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Mort du liquidateur Gorbatchev : plus que jamais lutter pour le socialisme et la paix mondiale sous la bannière prolétarienne du marxisme-léninisme !

La mort d’un être humain, quel qu’il soit, nous renvoie tous au tragique de notre condition, et de cet aspect, la disparition de Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev Gorbatchev nous rappelle à cette triste vérité.

Toutefois, en tant que militants du communisme, de la paix, de la solidarité anti-impérialiste, de la souveraineté des peuples et du progrès social, nous laisserons la bourgeoisie grande, moyenne et petite, la social-démocratie contre-révolutionnaire, les pseudo syndicalistes asservis à l’UE, la « gauche » soumise à l’OTAN et tous les faux révolutionnaires du monde entier feindre de pleurer ce piètre personnage : l’histoire dira ce qui mérite de l’emporter, dans le sinistre héritage politique de Gorbatchev, de sa félonie décomplexée ou de sa veulerie sans limite, si ce n’est... des deux à la fois.Nous ne sommes certes pas de ceux qui considèrent que tout allait bien en URSS et dans le camp socialiste avant que la clique liquidatrice des « Gorby », Chevarnadzé et autre Yakovlev ne se fût emparée des commandes à Moscou. Des phénomènes négatifs se développaient hélas depuis longtemps en URSS et sur bien des points, la mise en application des principes du socialisme et du léninisme qui avaient permis à l’URSS de vaincre Hitler et de devenir la seconde puissance industrielle et scientifique du monde, laissait plus qu’à désirer. Il n’en reste pas moins que, tant que le drapeau rouge frappé des emblèmes ouvrier et paysan flottait sur le Kremlin, les Soviétiques vivaient sans crainte du chômage, de la misère et des lendemains, le capitalisme-impérialisme mondial était tenu en respect, les peuples en lutte, du Vietnam à l’Angola recevaient un soutien fraternel, le rapport des forces entre Capital et Travail, entre fascisme et antifascisme permettait aux travailleurs occidentaux de jouir d’acquis importants, les droits des femmes progressaient peu à peu dans le monde, la France n’était pas encore totalement devenue la carpette de Berlin et Washington. Quant à l’espérance d’un monde neuf débarrassé de l’exploitation, elle inspirait l’action de millions d’hommes et de femmes de par le monde.

Or, sous prétexte de « privilégier les valeurs universelles de l’humanité sur les intérêts de classe du prolétariat » (telle était la prétendue « nouvelle pensée politique » de Gorbatchev, cette forme achevée du révisionnisme moderne), Gorbatchev et sa clique ont capitulé en rase campagne sur tous les terrains, non seulement militaire, mais politique et idéologique, devant le chantage anticommuniste et exterministe à l’extermination de l’humanité des Reagan, Thatcher et Kohl, lâchement suivis sur ce chemin de mort par le social-impérialiste Mitterrand. C’est ce chantage sans précédent qu’exprimait le slogan hideux de la réaction internationale « plutôt morts que rouges ! », un chantage que Nixon résumait cyniquement ainsi : « les dirigeants russes doivent savoir qu’ils auront la guerre s’ils ne changent pas leur système communiste ». Et c’est bien en 1984 que culmina, à l’initiative des dirigeants euro-atlantistes, la crise des euromissiles : elle consistait à mettre Moscou à 5 mn de tir des Pershing II disposés par Washington en Allemagne, en Hollande et en Italie. Youri Andropov et Constantin Tchernenko, les ultimes dirigeants communistes de l’URSS et du PCUS, ripostaient encore fermement à ce chantage consistant à prendre l’humanité en otage nucléaire pour tenter de détruire le socialisme existant et pour consolider l’hégémonie américaine qu’avait ébranlée la victoire historique du Vietnam moins de dix ans plus tôt...

