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Thème : Chelsea (Bradley) Manning

Sur l’Afghanistan, Bradley/Chelsea Manning...

Une entrevue avec Julian Assange (The Nation)

Chris HEDGES

NDT : Cet article date de mai 2013. L’Afghanistan y est abordé. Encore une fois, on remarquera combien de choses étaient déjà connues à l’époque et ont été tues par la presse institutionnelle.

8 mai 2013 - Londres - Une infime partie du vaste réseau clandestin d'agences gouvernementales et de renseignements du monde entier qui se consacrent à la destruction de WikiLeaks et à l'arrestation de son fondateur, Julian Assange, apparaît à l'extérieur de l'immeuble de briques rouges de la rue Hans Crescent qui abrite l'ambassade de l'Équateur. Assange, le réfugié politique le plus connu au monde, se trouve dans l'ambassade depuis qu'on lui a offert l'asile en juin dernier. Des policiers britanniques vêtus de gilets en Kevlar noirs sont perchés nuit et jour sur les marches menant au bâtiment, et d'autres attendent dans le hall directement devant la porte de l'ambassade. Un officier se tient au coin d'une rue latérale qui fait face au grand magasin emblématique Harrods, situé à un demi-pâté de maisons sur Brompton Road. Un autre agent regarde par la fenêtre d'un immeuble voisin, à quelques mètres de la chambre d'Assange, à l'arrière de l'ambassade. Les policiers sont assis 24 (…) Lire la suite »

Un juge libère Manning après une tentative de suicide et inflige une amende de 256 000 dollars à ses partisans

Caitlin JOHNSTONE
Un juge fédéral a libéré de prison la lanceuse d'alerte Chelsea Manning après une tentative de suicide et un an derrière les barreaux, tout en lui ordonnant de payer plus d'un quart de million de dollars d'amende pour outrage au tribunal. Après avoir passé sept ans en prison dans des conditions draconiennes pour avoir dénoncé des crimes de guerre américains, Manning a été ré-emprisonnée il y a un an pour tenter de la contraindre à témoigner devant un grand jury lié à WikiLeaks et à son fondateur Julian Assange. Lorsque Manning a continué à refuser de témoigner sur la base d'une opposition de principe à la pratique injuste et corrompue des grands jurys secrets, elle a commencé à se voir infliger des amendes de 1 000 dollars par jour dans une tentative du juge Anthony Trenga pour la "contraindre" à témoigner. Ces amendes s'élèvent maintenant à 256 000 dollars, car Trenga ordonne finalement sa libération, déclarant que "les affaires du Grand Jury 19-3 sont terminées" et que "la (…) Lire la suite »

Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, nous vous sommes tous redevables !

Luk VERVAET

Message de solidarité du Comité Free Ali Aarrass, Bruxelles, Place Julian Assange, 29 janvier 2020

Merci à l’artiste Davide Dormino, merci au Comité Free Assange Belgium d’avoir organisé des dizaines d’actions pour Julian Assange à Bruxelles, merci à toutes les organisations qui se sont engagées pour nous permettre d’accueillir ces trois sculptures à Bruxelles. Je vous parle au nom du Comité Free Ali Aarrass. Ali Arras qui, dans une de ses dernières lettres, écrit : « Nous devons être parmi ces hommes qui pendant des siècles ont été à l’image de l’arbre privé à la fois d’air et de racines. Ce n’est pas la première fois que des hommes auront joué ce rôle dans la cristallisation de la conscience et de l’espoir. Et cela malgré la répression, la prison ou le bannissement quand ils n’ont pas choisi l’exil ». Ali Aarrass ne vous connaît pas, il ne sait pas que vos statues sont ici ; dans sa cellule d’isolement il est coupé du monde, il ne peut ni recevoir de courrier, ni écrire une lettre. Vous ne connaissez pas Ali Aarrass. Et pourtant, il y a bien des liens entre vous. Au (…) Lire la suite »

Au lieu d’attaquer Wikileaks, il faut corriger ce que l’organisation a révélé (Stars and Stripes)

