RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Urgences : coups en douce à l’Hôtel-Dieu

Dès le 4 novembre, les pompiers n’amèneront plus de patients aux urgences de l’hôpital parisien. Une mesure qui signe la mort du service et contredit le vote du Conseil de Paris.

Le bruit courait depuis un certain temps. Selon des informations parues hier matin dans le Parisien, les pompiers n’achemineront plus de patients aux urgences de l’Hôtel-Dieu, situé dans le 4e arrondissement de Paris, d’ici le 4 novembre. D’après un document interne du bureau des opérations de secours que s’est procuré le quotidien, les patients seront systématiquement réorientés vers les urgences d’autres établissements hospitaliers.

Cette mesure va à l’encontre de l’engagement de la ministre de la Santé, qui, il y a quelques semaines, avait annoncé un report de la fermeture de ce service, sans mentionner de date précise. Si cette décision est effective, elle signera la fermeture définitive de ce service. Les urgences de l’Hôtel-Dieu dépendent, d’une part, des ambulances qui y amènent des patients, d’autre part, de l’existence du service de médecine interne. Or, à partir du 4 novembre, l’hôpital parisien ne disposera plus d’internes au sein du service de médecine, qui arrêtera donc de fonctionner. «  Malgré les garanties, les urgences de l’Hôtel-Dieu ferment en catimini  », n’a cessé de dénoncer la CGT, alors même que la direction continue de fermer les services de l’hôpital les uns après les autres. «  C’est une semaine décisive qui s’annonce, mais nous avons encore bon espoir  », estime Graziela Raso, membre de l’Usap CGT. Fermeté partagée par les élus parisiens du Front de gauche, vent debout contre la fermeture, devenue un sujet phare de la bataille des municipales. Ceux-ci dénoncent une décision «  scandaleuse  », qui conduira à la «  constitution d’un désert médical au cœur de Paris  » et qui «  contrevient aux prises de position publiques de la ministre  ». «  Lors du dernier Conseil de Paris, la majorité municipale a adopté un vœu demandant un moratoire sur le projet de fermeture. Il s’agit d’un coup de force contre les élus et la démocratie  », dénonce avec force Ian Brossat, président du groupe PCF-PG de cette assemblée.

Avec cette nouvelle annonce, le Front de gauche demande aujourd’hui la démission de la directrice de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Mireille Faugère. «  Si Madame Faugère n’est pas prête à le respecter, qu’elle s’en aille  », estime Ian Brossat.

Alexandra Chaignon

»» http://www.humanite.fr/social-eco/coups-en-douce-l-hotel-dieu-551928
URL de cet article 23188
  

« Marine Le Pen amène le pire » (*)
Maxime VIVAS, Frédéric VIVAS
(*) Anagramme imparfaite cueillie sur Internet. Ce livre (publié par les éditions Golias) est une compilation de documents révélateurs de l’analogie entre le FN d’hier et celui d’aujourd’hui. Y sont démontrées la difficulté pour Marine Le Pen, malgré les habiletés tribuniciennes, à se dépouiller des oripeaux paternels les plus exécrables, la distorsion entre le discours du FN ripoliné et son programme, entre son programme et ses objectifs. Sont mis en relief le fiasco du FN dans les villes qu’il a (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.