Exploitant ce climat mondial explosif pour écarter ses rivaux et accéder aux responsabilités suprêmes à Moscou, le clan gorbatchévien – qui a depuis lors fait parade de sa détermination ancienne et inavouable à détruire le système socialiste ! – a cédé sur toute la ligne aux exigences étasuniennes d’alors en prétendant échanger les rapports de production socialistes hérités d’Octobre 17 contre la « convergence » Est-Ouest. Or ce troc de type néo-munichois ne pouvait être qu’une énorme duperie tant le capitalisme est synonyme de guerre, tant l’impérialisme contemporain est plus fascisant et tant, en un mot, la cause du socialisme-communisme est inséparable de celle de la paix et de l’émancipation humaine. On vit alors Gorbatchev et Bush Senior se réunir sur un navire de guerre au large de Malte pour concocter ensemble, loin des yeux des Soviétiques et des peuples du monde, le pacte contre-révolutionnaire abject qui, en échange de l’on ne sait quels arrangements entre les faucons EU et les chefs de la future Russie débolchévisée, passait par la trahison des communistes est-allemands, par le démontage sans contrepartie du Traité de Varsovie, par l’abandon à l’UE des pays socialistes européens au mépris des sacrifices énormes consentis par l’Armée rouge, par un coup d’Etat co-organisé à Bucarest par la CIA et le KGB, par l’abandon ouvert du léninisme à l’ultime congrès d’un PCUS totalement divisé, démoralisé et désorienté. Comment ne pas évoquer les sinistres Accords de Munich (1938) où déjà, les dirigeants capitalistes français et anglais avaient prétendu « apaiser » Hitler en lui cédant sur tous les terrains et où ils s’étaient attiré la fulgurante apostrophe de Churchill : « vous aviez le choix entre guerre et déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ! »... Qui ne voit aujourd’hui, comme nous le disions déjà à l’époque, que la Russie « postcommuniste » léguée par Gorbatchev et par son frère ennemi Eltsine n’a pas troqué le socialisme contre la paix. Au contraire le honteux marchandage contre-révolutionnaire consenti par Gorbatchev a seulement accru le danger de guerre impérialiste à l’encontre du peuple russe et de tous les peuples !

Non content de céder aux capitalistes sans la moindre contrepartie géopolitique sérieuse (en échange de la vente à la découpe de la RDA socialiste à la RFA capitaliste, Gorbatchev n’a même pas exigé de Bush que l’engagement verbal répété des États-Unis à ne pas étendre l’OTAN à l’Est de la RFA « unifiée » soit consigné dans un traité en bonne et due forme : on voit le résultat aujourd’hui !), Gorbatchev n’a cessé de désorienter les travailleurs de l’URSS et du monde entier. Ne présentait-il pas comme des « réactionnaires » ceux qui, dans le PCUS, voulaient sauver le socialisme, et comme le chef de file de la « gauche progressiste » l’ivrogne thatchérien Eltsine qui voulait dépecer l’URSS, séparer les Russes des autres peuples de l’URSS, rétablir pleinement le capitalisme, interdire le PCUS (au nom de l’antitotalitarisme et du « pluralisme », ce mafieux personnage a fait bombarder le parlement russe en 1993 !), appliquer la « thérapie de choc » qui a fait mourir de faim des millions de Russes, établir une caste d’oligarques et transformer les pays de l’ex-camp socialiste en néo-colonies de l’impérialisme étasunien et de l’impérialisme allemand résurgent ?

« Tu reconnaîtras l’arbre à ses fruits » est-il écrit, de manière fort matérialiste, dans les Evangiles. Et bien les fruits de l’hyper-trahison gorbatchévienne et de la contre-révolution de portée mondiale qu’a provoquée la prétendue perestroïka, on les voit aujourd’hui où le grand capital impose sa logique sur un très grand nombre de pays, où le culte du tout-profit se traduit par des dérèglements environnementaux terrifiants, où le peuple russe est plus menacé que jamais par l’OTAN, où l’UE se mue en Empire supranational piétinant les droits sociaux et poussant à la conflagration est-ouest, où les droits des femmes sont menacés des Etats-Unis aux Etats sous dictature intégriste (à commencer par cet Afghanistan que Gorbatchev abandonna aux talibans et à leurs sponsors de la CIA), où des peuples entiers (Palestine, Irak, Libye, Syrie, Soudan, Venezuela...) sont littéralement torturés ou assiégés, où l’UE criminalise les partis communistes est-européens tout en s’alliant au régime pronazi de Kiev. Et où la social-démocratie européenne, après avoir aidé l’impérialisme à abattre la révolution, se fait un peu partout le suppôt des contre-réformes et du surarmement otanien : bref, le bilan historique du gorbatchévisme c’est la « réaction sur toute la ligne », comme eût dit Lénine...