Ann Wright
Note du traducteur : Cet article présente deux intérêts. 1) Il a été publié par le magazine de l'armée US. 2) Il date de 2011. L'ancien ministre de la Défense Robert Gates avait raison lorsqu'il a dit que les révélations de Wikileaks étaient "embarrassantes" et "gênantes". Une telle évaluation – comme pour tant d'autres représentants du gouvernement – résulte de l'ampleur du non-dit. Car ces révélations ne sont pas seulement embarrassantes. Elles contiennent aussi des preuves d'actions et de politiques gouvernementales qui constituent un abus de pouvoir et qui violent les normes internationales en matière de droits de la personne auxquelles nous, Américains, sommes attachés. Par exemple, grâce aux informations provenant des documents de WikiLeaks, le public est maintenant au courant de "FRAGO 242" - un ordre officiel de ne pas signaler les preuves d'abus de prisonniers par les forces de sécurité irakiennes. Cette politique viole la Convention des Nations Unies contre la (…) Lire la suite »

Manning, Assange : Lettre ouverte à Kumi Naidoo, Secrétaire général d’Amnesty International

Cher M. Naidoo, Nous vous écrivons pour exhorter Amnesty International à publier une déclaration sur la position de l'organisation concernant la situation de Julian Assange. Comme vous vous en souvenez peut-être, en février 2013, le Forum économique mondial a publié une vidéo intitulée "Les ONG en tant que nouveaux modèles pour le XXIe siècle " (i). Lors du forum, plusieurs représentants de diverses organisations ont discuté des responsabilités et des obligations des ONG. Vous étiez également parmi les invités, alors, comme directeur exécutif de Greenpeace. Trente minutes après le début de la discussion (ii), le modérateur a fait un commentaire dédaigneux à propos de Julian Assange et de son organisation WikiLeaks, et la seule personne qui semblait avoir le courage ou la vigilance d'intervenir, était vous. En disant qu'il serait inapproprié de ne pas répondre, vous avez poursuivi : "le but de WikiLeaks est un but que nous devons défendre, ...le fait que nos gouvernements (…) Lire la suite »

Chelsea Manning et la nouvelle Inquisition (TruthDig)

Chris HEDGES
Le gouvernement américain, déterminé à extrader et à juger Julian Assange pour espionnage, doit trouver un moyen de séparer ce qu'Assange et WikiLeaks ont fait en publiant des documents classifiés qui leur ont été communiqués par Chelsea Manning de ce que le New York Times et le Washington Post ont fait en publiant le même document. Aucune loi fédérale n'interdit à la presse de publier des secrets d'État. Cependant, les voler est un crime. C'est l'enjeu de la longue persécution de Manning, qui a été renvoyée en prison le 8 mars pour avoir refusé de témoigner devant un grand jury. Si Manning, un ancien soldat de l'armée de terre, admet qu'elle a reçu des instructions de WikiLeaks et Assange sur la façon d'obtenir et de transmettre le matériel divulgué, qui a révélé des crimes de guerre américains en Afghanistan et en Irak, l'éditeur pourrait être jugé pour vol de documents classifiés. Les poursuites contre les dénonciateurs du gouvernement ont été accélérées sous le gouvernement (…) Lire la suite »

Chelsea Manning emprisonnée de nouveau pour la contraindre de témoigner contre WikiLeaks

Caitlin JOHNSTONE
Après avoir été emprisonnée pendant sept ans dans des conditions draconiennes qui l'ont conduite au suicide à deux reprises, la dénonciatrice Chelsea Manning a de nouveau été jetée derrière les barreaux pour avoir défendu la transparence gouvernementale. Manning a été emprisonnée pour outrage à la cour après avoir refusé de témoigner devant un grand jury lié à Assange et WikiLeaks, en déclarant qu'elle 'acceptera tout ce que vous me ferez subir'. 'Le juge a dit qu'elle restera en prison jusqu'à ce qu'elle témoigne ou jusqu'à ce que le grand jury ait terminé son travail ', rapporte AP. 'Chelsea peut être incarcérée pour le reste du grand jury [jusqu'à 18 mois], et le mandat du grand jury peut être prolongé de six mois ', a déclaré Moira Meltzer-Cohen, avocate de Manning, à Business Insider. « Notez que l'emprisonnement de Manning n'est pas une 'punition', a tweeté WikiLeaks. Elle a été formellement emprisonnée pour la 'contraindre' à témoigner contre nos journalistes (dont (…) Lire la suite »

