Seuls très peu de biocarburants présentent un bilan écologique global meilleur que l’essence, selon une nouvelle étude de l’EMPA, de la station Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) et de l’institut Paul Scherrer (PSI) qui ont actualisé les critères établis en 2007.
Peut-on être écologiste en 2013 ? C’est la question que pose Alban Vétillard, ingénieur Centralien, chef de projet dans l’aéronautique , dans un livre qui vient de paraître aux éditions Sang de la Terre qui a pour titre "Croissance et Ecologie, concilier l’homme avec la société de demain". Et qui s’interroge, nous interroge sur la finalité de l’écologie. La science des interactions entre l’homme et son milieu induit une utilisation rationnelle des ressources naturelles. Celles-ci ne sont pas infinies et la religion de la croissance ne peut aboutir qu’à leur épuisement. Notre collaborateur Hervé Montbard l’a rencontré.
Équateur : CHEVRON-TEXACO doit payer le plus grand dédommagement de l’Histoire.
Lors d’un procès, inédit dans le monde entier, en janvier 2012, la justice Équatorienne a confirmé la condamnation émise un an plus tôt : l’industrie pétrolière Chevron-Texaco est coupable d’avoir déversé des millions de tonnes de produits toxiques pour la forêt amazonienne et doit payer une facture de 19 200 000 000 de dollars, chiffre le plus élevé dans l’histoire des indemnisations prescrites par la justice.
Aujourd’hui, en faisant le plein de nos bagnoles, nous avons le sentiment de remplir leurs ventres de salade verte et de tomates bio. Encore un peu, et on les entendrait hennir, nos pauvres tires. On est en droit de se demander pourquoi les agrocarburants sont ainsi affublés d’un tel euphémisme, « biocarburants », sinon pour nous tromper une fois de plus grâce à la magie des mots. Pauvres grecs ! S’ils pouvaient savoir entre quelles mains allait tomber leur rhétorique, ils auraient certainement fait un immense autodafé de leurs livres, de leur savoir et de leur art.
Le conseiller de l’ONU pour les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM), Jeffrey Sachs, a exigé lundi de réduire les programmes américain et européen de promotion des biocombustibles, qui « n’ont pas de sens dans des conditions de famine mondiale ».
La production massive de biocombustibles est « un crime contre l’humanité » pour son impact sur les prix mondiaux des aliments, a dit ce lundi le rapporteur spécial de l’ONU pour le Droit à l’Alimentation, le suisse Jean Ziegler, à une radio allemande.