Par bonheur, trente ans après cette trahison sans égal (car même Judas Iscariote est supposé s’être pendu après avoir livré son Maître, alors que Gorbatchev, hyper-méprisé par 95% des Russes, est devenu une star occidentale !), le capitalisme-impérialisme-hégémonisme est bien moins triomphant qu’en 1991. Face à lui se dressent les BRICS, ces grands Etats aux orientations diverses qui ne supportent plus l’hégémonie de l’Oncle Sam, de sa monnaie de singe mondiale et de son Armada dévastatrice. D’immenses grèves secouent à nouveau le monde, de l’Inde, où des forêts de drapeaux rouges envahissent périodiquement Dehli, à la Grande-Bretagne où le prolétariat, après avoir imposé le Brexit, part offensivement au combat contre les capitalistes anglais. Bref, les profiteurs de la re-mondialisation du capitalisme qu’a permise la contre-révolution russe ont mangé leur pain blanc : l’heure de vastes affrontements de classes pour l’émancipation des peuples, la défense de l’environnement contre le capital, un socialisme-communisme de nouvelle génération tirant leçon, avec esprit critique mais sans reniement, de la première expérience socialiste de l’histoire, sonne de nouveau.

Déjà en 1989, s’opposant indirectement à Gorbatchev et à sa « nouvelle pensée » délétère, Fidel Castro déclarait aux Cubains qu’« il y a la paix des riches et la paix des pauvres, la démocratie des riches et la démocratie des pauvres » : en clair, il ne faut pas opposer, comme le capitulard Gorbatchev, les ainsi-dites « valeurs universelles de l’humanité » au combat de classe pour une société sans classes permettant enfin la fraternité universelle. L’URSS et le PCUS de l’époque gorbatchévienne sont morts d’avoir oublié ce noyau dur du marxisme-léninisme alors que Cuba, qui a tenu bon à son sujet, est debout ! A chacun de s’en souvenir et de comprendre que l’avenir de l’humanité passe par le socialisme, par le communisme et par la construction ou la reconstruction partout de puissants partis léninistes. Et surtout, par le rejet catégorique de ceux qui dissimulent leur trahison de leur classe et de leur pays sous les oripeaux d’une fausse « novation ».

Á savoir également que Roussel salue la mémoire de ce « grand prix Nobel de la paix qui a su arrêter la guerre froide et l’affrontement entre le bloc socialiste et le bloc occidental » (il a raison temporairement sur ce point, sans URSS plus d’affrontement entre bloc socialiste et « occidental », CQFD... Mais il a tort encore une fois puisque le bloc euro-atlantique cherche de nouveau la guerre avec la Russie sans qu’elle soit de nouveau socialiste...}

PS : Trahir son pays et les principes socialistes pour une part de pizza Hut :

 https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/mort-du-liquidateur-gorbatchev-plus-que-jamais-lutter-pour-le-sociali

COMMENTAIRES  

01/09/2022 13:57 par RICO

Je salue cet article pertinent sur l’événement... ou plutôt le non événement que représente le décès de Gorby, j’avais, jusqu’à là, oublié son existence. Comme quoi l’histoire est ingrate avec ceux qui croient la faire (cet apparatchik était probablement manipulé parce que maillon faible d’un système suffisamment en état de décomposition pour que les hyènes yankees s’y attaquent). Si mes souvenirs sont bons le néocon. Fukuyama c’est fait un nom que l’on a moins oublié, à la même époque : les années 80 furent bien celles ou l’anesthésie devint générale et ou nous nous mîmes à vivre comme des porcs. La fin de l’histoire était, par construction, manipulatoire et nous vivons toujours là dessus. La propagande est devenue la norme. L’article de Georges GASTAUD est lumineux et s’il fait mal quelque part, tant mieux ! Ça nous incitera peut être à nous occuper des vrais problèmes de ce monde.

01/09/2022 14:15 par Mf

Si Hitler n’avait pas existé, les capitalistes auraient sûrement trouvé un autre comme lui pour faire quelque chose de semblable. Il y avait une sorte de prédétermination.
A l’inverse, la chute de l’URSS n’avait rien d’ineluctable. Dans l’ouvrage de Keeran "le socialisme trahi", on lit qu’un ancien directeur de la CIA aurait déclaré que si Andropov avait vécu quelques années de plus, l’URSS existerait encore.
A ce titre je considère Gorbachev comme le personnage à l’œuvre la plus malfaisante de l’histoire contemporaine. Qu’au moins son œuvre destructrice et sa pensée soient un avertissement pour toujours.

