ses comparses

Une nouvelle abjection de Jean-Hébert Armengaud, du Courrier international *

Vladimir MARCIAC

Le numéro du 1er décembre de Courrier international annonçait en « une » que Cuba était libérée et proposait un éditorial dont le titre affichait toute la neutralité, tout le désir d’objective information, toute la délicatesse qu’on peut attendre de celui qu’il faut bien présenter d’emblée comme un fieffé menteur. Je vais en faire la démonstration.

L’abjection éditoriale, signée du rédacteur en chef, Jean-Hébert Armengaud, est titrée : « Fidel Castro : la momie est morte ». Tout le reste est de ce niveau. Cet homme participe activement au discrédit des médias et il œuvre inconsciemment à la future disparition d’un hebdomadaire en déclin (1) dont il est devenu le rédacteur en chef après avoir, naguère, semé ses mensonges dans Libération où il fut Chef adjoint du service étranger. Ses mensonges ? Vous voulez parler, minimiserez-vous, d’articles dont l’orientation politique est différente de la vôtre. Que nenni ! Je parle de mensonges. Vous allez découvrir (ou vérifier) ce que toute lacune dans la déontologie, toute absence de sens moral, tout mépris envers le lecteur, toute l’arrogance de celui qui écrit sans risquer d’être contredit par son lectorat et ses confrères, peuvent donner dans nos médias. Sans être contredit ? Pas tout à fait. Il y a Le Grand Soir, Acrimed (voir ICI l’irréfutable article d’Henri Maler) et (…) Lire la suite »
Décryptage méticuleux d’une série de mensonges dont les historiens souriront demain

« Courrier international », le produit offshore du « Monde »

Thierry DERONNE

Cet article est un redoutable décryptage des enfumages médiatiques, des manipulations, voire des purs mensonges destinés à un public français à partir de situations dans des pays lointains.

Avec une précision chirurgicale, une profusion de sources irréfutables, l’auteur met en cause Le Courrier International, Le Monde, Libération que le grand public prend pour des médias insoupçonnables.

La plus récente tromperie voulait convaincre que les dirigeants vénézuéliens sont compromis (comme tout le monde !) dans le scandale d’HSBC. L’article qui suit est une leçon de journalisme et une fessée administrée à ceux qui, trop attachés à une cause, en oublient de respecter leurs lecteurs.

Le Grand Soir

Lorsque la Guerre Froide cèdera la place à l’équilibre multipolaire, les historiens souriront en étudiant la propagande médiatique déployée autour de la démocratie participative la plus avancée de l’Amérique Latine. D’un Paulo Paranagua (Le Monde) écrivant que Chavez avait nui à l’unité latino-américaine au moment précis où l’ensemble des gouvernements, organismes multilatéraux et mouvements sociaux du continent saluaient l’œuvre du principal artisan de l’unité (1), à un François-Xavier Freland expliquant pourquoi des millions de vénézuéliens saluaient la dépouille mortelle du « dictateur » Chavez : « oh vous savez il y a beaucoup de curieux » (2). Sans oublier ce Libération de 2006 où Jean-Hébert Armengaud, actuel rédacteur en chef de Courrier International, coupa et remonta un discours du président bolivarien pour prouver qu’il était antisémite (3). Cette campagne lancée par le « Guysen Israël News » et relayée par la section argentine du Centre Wiesenthal, fut démontée le 11 (…) Lire la suite »
Medias : le Courrier International sort du lot (un p’tit tour et puis s’en va ?)

Enfin une « une » de média … « intelligente » !

Chien Guevara

Le Courrier International (groupe Le Monde, Télérama, la Vie...), hebdomadaire de l’oligarchie médiatique se fend d’un dossier qu’aurait pu publier le Monde Diplomatique. Un lecteur ébahi et charmé nous en fait part ci-dessous. Heureuse surprise en effet.

A la suite de l’article, vous trouverez une note du Grand Soir qui replace les choses dans leur contexte.

Merci au lecteur qui nous a envoyé cet article surprenant de bienveillance pour un président « normal » qui est tout le contraire de François Hollande.

LGS.

Le courrier international de cette semaine fait sa une avec ce titre : « Uruguay : le vrai président normal », avec juste en dessous « Pepe Mujica a fait de son pays un laboratoire politique qui séduit la presse sud-américaine ». Voici l'intro de ce dossier du courrier : « L'élection, en 2009, de José Mujica, deuxième président de gauche de l'histoire de l'Uruguay, ce petit pays souvent en avance sur son temps, aurait pu passer quasi inaperçue. Ce n'est pas le premier dirigeant de la région à ne pas appartenir au sérail politique. Et la presse tant latino-américaine qu'internationale l'a longtemps ignoré. Mais ce vieux guérillero rescapé des cachots de la dictature a une vraie particularité : il semble insensible aux sirènes du pouvoir, ­cultive son quotidien d'« homme normal », en refusant tout protocole et 90 % de son salaire présidentiel et en continuant à vivre dans sa ferme. Il dit ce qu'il pense - au grand dam de ceux qui souhaiteraient un président avec plus de (…) Lire la suite »

Courrier International dégaine plus vite que son ombre... et nous donne le ton.

Maxime VIVAS
Poutine et Chavez, de drôles de démocrates Les deux coups d' état du 2 décembre. (Courrier International, N° 891, 29 novembre 2007) Mardi 5 décembre 2007. Hugo Chavez emportant avec un pourcentage croissant toutes les élections au Venezuela depuis 1998 dans un climat médiatique hostile, chacun avait prévu qu'il emporterait ce référendum du 2 décembre. Patatras ! il le perd, ne conteste pas le résultat (serré), félicite aussitôt l'opposition, l'invite à jouer désormais le jeu de la démocratie qui peut lui profiter. Imprimé trop tôt, Courrier International donne le ton de ce qui allait être, s'il avait gagné, le bourrage de crâne musclé et planétaire contre le nouveau dictateur brandissant une Kalachnikov fournie par la Russie de Poutine (en arrière plan car moins dangereux pour l'humanité). En page intérieure, sous le titre musclé « Des coups d'Etat en forme de plébiscites », Philippe Thureau-Dangin (retenons le nom de ce visionnaire objectif et sagace observateur) écrit (…) Lire la suite »