Les lettres que mon président n’écrira pas.

Naomi SHIHAB NYE

 

 

 

Cher Rafik,
désolé pour le match de foot que tu ne pourras pas jouer
puisque que tu n’as plus de ....

* * * *

Chère Fawziya,
tu sais, moi aussi j’ai une mère,
alors je comprends ce que tu ...

* * * *

Chère Shadiya,
entre ton père et la démocratie,
je parie que tu choisirais ...

* * * *

Non, non, Sami,
ce n’est pas vrai ce que tu as dit à la manifestation,
que notre pays te déteste,
nous soutenons réellement ta marche vers la démocratie,
et c’est pour cela que tu n’as plus de maison, de famille ou de village.

* * * *

par Naomi Shihab Nye
Publié dans le Washington Post, 22 Mars 2008

Traduction Le Grand Soir

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