01/09/2022 16:54 par Koui

Gorbatchev voulait démocratiser l’URSS et lui faire retrouver le chemin de la croissance économique. Mais la situation lui a complétement échappé. Ce n’est pas sa faute si le système était à bout de souffle. Moi même, je n’ai pas fait long feu à la JC . J’ai vite compris que les communistes n’avaient pas envie de discuter de leurs idées. Ils étaient juste bons à répéter le catéchisme.

01/09/2022 22:43 par JOS

Roussel est un imbécile. C’est un traite c’est pour cela qu’il pleure Gorbatchev le traite de chez les traitres.
Roussel est directement responsable de la troisième place de Mélenchon à la présidentielle en se maintenant au premier tour.

02/09/2022 11:05 par Nakor

Gorbatchev était certainement un incompétent naïf. Son manque de connaissances sur le Marxisme-léninisme aurait du lui valoir une expulsion du parti. Qui a besoin d’un camarade ignorant les bases établies par Marx et Lénine ? Le premier a décrit comment fonctionnait le capitalisme quand au second il exposa en termes simples le nécessaire.
Par son incompétence et sa naïveté, Gorbatchev a trempé dans la trahison, mettant à bas le bastion du socialisme qu’était l’Urss. En libéralisant sans critique poussée, il livra sur un plateau l’Urss aux appétits capitalistes et séparatistes.
Gorbatchev était une créature vile dont les actes insensés ont causés des millions de morts. Et pis encore, il purgea les éléments conservateurs du système soviétique, pour laisser place aux traîtres sans vergogne tels que Elstine.
Et c’est là le dernier clou qui fut enfoncé sur son cercueil.

02/09/2022 19:44 par Vania

M. Gorbatchev est un traitre à sa patrie. Il n’était pas un candide.En 2011, Valentina Rushnikova affirmait que les pénuries alimentaires de la fin des années 80 étaient provoquées artificiellement (voir 1). En effet, en 1987 le volume de production alimentaire avait augmenté de 130 % par rapport à 1980.Les industries alimentaires travaillaient à pleine capacité mais il y avait un sabotage interne ( dans les magasins , ils cachaient ou détruisaient les produits).
(1)http://lapupilainsomne.jovenclub.cu/?p=61099
Il y avait également, une proximité entre M.Gorbatchev et M Thatcher. Cette dernière affirmait que l’économie planifiée de l’URSS était une menace pour l’occident, car le PIB de l’URSS était le double du PIB de la G.B. Elle affirmait aussi qu’elle avait "aidé " à l’arrivé de M. Gorbatchev au pouvoir (soupirs de soulagements..).
Voici le lien : La URSS et M Gorbatchev , un témoignage de M Tatcher(2)https://lapupilainsomne.wordpress.com/2017/10/04/la-urss-y-mijail-gorbachov-un-testimonio-de-margaret-thatcher/
Et cette semaine en France, l’exceptionnel M Roussel, pleure à chaudes larmes avec Ursula von Der.L, Macron,Bush, Bidon,Uribe (le narco- paramilitaire ex-président colombien)etc.Il serait judicieux de lui demander pourquoi il a les mêmes arguments de la droite la plus dure. Une fois qu’il aura répondu, le thème de l’idiot utile ou de la a traitrise nous paraitra évident

03/09/2022 02:29 par Mf

@Vania

Tout à fait, il faudra vérifier mais j’ ai aussi le souvenir d’avoir lu il y a une dizaine d’années dans l’excellente revue allemande rotfuchs que lors d’un entretien avec thatcher, il remit les plans des installations de dissuasion nucléaire.

03/09/2022 14:39 par bostephbesac

Sans chercher à le défendre coûte que coûte, je me rappelle, qu’ en 2014, il avait dit qu’ une guerre se préparait en Europe (tiens ?), et que les occidentaux en était responsable . Réaliste cette fois !

03/09/2022 15:04 par Jean-Yves Leblanc

Bien sûr que je suis d’accord avec ce texte !