La traque des lanceurs d’alerte

Stéphanie Gibaud
Préface de Julian Assange Les lanceurs d’alerte défrayent l’actualité depuis une dizaine d’années. Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange sont révélateurs des méthodes utilisées pour faire craquer ceux qui ont le courage de parler des dysfonctionnements et des dérives de notre société. Pourtant, ces héros sont devenus des parias. Leur vie est un enfer. Snowden est réfugié en Russie, Assange dans une ambassade, Manning était en prison, Stéphanie Gibaud et bien d’autres sont dans une situation précaire, attaqués dans des procès sans fin et lâchés par les Etats. À travers des exemples concrets en France et à l’étranger, l’auteur détaille la vie d’une cinquantaine de lanceurs d’alerte et les raisons pour lesquelles les États, hommes et femmes politiques, l’institution judiciaire, l’Europe et les entreprises veulent leur peau. Essais - documents, Voix d'alerte Themes : Etranger, Justice, Lobby, Politique Pagination : 304, ISBN : 978-2-31500-813-1 Prix 19,90 (…) Lire la suite »

Chelsea Manning par elle-même. (Amnesty International)

Chelsea Manning

A l’heure où l’on essaie de faire taire à tout prix la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, après sa tentative de suicide du 5 juillet 2016 suite à ce que l’ONU a qualifié d’actes de torture, par la menace juridique d’isolement définitif pour le restant de sa peine (30 ans), il importe plus que jamais de faire entendre et de diffuser sa parole. Amnesty International UK lui a consacré un podcast de sa série ’In Their Own Words’ (consacrée aux histoires des militants pour les droits humains dans le monde entier) en février 2016 : l’essentiel de sa transcription, traduite ici, peut y contribuer. Elle y raconte par lettre sa vie en prison, mais parle aussi de son histoire, ce qui a fait d’elle ce qu’elle est devenue et ce qui lui a fait faire ce qu’elle a fait.

J’ai passé mon enfance à Crescent, dans l’Oklahoma. C’est une toute petite ville, remarquable surtout par son nombre incroyable d’églises : je n’oserais même pas avancer un chiffre. Un de ces endroits amicaux où tout le monde se connaît, et où il n’est pas rare qu’on n’ait jamais franchi les frontières de l’Etat. Je n’avais pas la vie facile. Mon père voyageait beaucoup pour ses affaires, je passais donc la plupart de mon temps avec ma mère et ma sœur. Malheureusement, mes parents buvaient beaucoup, et tous deux pouvaient se montrer violents. Mais ma sœur m’a beaucoup aidée. Elle a été un exemple pour moi dans des temps difficiles. Ayant peu d’occasions de socialiser, je me suis naturellement intéressée aux ordinateurs, qui me servaient à la fois de parents et de babysitters, et vers 1997 j’ai commencé à explorer l’Internet et à faire mes propres sites web. J’étais surtout motivée par un mélange de curiosité et de solitude. Je me souviens n’avoir eu personne pour m’aider à y (…) Lire la suite »

Interview de Chelsea Manning, le lanceur d’alerte de wikileaks

Amnesty International

Chelsea Manning purge une peine de 35 ans de prison pour avoir communiqué des informations confidentielles du gouvernement américain au site Internet Wikileaks. Depuis sa cellule du Kansas (États-Unis), Chelsea l'affirme : lorsqu'on a la possibilité de s'exprimer haut et fort contre l'injustice, on ne doit pas manquer cette occasion.

Amnesty International : Pourquoi avez-vous décidé de communiquer des documents sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan ? Chelsea Manning : Ces documents étaient importants parce qu'ils portaient sur deux conflits anti-insurrectionnels liés entre eux, racontés en temps réel sur le terrain. L'humanité n'avait jamais eu accès à des données aussi complètes et détaillées sur la réalité de la guerre moderne. Quand on réalise que les coordonnées géographiques citées représentent un endroit qui existe et où vivent des gens, que les dates appartiennent à notre histoire récente, que les chiffres sont en fait des vies humaines – avec tout l'amour, l'espoir, les rêves, la haine, la peur et les cauchemars que cela implique –, il est difficile d'oublier l'importance de ces documents. Quelles conséquences pensiez-vous que cette décision pourrait avoir pour vous ? En 2010, j'étais beaucoup plus jeune. Les conséquences me semblaient très vagues. Je m'attendais au pire, mais je ne me rendais (…) Lire la suite »