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Thème : Biocarburants/Agrocarburants

Les biocarburants ne sont pas moins polluants que l’essence

gerome

Seuls très peu de biocarburants présentent un bilan écologique global meilleur que l’essence, selon une nouvelle étude de l’EMPA, de la station Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) et de l’institut Paul Scherrer (PSI) qui ont actualisé les critères établis en 2007.

Au cours des dernières années, la demande en biocarburants "présumés écologiques" a nettement augmenté dans le monde entier, de même que leur culture, a indiqué lundi le Laboratoire fédéral suisse d'essai des matériaux et de recherche (EMPA). De nouvelles méthodes de production ont été développées pour la seconde génération de biocarburants et parallèlement, les experts en bilans écologiques ont affiné les méthodes d'évaluation de leur bilan environnemental. En 2007 déjà, l'EMPA était arrivé à la conclusion que les biocarburants ne sont pas forcément plus respectueux de l'environnement que les carburants fossiles. Certes, nombre d'entre eux produisent jusqu'à 30% de gaz à effet de serre en moins mais leur production et leur fabrication causent souvent des nuisances plus élevées que l'essence ou le diesel, en termes notamment d'hyperacidité des sols et d'eaux polluées par l'abus d'engrais. Sur mandat de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), l'équipe de Rainer Zah, de l'EMPA, a (…) Lire la suite »

La décroissance, préalable à toute intervention écologique ?

Metamag.fr

Peut-on être écologiste en 2013 ? C’est la question que pose Alban Vétillard, ingénieur Centralien, chef de projet dans l’aéronautique , dans un livre qui vient de paraître aux éditions Sang de la Terre qui a pour titre "Croissance et Ecologie, concilier l’homme avec la société de demain". Et qui s’interroge, nous interroge sur la finalité de l’écologie. La science des interactions entre l’homme et son milieu induit une utilisation rationnelle des ressources naturelles. Celles-ci ne sont pas infinies et la religion de la croissance ne peut aboutir qu’à leur épuisement. Notre collaborateur Hervé Montbard l’a rencontré.

Hervé Montbard : Vous publiez un essai sur l'incompatibilité entre une véritable pratique écologique et le dogme de la croissance, fût-elle verte. Vous vous heurtez à l'idée très répandue qui fait de la croissance la condition sine qua non de l'avenir du monde. Pourtant vous partagez l'idée tout aussi répandue qu'une vue écologique est indispensable à cet avenir. N'y a-t-il pas là une contradiction ? Alban Vétillard : L'idée de croissance économique est une idée récente et ce n'est que depuis les années 1950-1960 qu'elle s'est imposée comme un dogme. Son avantage est énorme et a permis de résoudre bien des problèmes dans les pays occidentaux, de la lutte des classes à l'espérance de vie, de la sécurité sociale à la retraite. Mais tous les progrès ont leurs contreparties et, passé un optimum, les améliorations apportées se font au détriment des facteurs environnementaux, énergétiques et sociaux. Il est donc important de savoir changer de modèle, « de logiciel ». Car si les constats (…) Lire la suite »
L’air, l’eau, la terre et la forêt étaient « bombardés avec des toxiques » par un pétrolier.

Les 30 000 indigènes et paysans qui ont réalisé l’impossible.

Martà­n Cúneo

Équateur : CHEVRON-TEXACO doit payer le plus grand dédommagement de l’Histoire.

Lors d’un procès, inédit dans le monde entier, en janvier 2012, la justice Équatorienne a confirmé la condamnation émise un an plus tôt : l’industrie pétrolière Chevron-Texaco est coupable d’avoir déversé des millions de tonnes de produits toxiques pour la forêt amazonienne et doit payer une facture de 19 200 000 000 de dollars, chiffre le plus élevé dans l’histoire des indemnisations prescrites par la justice.

Les avocats des 30 000 Indigènes et Paysans qui composent l'Assemblée des Victimes de Texaco, n'ont pas tardé à entreprendre des démarches pour recouvrer cette somme. Pas en Équateur, d'où l'entreprise américaine a retiré ses fonds il y a un moment, mais au Canada, au Brésil, en Colombie et en Argentine. C'est dans ce dernier pays que les démarches ont donné leurs premiers résultats. Le 7 novembre la justice argentine a décrété la saisie de tous les fonds de l'entreprise. Une nouvelle que n'ont pas spécialement apprécié les investisseurs : la neuvième industrie pétrolière dans le monde a commencé le mois de décembre avec de fortes chutes en Bourse. Le premier pas pour réparer un des plus grands épandages toxiques de l'Histoire est maintenant franchi. Le premier baril de pétrole Le 27 juin 1972, le premier barril de prétrole de l'Amazonie Equatorienne est arrivé à Quito, et a été reçu avec tous les honneurs dus à un Chef d'État. Il était exposé sur un coussin en haut d'un char (…) Lire la suite »

Abus d’agro-carburants, attention danger, risque de famine !

