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Thème : Adolf Hitler

Sur quelques différences concrètes entre nazisme et stalinisme

Le pacte germano-soviétique, fruit amer des accords de Munich

Bruno GUIGUE

A la faveur de la “guerre froide”, la narration consensuelle de la “grande alliance antifasciste” (1941-1945) s’effondre comme un château de cartes. Les alliés de la veille ne le sont plus, et un nouveau récit supplante l’ancien dans chacun des deux camps.

Pour le monde occidental – désormais aligné derrière la bannière étoilée -, la coalition des démocraties contre l’hydre hitlérienne cède la place à la coalition des démocraties contre l’hydre communiste. Oblitérant l’effort colossal accompli par l’URSS pour abattre le IIIème Reich, le discours dominant en Occident entend infliger à Staline une véritable reductio ad hitlerum. La lutte titanesque entre la Wehrmacht et l’Armée rouge, en somme, aurait provoqué une illusion d’optique : comme l’arbre cache la forêt, leur affrontement militaire aurait masqué la connivence entre les deux tyrannies du siècle. Hannah Arendt a joué un rôle déterminant dans cette interprétation de l’histoire. Pour la philosophe allemande, le totalitarisme est un phénomène à double face : le nazisme et le stalinisme. Les partis totalitaires ont une idéologie rigide et une structure sectaire. Le pouvoir du chef est absolu, et la communauté soudée par une foi sans réserve dans ses vertus surhumaines. La (…) Lire la suite »
L’Histoire est une remise en cause : avec le temps et une gomme, les méchants deviennent bons.

A Paris une expo sur la Collaboration blanchit le grand capital

Jacques-Marie BOURGET

Ce matin vous ouvrez l’œil - parce qu’il faut bien continuer de vivre- le ciel n’est pas par-dessus le toit et seule une proposition d’abonnement à Valeurs Actuelles vous attend dans la boîte aux lettres. A quoi bon ? Vous gagne une envie de grand sommeil. Pourtant, source d’un plaisir imprévu, en ouvrant le livre-catalogue que vous avez acheté la veille, et qui résume le contenue d’une exposition en cours à Paris, « La Collaboration 1940-1945 », vous vous apercevez que la France, celle de ces « années noires », n’est pas aussi mauvaise fille, aussi vert de gris que décrite par vos vieux professeurs un peu trop cocos.

Finalement la journée commence par une bonne nouvelle. Sachons donc qu’entre 1940 et 1945 la France aurait pu faire pire. Outre Pétain et sa main tendue, Bousquet roi du Vel’d’hiv, la Milice et la LVF sur tous les fronts, le Statut des juifs, cette exposition nous apprend, en nous soulageant, qu’une partie du pays a été épargné par l’immonde. Honneur à l’économie, à son patronat qui a eu le courage de ne pas faire risette à Hitler. Pour une fois que le capital vient au secours du courage, le devoir est de le signaler. Avec l’intransigeance et l’exhaustivité qui sont sa ligne éditoriale, l’expo sur la Collaboration sait enfin dire le vrai, mettre des bornes et marquer à jamais le territoire de la nouvelle histoire : seuls quelques B.O.F et camelots, quelques gangsters ont économiquement fricoté avec les nazis. Le pire des pires, désigné par Denis Peschanski et Thomas Fontaine les commissaires de la police de l’exposition, est l’immonde escroc Joseph Joinovici . Personne n’observe (…) Lire la suite »
Comment Hitler et Mussolini séduisirent leurs électeurs

Les imposteurs : Soral, FN … & Cie. Le fascisme avance toujours masqué.

Antoine MANESSIS

Cet article date du 7 février 2014 mais, dans un siècle, il sera toujours aussi neuf et édifiant.
On y voit comment, bien avant que Marine Le Pen s’y essaie avec encore un peu de timidité, les nazis allemands et les fascistes italiens dupaient le peuple par des programmes « inspirés par un amalgame entre des revendications populaires et un pillage de programmes progressistes ».

