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Les jeux olympiques du XXème siècle, la guerre par d’autres moyens

« Le spectacle du monde ressemble à celui des Jeux olympiques : les uns y tiennent boutique ; d’autres paient de leur personne ; d’autres se contentent de regarder. » - Pythagore

Un feuilleton dans le droit fil de l’anomie du monde. Les Occidentaux veulent interdire les Jeux olympiques à la Russie pour cause de dopage avéré sous la supervision directe des autorités russes. Avant de tenter d’y voir clair nous allons décrire l’histoire des Jeux olympiques, l’avènement du dopage, une ancienne méthode de triche. Ensuite nous expliquerons pourquoi la décision du CIO est injuste, enfin nous ferons le constat de l’anomie du monde.

Les Jeux olympiques symboles de paix

Les Jeux olympiques ont accompagné la civilisation grecque. A une période de l’année tous les quatre ans les cités se déclaraient la paix. Ce sont des concours sportifs organisés entre les cités grecques antiques créés au cours du VIIIe siècle av. J.-C. et perdurent pendant plus de mille ans. On fixe traditionnellement les derniers jeux en 393 ap. J.-C. après l’interdiction de l’empereur Théodose sous les conseils de Ambrose l’évêque de Milan. (1)

Tenir mille ans c’est dire si cette manifestation sportive a eu du souffle. Près de 1500 ans plus tard, les Jeux olympiques ont été réhabilités dans une forme différente Pierre de Coubertin fut l’un de ceux qui participèrent à la réhabilitation. Ce dernier nous dit l’encyclopédie Wikipédia « Fervent partisan de la colonisation » - « dès les premiers jours, j’étais un colonial fanatique » il voit dans le sport, à l’instar de nombreuses élites de la IIIe République, un instrument utile de « disciplinisation des indigènes ». (1)

« Pour certains, Coubertin est, de surcroît, clairement raciste : « Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance ». Fidèle en cela à une vision inclusive des indigènes ayant l’apanage d’une certaine force physique, dont l’homme occidental lui apprend à se servir. Cette vision du monde ne se limite d’ailleurs pas aux seuls domaines colonial et ethnique ; elle frise parfois l’eugénisme. Pour lui, toute société est divisée entre forts et faibles. « Il y a deux races distinctes : celle au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. » (1)

Il n’est pas étonnant de ce fait que les Jeux olympiques de 1936 eurent lieu dans une Allemagne hitlérienne et que personne ne trouva à redire quand Hitler ne voulut pas serrer la main de Jesse Owen qui rafla les médailles de la course à pied. On dit aussi que le baron Pierre de Coubertin, y assista fasciné par le Führer qui lui aurait octroyé une pension.

Le dopage dans les jeux : une histoire toujours d’actualité

S’agissant du dopage, durant les Jeux olympiques anciens, les athlètes suivent un régime et une hygiène stricts. Initialement, le régime est commun (pain d’orge, de bouillie de froment, de noix, de figues sèches et de fromage frais). Pausanias mentionne qu’au milieu du Ve siècle, l’entraîneur Dromeus de Stymphale, ancien vainqueur olympique, introduit un régime carné plus adapté. L’hygiène de l’athlète consiste à prendre un bain puis s’enduire le corps d’huile d’olive et le saupoudrer de sable afin de régulariser sa température et le protéger du soleil.(1)

« C’était les premières tentatives d’augmenter les performances musculaires autrement que par l’exercice physique. La disqualification de Ben Johnson provoque donc une sorte de séisme olympique à forte visibilité médiatique, et le monde entier prend soudain conscience du problème du dopage. Pourtant, le dopage dans le sport, et plus particulièrement aux Jeux olympiques, est loin d’être un phénomène nouveau. De tout temps, l’homme a en effet cherché à augmenter ses capacités physiques par l’absorption de diverses substances : ainsi, durant les Jeux de l’Antiquité grecque, les concurrents consommaient de grandes quantités de viande pour augmenter leurs chances de victoire, ce qui était interdit et sanctionné. Les sauteurs mangeaient de la viande de chèvre en raison des aptitudes de cet animal alors que les lanceurs et les lutteurs préféraient la viande de boeuf. » (1)

Pour ce qui est des Jeux modernes, Thomas Hicks, vainqueur du marathon en 1904 à Saint-Louis, ne put rallier l’arrivée que grâce à l’« aide » de son entraîneur qui lui fit deux injections de sulfate de strychnine et lui fit avaler une bonne rasade de cognac français. À cette époque, on ne parle pas de dopage et Hicks est félicité pour sa victoire. On commence à parler de dopage en 1928 : la Fédération internationale d’athlétisme interdit le recours à des substances stimulantes ; mais il n’existe ni moyens de contrôle ni règlements spécifiques en la matière ; cette interdiction demeure très symbolique, le respect de celle-ci relevant donc de la seule rigueur morale des concurrents. Une pratique « dopante » se répand dans les années 1930 : comme le déficit en oxygène limite les performances dans les sports d’endurance, les Japonais inaugurent l’inhalation d’oxygène avant les compétitions. Puis les hormones synthétiques s’invitent aux Jeux dans les années 1950. »(2)