Michel MENGNEAU
Il y a maintenant quelques années déjà nous fûmes quelques uns à dénoncer la trop importante mise sur le marché d'agro-carburants sous prétexte de raréfaction du pétrole et aussi de sa forte émission de CO2 lors de l'utilisation en énergie pour la thermodynamique. Si à l'époque nous avions écrit qu'en cas de surproduction agricole c'était une solution envisageable, nous avions aussi mis en garde contre une agriculture intensive trop volontairement tournée vers la production d'éthanol et de polymère, ceci au détriment de sa condition première qui est de nourrir les hommes. Ce n'était pas élucubrations ni prévisions hasardeuses puisque l'étude réalisé par l'IFPRI (International Food Policy Research Institute) à la demande de la commission européenne vient de confirmer les dangers pressentis. Se confirme donc un accaparement des terres par les multinationales, les fonds de pension, etc., en résumé, tout un monde spéculatif qui voit une aubaine de plus pour faire des profits, (…) Lire la suite »

Quand un plein de voiture peut nourrir un africain pendant un an : L’anomie du monde.

Chems Eddine CHITOUR
« Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlerez la population. » Henry Kissinger Ces mots de Kissinger cités par le professeur Michel Chossudovsky résument mieux que mille discours l'état des lieux du monde. En effet, cette devise est mise en oeuvre d'une façon magistrale. En effet, le pétrole est sous contrôle et on dit souvent suivez les routes du pétrole pour voir où sont implantées les bases américaines. De plus, à travers la nourriture, on peut tenir en apnée des peuples entiers et les faire basculer, à volonté, dans la famine par bioéthanol interposé. « Qu'en est-il de la récurrence des famines dans l'histoire ? La pénurie alimentaire se fit sentir dès le printemps. En chaque pays le prix du blé enfla : en France, l'hectolitre qui valait 17,15 francs monta à 39,75 francs et même à 43 francs à la fin de l'année... La crise des subsistances se traduisit aussitôt par des désordres populaires... » L'historien Charles Pouthas (…) Lire la suite »

L’enfumage écologique français…

Michel MENGNEAU
Dans un article en date du 25 mars 2008 je dénonçai le scandale écologique et humanitaire occasionné par la culture intensive du palmier à huile. Pour résumer, c'est en Asie que ce genre de pratique est la plus répandue puisque l'on peut citer en premier le ravage de la déforestation indonésienne pour laquelle était mis en cause des multinationales, entre autre : Nestlé. En effet, depuis cinquante ans, on a assisté au saccage de plus de 72% de la forêt tropicale humide, la bagatelle de 28 millions d'hectares, dont une partie encore en forêts primaires et en tourbières à l'écosystème fragile, et qui occasionne une émission énorme de gaz à effet de serre (GES) lorsque l'on modifie ce biotope ; d'autant plus qu'est utilisé le « paraquat » dans les plantations, pesticide neurotoxique particulièrement virulent et interdit en Europe. Saccage perpétré pour planter du palmier à huile afin de produire, à Riau en Malaisie, des huiles à bas prix pour cosmétiques, ou alimentaires, et aussi (…) Lire la suite »

Le scandale des agrocarburants dans les pays du Sud

François HOUTART
L'idée d'étendre la culture des agrocarburants dans le monde et particulièrement dans les continents du Sud est désastreuse. Elle s'inscrit dans une perspective globale de recherche de solution à la crise énergétique. De fait, dans les cinquante prochaines années, nous devrons changer de cycle, passant de l'énergie fossile se faisant de plus en plus rare à d'autres sources. Au lieu de réduire sérieusement la consommation et d'investir massivement dans de nouvelles technologies, notamment pour l'énergie solaire, il est, à court terme, plus facile d'utiliser ce qui est immédiatement rentable, c'est-à -dire les agrocarburants et cela d'autant plus que se développe une crise financière et économique réduisant les possibilités d'investissements et exigeant des profits rapides. Comme toujours, dans un projet capitaliste, on ignore ce que les économistes appellent les externalités, c'est-à -dire ce qui n'entre pas dans le calcul du marché, en l'occurrence, les dommages écologiques et (…) Lire la suite »