Attendons-nous à voir le FN (qui connaît ses classiques) aller toujours plus loin dans la démagogie attrape-gogos sous le regard extasié des médias sidérés par son « évolution » et dans le silence d’une certaine classe politique qui joue avec le feu.
LGS

Depuis sa naissance en Italie, puis partout et toujours, le fascisme avance masqué, profitant de la confusion, s’engouffrant dans les renoncements, les faiblesses et les divisions des progressistes. Le fascisme prospère dans la confusion et la démagogie, le fascisme italien et nazi Prenons quelques exemples : Programme des Faisceaux italiens de combat, 1919 (extraits) : Le suffrage universel à scrutin de listes régionales avec une représentation proportionnelle et le droit de vote pour les femmes. – La promulgation d’une loi d’État qui donne à tous les travailleurs une journée légale de 8 heures de travail. – Un salaire minimum. – La participation des représentants des travailleurs au fonctionnement technique des entreprises. – Retraite pour les vieux travailleurs à 55 ans. – Le Remplacement de l’armée permanente par une milice nationale avec de courtes périodes d’instruction et dans un but purement défensif. – Nationalisation de toutes les fabriques d’armes et de (…) Lire la suite »
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80e anniversaire de la prise de pouvoir par Hitler

« Donnez-moi quatre ans et vous ne reconnaîtrez plus l’Allemagne »

Herwig Lerouge

Le 30 janvier 1933, quand Hitler arrive au pouvoir, commence une ère de crimes contre l’humanité plus horribles les uns que les autres. En douze ans, les nazis ont mis sur pied une dictature sanglante, occasionné une guerre mondiale et la mort de 70 millions de personnes, planifié et exécuté un génocide à une échelle industrielle.

Dans sa déclaration gouvernementale du 1er février 1933, Hitler promettait au peuple allemand l'amélioration de la situation des travailleurs et des paysans ainsi que le maintien et la consolidation de la paix. « Donnez-moi quatre ans, et vous ne reconnaîtrez plus l'Allemagne », prophétisait-il [1]. Après quatre ans de guerre, l'Allemagne, de même que l'Europe, ravagées, étaient en effet devenues méconnaissables. On se demande comment le fascisme a pu arriver au pouvoir en Allemagne, qui en furent les responsables et comment empêcher son retour. Une connaissance scientifique des origines et de la nature profonde du fascisme renforce le combat d'aujourd'hui. Un coup d'État légal Le 30 janvier 1933, le président allemand Hindenburg nomme Premier ministre Adolf Hitler, le dirigeant du Parti national-socialiste allemand (nazi). Hindenburg était redevenu président en mars 1932. Les nazis proposaient Hitler. Le Parti du Centre soutenait le président sortant, le monarchiste (…) Lire la suite »

George Bush : Une biographie non autorisée (extraits)

DIVERS
George Bush : Une biographie non autorisée par Webster G. Tarpley & Anton Chaitkin (extraits) Chapitre - II - Les visées politiques de Hitler Les avoirs de la famille Bush saisis pour relations commerciales avec l'ennemi. En octobre 1942, les États-Unis préparent leur première attaque d'envergure contre l'armée nazie. Prescott Bush (le grand-père de George W. Bush) est alors gérant associé de Brown Brothers Harriman. Son fils George, âgé de 18 ans, futur président des Etats-Unis, vient d'entamer une formation comme pilote dans l'aéronavale. Le 20 octobre, le gouvernement des États-Unis ordonne la saisie des opérations bancaires menées à New York par Prescott Bush au profit de l'Allemagne Nazie. En vertu de la Loi sur le commerce avec l'ennemi, le gouvernement prend le contrôle de la Union Banking Corporation, dirigée par Bush, et saisit les valeurs de Prescott Bush, E. Roland Harriman, trois hauts dirigeants nazis et deux autres associés de Bush. Les dirigeants nazis (…) Lire la suite »

Adolf Hitler : portrait d’un homme ordinaire.

Viktor DEDAJ
Bonjour, Je suis sûr qu'en voyant le titre de ce courrier, vous vous êtes empressés de le consulter. De ma part, ça s'appelle de la provocation. Ce matin j'ai entendu aux informations qu'un film sur les derniers jours de Hitler (Hitler, la Chute) a déclenché une polémique en Allemagne. Les journalistes ont parlé d'un "portrait complaisant" du dirigeant nazi. Alors je me suis demandé "c'est quoi, exactement, un portrait complaisant ?". D'aucuns me diraient que c'est un portrait "qui sympathise avec la personne". En l'occurrence, la sympathie en question se résumerait à présenter ce brave Adolf comme un homme. Personnellement, je n'en ai jamais douté. Je peux parfaitement admettre qu'il ait pu être sensible à quelques envolées lyriques d'un dénommé Wagner. Je ne doute point qu'il ait pu verser des larmes au cours de son existence tumultueuse. Je veux bien croire à son amour pour Eva Braun. Et pendant ses derniers jours dans le bunker, l'ambiance n'était pas à la fête. On le (…) Lire la suite »
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