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Thème : Commune de Paris

De la réhabilitation de la Commune de Paris cette « tentative totalitaire, putschiste » et « idéologie qui cherche à imposer, au détriment de l’individu, son ordre ».

Smail HADJ ALI

Il y a un peu plus de deux semaines, le mardi 29 novembre 2016, les parlementaires ont approuvé à la majorité un texte, présenté par le groupe socialiste, « proclamant ... la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris ».

La résolution « juge nécessaire que soient mieux connues et diffusées les valeurs républicaines portées(1) par les acteurs de la commune de Paris de 1871 » et « Souhaite que la République rende honneur et dignité à ces femmes et ces hommes qui ont combattu pour la liberté au prix d’exécutions sommaires et de condamnations iniques ». Relents versaillais et chouannerie oblige, la droite proteste. L’extrême droite n’est pas en reste. Il aura donc fallu près d’un siècle et demi pour que le pays qui se réclame des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité réhabilite, sans audace, les femmes et les hommes qui, 72 jours durant, ont appliqué, pratiqué, généralisé, vécu et partagé authentiquement ces principes, justifiant ainsi la devise : « Paris a hissé le drapeau de l’humanité ». Cette « réhabilitation » très tardive, ne soldera toutefois pas « l’indicible infamie » que fut la mise à mort de Paris libre par une bourgeoisie capitularde, cruelle et haineuse. Pour avoir défendu (…) Lire la suite »

Hier, aujourd’hui, demain, Vive la Commune ! – 18 mars 2016 : 145ème anniversaire de la Commune de Paris

Georges GASTAUD, Jean-Pierre HEMMEN

Il y a cent quarante-cinq ans, refusant de remettre au capitulard versaillais Thiers les canons de la Garde nationale, les travailleurs parisiens qui défendaient Paris contre l’assiégeant prussien, déclenchaient l’insurrection de la Commune de Paris

La Commune dans le droit fil de l’histoire nationale La Commune de 1871 ne sortait pas du néant. Elle portait en elle l’ardent souvenir de la Commune révolutionnaire de 1793, qui avait été l’aile marchante de la Révolution française et l’ultime bastion robespierriste quand l’Incorruptible fut renversé par les conjurés corrompus de Thermidor. Et même si la Commune de 1871, œuvre du prolétariat émergent et annonciatrice des révolutions prolétariennes à venir, fut un évènement irréductiblement neuf, le lointain écho des insurrections populaires parisiennes passées continuait de résonner profondément en elle ; celui de février 1848 (élément déclencheur du Printemps des peuples d’Europe) et des barricades ouvrières noyées dans le sang de juin 1848 ; mais aussi des Trois Glorieuses de 1830 (célébrées par le tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple). Sans oublier, par-delà Gracchus Babeuf et sa Conspiration pour l’Egalité (1796), les journées révolutionnaires du 14 juillet 1789 (…) Lire la suite »