Biocarburant, euphémisme à l’exhalaison nauséabonde

Fethi GHARBI

Aujourd’hui, en faisant le plein de nos bagnoles, nous avons le sentiment de remplir leurs ventres de salade verte et de tomates bio. Encore un peu, et on les entendrait hennir, nos pauvres tires. On est en droit de se demander pourquoi les agrocarburants sont ainsi affublés d’un tel euphémisme, « biocarburants », sinon pour nous tromper une fois de plus grâce à la magie des mots. Pauvres grecs ! S’ils pouvaient savoir entre quelles mains allait tomber leur rhétorique, ils auraient certainement fait un immense autodafé de leurs livres, de leur savoir et de leur art.

En gratifiant ces carburants du préfixe "bio", les promoteurs de ce type d'énergie cachent, assez mal d'ailleurs, une vraie arnaque ; car à l'opposé de ce qu'ils prétendent, l'utilisation massive de céréales de betteraves et d'oléagineux pour remplir le ventre glouton de nos voitures nécessitera une extension des zones de culture, provoquant déforestation, pollution des nappes phréatiques et hausse des émissions de CO2 . Les végétaux servant à la production des agrocombustibles exigent d'énormes quantités d'intrants chimiques et provoquent de graves dommages écologiques. Il est donc plus approprié et plus juste, pour parler de cette nouvelle source d'énergie, d'opter pour la neutralité du préfixe " agro " qui établit un lien objectif entre le produit fini et la matière première végétale . L'Agrocarburant se subdivise en deux catégories : l'Agroéthanol et l'Agrodiésel. L'agroéthanol est obtenu à partir de la fermentation de matières riches en sucre, comme la betterave (…) Lire la suite »
Bio-carburants

Un conseiller de l’ONU demande aux USA et à l’Europe de cesser de favoriser les bio-carburants

Le conseiller de l’ONU pour les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM), Jeffrey Sachs, a exigé lundi de réduire les programmes américain et européen de promotion des biocombustibles, qui « n’ont pas de sens dans des conditions de famine mondiale ».

Sachs a assuré au Parlement Européen (PE) qu'un des remèdes au manque d'aliments dans le monde est que les pays réduisent significativement les programmes pour la promotion des biocombustibles. Le conseiller du secrétaire général de l'ONU pour les OMD a souligné, en conférence de presse, que des cas concrets comme celui des USA, où un tiers de la production de maïs a été destiné à l'obtention de biocombustible, portent un coup à l'approvisionnement d'aliments dans le monde. Quant à l'UE, Sachs a admis, en outre, que l'expansion de bio-carburants a aussi des « effets en Europe ». Concrètement, les importations européennes de biodiésel contribuent à la déforestation et à ce que dans d'autres parties du monde disparaissent des forêts tropicales en faveur de la culture de soja destinée à ce combustible, a ajouté Sachs, professeur à l'Université de Colombie. TeleSUR/av - AV Lire la suite »
Mondialisation

Le rapporteur de l’ONU assure que les biocarburants représentent un crime contre l’humanité

DIVERS

La production massive de biocombustibles est « un crime contre l’humanité » pour son impact sur les prix mondiaux des aliments, a dit ce lundi le rapporteur spécial de l’ONU pour le Droit à l’Alimentation, le suisse Jean Ziegler, à une radio allemande.

« Produire des biocombustibles de nos jours est un crime contre l'humanité », a dit Ziegler à la radio Bayerischer Runfunk. Ziegler a appelé le Fond Monétaire International (FMI) a changer ses politiques sur les subventions agricoles et cesser de soutenir seulement des programmes destinés à la réduction de la dette. L'agriculture doit aussi être subventionnée dans des régions où elle garantit la survie des populations locales, a t-il affirmé. Ziegler avait accusé avant l'Union Européenne de dumping agricole en Afrique. « L'UE finance les exportations d'excédents agricoles européens vers l'Afrique, où ils sont offerts à la moitié ou au tiers de leur prix (de production) », s'est plaint Ziegler. « Cela ruine complètement l'agriculture africaine »,a t-il ajouté. « En outre, la spéculation sur les matières premières agricoles au niveau des marchés internationaux doit cesser », a t-il indiqué. Dans une entrevue avec le journal français Libération, Ziegler a signalé que le (…) Lire la suite »