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Socialistes, on vous hait !

(AP Photo/SZG)

Socialistes, on vous hait.

On vous demande tout d’abord de changer de nom.
Vous usurpez un nom qui est celui d’un parti de gauche.
Qui a une histoire. Le Front Populaire et le Conseil National de la Résistance sont ses racines.
Vous, vous appartenez à un parti qui est actuellement de centre droit. Un parti socio-démocrate comme ceux qui saignent la Grèce, l’Espagne et le Portugal. Sous la cravache des Goldman Sachs. Vous êtes le Parti Sachs qui veut mettre notre Pays à Sac.
Hier, 23 février, au Sénat, les sénateurs socialistes se sont abstenus et ont ainsi permis au MES d’être adopté.
Je me souviens encore de vos cris de joie quand, fait exceptionnel, le Sénat est passé à gauche !
Mais pour quoi faire ?
Pour jouer les carpettes ?
Pour vous coucher ?
Vos arguments, on les connaît.
Vous trouvez que ce MES est une bonne chose. Que c’est « un pot » qui va permettre de soutenir les Etats en difficulté. Donc vous ne pouvez voter contre.
Mais ensuite vous demanderez à le modifier.
Soyons clairs. Il est bon ou il n’est pas bon, ce MES ? Pourquoi le laisser passer si c’est ensuite pour le modifier ? D’autant plus que c’est impossible. Vous croyez qu’on ne le sait pas ?
Quelles modifications pense-vous obtenir ?
Il n’y aura pas de coupes drastiques dans nos budgets sociaux ? Comment sera-ce possible puisque le déficit, actuellement fixé à 3%, ne pourra pas dépasser 0,5% ?
Vous le mettrez à 0,6 ? 0,7 ? Quelle générosité !
Par ailleurs, pensez-vous que nous n’avons pas compris vers quel monde vous nous dirigez ? Vous croyez que nous n’avons pas la télé et que nous ne voyons pas ce qui se passe en Grèce ?
Sarko été un couteau dans le ventre de la France et vous, vous lui tenez la main ?
Vous nous dites « le changement c’est maintenant » ?
Quel changement ?
L’Otan, les banques seront nos maîtres. Quel changement ? L’austérité sera notre vie. Quel changement ? Les amis de Bilderberg, ce cher Valls, sont vos amis. Quel changement ?
Nous devions être cornaqués par l’admirable DSK et l’on comprend mieux maintenant que votre parti l’ait adoubé voulant faire croire par le biais d’une presse aux ordres que la France l’attendait.
Non, la France n’attendait pas DSK, l’économiste « brillant » au service du FMI.
Pas plus que nous n’attendons Hollande, flanqué des deux amis de DSK, Cambadélis et Moscovici .
Vous nous prenez pour des imbéciles ?
Vous pensez que nous ne sommes pas informés ?
Ce soir, en vous abstenant, vous nous avez vendus aux banques.

Nous vous regardons à présent pour ce que vous êtes, messieurs les sénateurs.
De vulgaires péquins grassement nourris qui font partie d’une classe politique qui ne pense qu’à garder ses privilèges.
Mais vous serez jetés vous aussi ! Vous croyez que la finance va vous garder longtemps avec vos salaires dorés ! Vous leur avez obéi aujourd’hui. Demain vous ne leur servirez plus à rien puisqu’il n’y aura plus de démocratie ! Le semblant de démocratie dont ils ont besoin, ils n’ont pas besoin d’une Assemblée et d’un Sénat pour l’assurer.
C’est une trahison pour rien.
Une faute impardonnable pour rien.
Un déshonneur pour rien.
Vous êtes des collabos pour rien.

M. Delanoë, maire de Paris, est opposé à la tenue du meeting de M. Mélenchon sur la place de la Bastille le 18 mars. Il a déclaré : "Je ne suis pas du tout certain, pas du tout, que Jean-Luc Mélenchon puisse organiser son meeting place de la Bastille le 18 mars ! Il ne faudrait tout de même pas que chaque candidat, en particulier les petits, le réclament après pour ne pas avoir à payer la location d’une salle..."
Quel mépris ! « Petit candidat », on a déjà entendu ça, M Delanoë, dans la bouche de Mme le Pen. Il est vrai qu’elle est de droite, comme vous. Vous aussi vous trouvez que M. Mélenchon est trop bas dans les sondages que votre clan commande ? Vous n’êtes pas curieux de voir combien de partisans il peut rassembler ? Vous préférez ne pas le voir ? La préfecture de police va-t-elle oser l’interdire ? L’an dernier, sur quelque 3800 déclarations de manifestations, seules trois ou quatre ont été refusées.

M. Mélenchon a dit qu’il était de coutume pour la gauche de voter pour la gauche au second tour . Quel que soit le candidat.
Mais que se passe-t-il quand un candidat de droite est opposé à un candidat de droite ?
Hollande-Sarkozy par exemple ?
Voilà une règle qui ne s’applique plus.
Je ne voterai pas pour Hollande du parti Sachs.
Et si Sarkozy passe ?
Dans le genre fourbe je préfère l’original à la copie.

Il y a une autre solution cependant.
Amis socialistes, véritablement de gauche, rejoignez le front de gauche.
C’est là qu’est l’union véritable de la gauche véritable.
Nous ne voulons pas le pouvoir pour un clan ou pour un nom. Nous le voulons pour tous. Pour tous les citoyens humiliés par des années d’appauvrissement. Face à un avenir qui n’est qu’une déroute.
Je n’arrive pas à imaginer que beaucoup d’entre vous ne soient honteux de ce qui s’est passé hier au Sénat.
Je n’arrive pas à imaginer que vous arriviez à croire que ce MES sera très bien avec quelques petites modifications.
Quoi ? Vous voulez que la France soit dirigée par Lang qui, par son vote félon, a été, en 2008, le seul parlementaire socialiste à voter la réforme de la Constitution ?
Par Valls, qui déclare que croire au Bilderberg est du même style que de ne pas croire à la Shoah ? Par Montebourg, le héros du peuple, qui s’abstient quand il s’agit de défendre le peuple ? Par Hollande, d’une médiocrité transcendentale, allant jusqu’à dire, hier sur TF1 dans « Parole de candidat », qu’il fallait « donner un coup de pouce » au Smic et bloquer « le prix de l’essence pendant trois semaines » ?
Quel révolutionnaire ! On comprend que la City tremble ! Le ridicule ne tue plus, dit-on. Si, il tue. Prouvez-le ! Votez utile !
Le vote utile ne peut pas être celui qui transforme des hommes et des femmes en inutiles !
L’humain d’abord !

Résistons !
Prenons le pouvoir !
VI ème république !
Assemblée Constituante !
Révolution !

Ariane WALTER

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Donde Estan ? ; Terreurs et disparitions au Pérou (1980-2000)
Daniel Dupuis
La pratique des arrestations illégales, des tortures et des exécutions en dehors de tout procès régulier puis de la dissimulation des dépouilles (d’où le terme de « disparus ») est tristement célèbre en Amérique latine où les dictatures ( l’Argentine de la junte militaire, le Paraguay dirigé par le général Alfredo Stroessner, le Chili tenu par Augusto Pinochet...) y ont eu recours. De 1980 à 2000, sous un régime pourtant démocratique, l’armée du Pérou n’a pas hésité à recourir à la terreur (…)
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Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre.

Karl Marx

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