Le vrai problème que soulève l’avènement de la clique gorbatchévienne de traîtres c’est l’incapacité stupéfiante des organisations ouvrières et révolutionnaires de purger leurs directions des éléments traîtres qui s’y installent. Les militants de base, au nom du "Le Parti A Toujours Raison" sont apathiques. Même ceux qui sont les plus affûtés dans leur culture politique laissent faire au nom de leur fidélité au Parti ou à la CGT ou bien parce que "il ne faut pas se diviser face à nos adversaires".
Les assemblées (comité de section, comité fédéral, comité central, congrès) ne servent à rien pour corriger les dérives.
J’ai quitté le PCF en 1984 après 3 années de bagarre dans les diverses assemblées de la fédé de Meurthe et Moselle Nord. C’était le temps où de distingués camarades "descendaient" pour nous "expliquer" que, avec la gauche au pouvoir, il fallait désormais bien admettre que la sidérurgie et les mines de fer étaient ... obsolètes. De même on nous "expliquait" que notre cher Anicet Le Pors, Ministre de la fonction publique, avait raison de supprimer l’échelle mobile des salaires ... pour juguler l’inflation !
De telles horreurs auraient dû dresser tous les militants dans une protestation unanime. Eh bien rien du tout ! J’étais seul à jouer au "dissident" dans nos assemblées.
Dans mon syndicat, le SNES, de 1982 à mon départ en retraite en 2010, bien que théoriquement membre de la tendance Unité et Action, dans tous les Congrès j’ai combattu la doctrine "Vigilants mais Constructifs" chère aux directions ... sans jamais être suivi par plus d’une poignée de collègues.
Tout cela est-il du passé ? Il suffit de suivre attentivement les fils de commentaires sur notre précieux GS pour se rendre compte que les pires aberrations politiques peuvent recevoir l’absolution de la part d’intervenants par ailleurs fort pointus.

03/09/2022 16:22 par CAZA

Bonjour
C’est vrai qu’il a le même sourire imbécile que Hollande .
Lui et Eltsine , l’alcoolo de la Cia , ont été les fossoyeurs de l’URSS livrée aux USA
Pour le grand bonheurs de tous les manges merde médiatiques du capitalisme .
En direct à la télé en 1993 et pourtant tout a été bien gobé par les soit disant démocraties y compris par le PCF .

https://www.wsws.org/fr/articles/2018/10/06/25an-o06.html

03/09/2022 16:39 par CAZA

Re

<<<< Gorbatchev est devenu le principal représentant de cette aile du PC qui pensait que la seule façon de préserver ses privilèges était d’agir aussi vite que possible pour restaurer le capitalisme en URSS >>>

https://www.wsws.org/fr/articles/2022/09/02/pers-s02.html

04/09/2022 15:44 par Geb

Gorbatchev est celui qui a finalisé l’assassinat de l’URSS.

Dès la mort de Staline (Assassinat ?), Les Khroutcheviens avaient programmé la chute avec l’aide des apparatchiki qui deviendront "les oligarques".

Au sujet d’Eltsine malgré son allure de clown toxique je modère mon jugement. Après l’annexion d l’Allemagne de l’Est et l’implosions des Républiques il pouvait difficilement faire autrement que ce qu’il a fait, sinon disparître pour qu’un autre, le même prenne sa place. Pendant sa présidence il y a quand même pas mal de choses vitales, et en particulier la technologie de l’Armement et de l’Espace, que les Ricains n’ont jamais réussi à voler.

Et qui a continué en sous-sol à progresser. Ce qui explique les résultats dans le domaine aujourd’hui.

Je n’oublie pas que c’est Eltsine qui a mis en selle un jeune colonel du KGB comme Maire de Saint Petersburg en lui ouvrant la porte de la Présidence.

Anecdote perso :

Un jour, il y a des décennies je discutais avec un personnage assez sulfureux qui bossait comme moi dans une imprimerie de presse du Parti.

Et on parlair de ce qu’on constatait : Le lent suicide du PCF de l’intérieur et la démolition de la Presse communiste par Rolan Leroy et sa clique après 1967/68.

Il était loin d’être Communiste et il se murmurait qu’il avait été "marqué" dans un passé pas si lointain alors, du "Fer à repasser", (la Francisque pétainiste). Mais plus tard il a gravi les échelons de la maîtrise jusqu’à devenir mon Chef de Fabrication dans la structure technique du journal, sans raisons apparentes, et certainement pas politiques ; (J’ai pris son poste à son départ en retraite).

Il m’avait alors déclaré en apparté en réponse à mes questionnements : Tu devrais lire "Fondation" d’Isaac Asimov.

Sur le coup, j’avais pas trouvé ça très intéressant, sinon ludique.

