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Thème : Cancer

Athènes : un hôpital suspend les chimiothérapies

kinisienergoipolites
L’Association Médicale d'Athènes a dénoncé l'annulation des chimiothérapies programmées la semaine passée à l’hôpital Laiko en raison du manque de médicaments. Selon les responsables de l’hôpital, les patients atteints du cancer ont été prévenus que les thérapies prévues étaient annulées en raison du manque de médicaments oncologiques. Ils déclarent :« Le report des thérapies peut avoir une conséquence défavorable sur leurs résultats et constitue de toute manière une violation des bonnes pratiques scientifiques.. Cela ajoute aussi une grande souffrance au groupe fragile des patients atteints du cancer qui viennent, pour beaucoup, de la province pour suivre leur thérapie. Cette situation inacceptable ne peut pas durer. » Au cours de l'année dernière, le personnel soignant et les malades ont informé l' Association Medicale d'Athènes,comme le souligne son président, de sérieux manques qui rendent problématique le fonctionnement des hôpitaux et mettent les malades en danger. (…) Lire la suite »
Des taux de cancer de la thyroïde des moins de 18 ans multipliés par 50

A Fukushima, bilan d’une situation sanitaire inquiétante

Cécile Asanuma-Brice
Tant est grand l’irrationnel en cet affaire et par-delà les contradictions qui dépassent l’entendement, simultanément à l’annonce des résultats du groupe de recherche INWORKS (Ionising radiation and risk of death from leukemia and lymphoma in radiation-monitored workers) selon lesquels le risque de mortalité par leucémie ou myélome multiple des travailleurs de centrales nucléaires après exposition à des faibles doses est désormais avéré[1], le gouvernement japonais, avec l’aval de l’AIEA[2], a relevé les doses acceptables pour les travailleurs du nucléaire de 100msv/an à 250 msv/an en cas d’urgence[3]. Pour rappel, cette même norme qui était à 20 msv/an avant l’explosion de la centrale de Tepco - Fukushima Dai ichi a été réhaussée à 100 msv/an après l’accident (pour les travailleurs du nucléaire) et à 20 msv/an pour la population civile. Suite au réhaussement de la norme, lors du seul mois d’août 2015, on compte trois décès parmi les travailleurs de la centrale nucléaire de (…) Lire la suite »

Risques toxiques : comment les cancers des ouvriers sont occultés par les industriels

Nolwenn WEILER

Souvent convoquée pour énoncer des vérités indiscutables, la science n’est pas neutre. Depuis 50 ans, elle participe même activement au développement incontrôlé des risques industriels : amiante, nucléaire, pesticides ou perturbateurs endocriniens. C’est ce que révèle le livre La science asservie. Santé publique : les collusions mortifères entre industriels et chercheurs, écrit par Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l’Inserm et spécialiste des questions de santé au travail. Elle y défend aussi une autre conception du travail scientifique, ancré dans la réalité des ouvriers, premières victimes des risques industriels. « En 1984, un ouvrier avait quatre fois plus de risques de mourir d’un cancer qu’un cadre supérieur. En 2008, ce risque est dix fois plus élevé », explique-t-elle. Entretien.

Basta ! : Quand, lors de votre carrière scientifique, avez-vous été confrontée pour la première fois aux collusions entre industriels et chercheurs ? Ce livre est issu de deux parcours de chercheurs, le mien bien sûr, mais aussi celui d’Henri Pézerat, décédé en 2009, qui fut directeur de recherche au CNRS dans le domaine de la toxico-chimie des minéraux. Il fut le premier chercheur à identifier les mécanismes de toxicité des fibres d’amiante et de bien d’autres poussières minérales. Dès les années 1980, nous étions convaincus l’un et l’autre, de la nécessité d’être à l’écoute d’une demande – implicite ou explicite – émanant de collectifs ouvriers aux prises avec les risques du travail, pour élaborer des recherches utiles à l’amélioration des conditions de travail. Nous ne savions pas alors à quel point la recherche en santé publique était dominée par les intérêts – lucratifs – des industriels et du patronat. Ce poids des industriels a permis la définition d’une dose seuil pour (…) Lire la suite »

Cancers de l’enfant : la gauche manque à l’appel

Corinne VEDRENNE

Chaque année, 500 enfants et adolescents décèdent d’un cancer en France. C’est leur première cause de décès par maladie. Les « progrès » régulièrement évoqués (le taux de guérison sur 10 ans – qui signifie qu’un enfant atteint d’un cancer est encore vivant 10 ans après son diagnostic – est passé de 30% en 1970 à plus de 70%) cachent une réalité peu connue : seuls les enfants pouvant être soignés avec des traitements initialement destinés aux adultes sont mieux guéris.

Pour les enfants les moins « chanceux », les traitements proposés sont souvent « palliatifs », en d’autres termes un accompagnement de fin de vie. Pourtant, les moyens alloués à la recherche – notamment par les firmes pharmaceutiques – sur ces cancers pédiatriques sont dérisoires. Que faire alors ? Interpellé sur le sujet par l’association Eva pour la vie (créée en hommage à Eva, une petite fille balayée en 7 mois par une tumeur cérébrale, alors qu’elle n’avait même pas 8 ans), le député UDI Jean-Christophe Lagarde s’est emparé du sujet, l’estimant à juste titre prioritaire. Il a ainsi déposé, en juin dernier, une proposition de loi dédiée au financement de la recherche sur les cancers pédiatriques : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1187.asp Une centaine de députés l’ont cosignée mais aucun socialiste, pour des raisons plus qu’insupportables … Les enfants, grands oubliés de la recherche On compte plus de 60 types de cancers pédiatriques existants. Si (…) Lire la suite »