Puis avec le temps et les événements... Et c’est vrai que je relis beaucoup. (- :

05/09/2022 15:33 par Mf

@Geb
Au sujet de Eltsine, vous dites : "il pouvait difficilement faire autrement que ce qu’il a fait"
J’ai beaucoup de mal à comprendre, car il n’a pas fait que récupérer la Russie post-soviétique, il a été une force déterminante de la destruction de l’URSS, entre autres en signant les accords de Belovezh (alors que Gorbachev aurait pu arrêter ces signataires mais il a choisi de ne pas le faire).
Pour ma part, je vois les choses ainsi :
Quant au fait qu’une industrie de l’armement a été sauvegardée, c’est tout simplement parce que certains oligarques voulaient vendre la Russie entièrement à la découpe aux occidentaux (berezovsky, khodorkosky etc...), tandis que d’autres oligarques ne voulaient pas se soumettre aux occidentaux (tant mieux) et une partie de l’appareil d’état ne voulait pas la disparition du pays, avec des transitions floues entre les deux camps pas séparés nettement. Les conflits au sein de la bourgeoisie sont souvent troubles et difficiles à suivre.

05/09/2022 17:02 par Geb

@ CAZA...

tout a été bien gobé par les soit disant démocraties y compris par le PCF .

On parlera pas des "démocratie" réelles ou vérolées, mais pour le PCF je peux te dire que bien avant tout ça une bonne partie des militants avait commencé à se poser des questions sur le jeu pas clair qui se jouait. Là-bas et aussi en France.

On était tous très étonnés que les plus enthousiastes qui revenaient d’URSS à partir des années 60 c’étaient les plus anti-communistes alors que les Camarades, même s’ils ne parlaient pas beaucoup étaient bien plus distants sur ce qui se passait.

Dès le retour de Waldeck Rochet d’URSS, voyage après lequel il n’a jamais été pareil et même a été taxé en interne de perdre l’esprit, on savait qu’il y avait des choses pas claires au niveau des dirigeants là-bas. Et en France à la base on a commencé à comprendre après que Marchais se soit fait dégommer par les simili "Rénovateurs" sur son constat "Globalement positif" des résultats de l’Union.

Pour mon compte j’estime que dès les années 60 il ya eu un fort courant d’entrisme dans le PCF par des jeunes bien cornaqués de l’extérieur qui ont peu a peu trusté les postes de direction en virant les anciens sous prertexte de Stalinisme et en barrant ceux qui faisant leur travail de militants avec courage et sincérité.

En fait il s’est passé en France ce qui s’est passé en URSS, avec moins de violence directe car le PCF n’était pas au Pouvoir. Les Communistes sincères ont été écartés, ou écoeurés, ou éliminés des postes dirigeants pour laisser place soit à des marionettes dépolitisées, soit à des servants cachés de la Bourgeoisie et de l’Atlantisme.

Et tout ça au nom d’un antistalinisme de pacotille et la réévision" de toutes les réalités marxistes au nom de la "modernité" et de l’"ouverture". A commencer par la négation de l’existence même de la Lutte des Classes et la destruction interne des Ecoles du Parti. Suivis de la "mutation".

"Mutation" en quoi ? On cherche encore.

Et ceux qui se doutaient, soit décrochaient, soit se mettaient en rupture violente, soit tentaient de freiner la descente évidemment sans y arriver.

Ca a dû se passer comme ça aussi là-bas.

En fait on n’a pas "gobé"... On a refusé de voir la réalité quand on pouvait encore faire quelque chose.

Mais c’est toujours difficile et complexe de t’apercevoir que ce que tu pensais être ta maman est devenue une prostituée et ton papa un maquereau et que tu n’as rien pu faire pour l’empêcher.

06/09/2022 09:00 par CAZA

Bonjour Geb

C’est certainement l’embourgeoisement de la classe ouvrière qui a tari l’arrivée au PC de jeunes militants ,ayant l’ardeur révolutionnaire de la jeunesse , qui est à l’ origine de la dérive de la direction .

Cette jeunesse qui aujourd’hui défile en culottes et soutifs à la place de manifester pour la défense des peuples opprimés .

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caa7600121501/georges-marchais-sur-la-dictature-du-proletariat

07/09/2022 22:05 par Danael

Roger Keeran et Thomas Kenny nous proposent quelques pistes sur le sujet dans leur livre « Le socialisme trahi » :

D’après le programme du IV Congrès du Parti communiste de la Fédération de Russie (1997), la crise des années 80 était due dans une grande mesure à deux courants opposés qui existaient à l’intérieur du PCUS : un courant prolétarien et démocratique d’un côté et un courant petit-bourgeois et bureaucratique de l’autre. Si bien que Gorbatchev n’a pas inventé sa politique à partir de rien. Cette dernière reflétait des courants représentés plus ou moins dans le parti par Boukharine, par Khrouchtchev (resté fidèle cependant à la politique internationaliste de l’URSS) et par d’autres. Les réformes, après 1986, écrivent-ils reflétaient les intérêts de ceux qui, dans la société soviétique, étaient en lien avec l’entreprise privée et le « marché libre ». Ce secteur comprenait des entrepreneurs et des fonctionnaires corrompus du parti : leur nombre était en augmentation depuis une trentaine d’année.

08/09/2022 01:38 par Danael

Suite
Une autre piste de réflexion des auteurs : "Du temps de Gorbatchev, le mécontentement économique de millions de Soviétiques n’est pas provenu du système de planification centrale, mais bien de son démantèlement."
(rectif : trentaine d’années)

28/10/2022 05:55 par alain harrison

Mais qu’est-ce qui fait que le socialisme ne lève pas, que le communisme a fait faillite ?
L’idéologie ne guide personne sur le territoire. Le territoire du monde du travail comme base de l’économie réelle. Gérer une entreprise au service des humains et non l’inverse : le lieu de travail comme formateur ? N’est-ce pas plutôt la personne qui travaille qui doit être auto-formateur au fur et à mesure de sa compréhension du système du travail et rendre le système du travail toujours plus au service de l’Humain ?

Le questionnement est mon idéologie, pas les lettres mortes du passé. Il semble que les prévisions de Marx (selon plusieurs au fait de celles-ci) se réalisent, que le Capitalisme s’écrase sur lui-même. L’URSS c’est écrasée sur elle-même à cause de quelques individus au pouvoir (?), ou bien d’une organisation politique économique et du développement social mal parti et qui n’a pas su réaliser le potentiel de changement au lieu de suivre aveuglément l’idéologie (Il faut lire Korzybski et non en rester au « la carte n’est pas le territoire » comme slogan vide à la longue. Vous restez dans vos lieux communs (Marx, Lénine, Gramsci...) La réalité ne suit pas leur schémas, ni celle du néo-libéralisme (il y a une clientèle importante, mais limitée __ promesses, promesses). Mao a raté le développement social économique, le président actuel cumule tous les pouvoirs, qu’en fera-t’il ? Le développement communiste (ce qui est commun : le travail, l’économie, l’Éducation la santé) la liberté de penser et de l’exprimer ne doit-elle pas être permise et débatu.
Mais hélas, cette liberté a pris le dessus sur le nécessaire (éducation, santé...) ce qui est fondamentale pour une société viable. Le bonheur est tout autre, c’est le quotidien de la cie relationnelle. Les croyances et les cultures ne peuvent évoluer qu’à leur rythme, générationnelle (toute la complexité de la transition ancienne culture nouvelle culture __ voir le faux du vrai et le vrai du faux __discernement). Marx a raison quand il compare la lutte des classes avec l’aspect de compétition, un aspect de l’Évolution Naturelle ,mais dans la mesure où nous reston sur ce plan, cette interprétation. Darwin a observer des changements particulier dans la nature, mais rapidement instrumentaliser selon. Le capitalisme est basé sur la compétition, le plus fort ou habile est gagnant. Le communisme a dit son contraire, la coopération et la solidarité sont gagnantes (mais n’a pas été suivi d’actes, ou contrecarrer d’une façon ou d’une autre ?).
L’esprit critique, le questionnement et la vue d’ensemble sont nécessaires, ainsi les opinions (conditionnements et manipulations) seront modérées et plus corrigibles par ceux-là même !

29/10/2022 05:00 par alain harrison

Démanteler le système de planification central ? Démanteler le système financier capitaliste ?

Il a suffit de deux hommes pour démanteler l’URSS.

Aux US, Trump, l’anti-système, est dans le continuum Thatcher-Reagan, la première marche du démantèlement des institutions publiques US. Les Elon Musk fondent le monde de compétitivité et l’avidité dans son sillage.
L’inconscient collectif est en marche.

L’État US a favorisé l’économie financière (déréglementation) d’où la médiocrité sociale (culture).

Actuellement, la destiné est entre les mains de quelques hommes (à tort ou à raison).Ce millénium-ci sera militaire ?

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