« En 1960, le cycliste danois Knud Enemark Jensen décède, prétendument victime d’une insolation, dans la course contre la montre par équipes de 100 kilomètres : l’autopsie révèle des traces d’amphétamines, dont l’absorption est plus sûrement la [...] En 1967, le CIO a interdit l’utilisation de drogues améliorant la performance dans la compétition olympique. Lors des Jeux olympiques d’été de 1968 ; le CIO officialise les contrôles antidopage et oblige les femmes à se soumettre à des tests de féminité. En 1989, le CIO met en place les contrôles inopinés. Le premier athlète olympique contrôlé positif pour utilisation de drogues améliorant la performance est Hans-Gunnar Liljenwall, un athlète suédois pratiquant le Pentathlon moderne. Lors des Jeux olympiques d’été de 1968, il perd sa médaille de bronze pour consommation d’alcool. Il est le seul athlète à être contrôlé positif pour une substance interdite aux Olympiques de 1968. »(2)

« Le cas le plus connu d’usage de drogues est le vaste programme de dopage des athlètes en Allemagne de l’Est de 1970 à 1980. Durant tous les jeux qui se sont déroulés, aucun pays n’est épargné et il est malvenu de donner des leçons. Le CIO prend les devants dans la lutte contre les stéroïdes lorsqu’il crée une Agence mondiale antidopage (AMA) indépendante en novembre 1999. Cette lutte antidopage se ressent dès les Jeux olympiques d’été de 2000 et Jeux olympiques d’hiver de 2002 où alors que les Jeux ne sont pas encore terminés, plusieurs médaillés en haltérophilie et au ski de fond furent disqualifiés en raison d’avoir échoué à un test antidopage. Pendant les Jeux olympiques d’été de 2012, plus de 6 000 contrôles ont été effectués. Les contrôles d’urines tests sanguins ont été utilisés dans un effort coordonné pour détecter les substances interdites et les récentes transfusions sanguines. Avant même le début des Jeux de Londres, 107 athlètes furent écartés. » (2)


Participation de la Russie aux JO de Rio

On dit que le CIO soumis à de multiples pressions, surtout de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et l’agence américaine antidopage (Usada) a décidé de laisser les fédérations décider à sa place Le CIO a pris une sage décision concernant la suspension ou la participation de la Russie aux JO : cette décision est très flottante sur le plan juridique. Mais comme l’intérêt est ailleurs... le dimanche 24 juillet, le CIO a rendu une décision qui ne plaît pas aux nouveaux combattants de l’intégrité sportive. En voici les éléments les plus intéressants. Dès le début, le CIO reconnaît que l’enquête n’a pas respecté les droits de la défense et n’a que survolé le dossier, en la justifiant par les contraintes liées à l’urgence - ce qui met déjà en doute « l’indépendance » et la pertinence de la commission McLaren. Toutefois, rejetant formellement le principe de la responsabilité collective, le CIO demande aux Fédérations internationales de se prononcer sur la composition des délégations russes par sport. Mais les Fédérations internationales, elles, sont libres d’appliquer la responsabilité collective, comme le fait la Fédération internationale d’athlétisme. »(3)

Le deux poids, deux mesures du CIO

Il n’empêche que la décision n’est pas juste : « En rendant cette décision, le CIO, qui s’appuie tout d’un coup sur le droit, viole au passage plusieurs principes juridiques universellement reconnus. Le CIO exige que seuls les athlètes russes n’ayant jamais été touchés par une affaire de dopage puissent participer aux JO de Rio. Même s’ils ont été sanctionnés auparavant et que la durée de la sanction est passée. Autrement dit, un athlète suspendu pour deux ans, par exemple, pour dopage il y a cinq ans, ne pourra pas participer aux JO alors que sa peine a expiré. C’est totalement illégal. Imaginez qu’un homme soit condamné pour vol... et privé de ses droits à vie. Par l’exigence précédente, le CIO viole également le principe d’égalité. Car des sportifs non-russes ayant été condamnés pour dopage et ayant passé le temps de leur disqualification pourront participer aux JO de Rio. Tous les sportifs ne sont donc pas sur un pied d’égalité. La « présomption d’innocence » ne peut donc leur être appliquée dans ce cas. L’affaire sort de la volonté de l’agence américaine antidopage Usada de s’attaquer au sport russe. C’est elle qui lance l’AMA, qui demande par la presse la suspension de la Russie, qui soutient « les transfuges » qu’elle s’est payée en les personnes de Rodchekov et Stepanova. Cette même hargne se voit au sein de la Fédération internationale d’athlétisme dont le président, le Britannique Sebastian Coe, a été changé au bon moment, en 2015, pour lancer toute l’affaire. (...) Même lorsque le verdict est tombé, ils n’ont pas baissé les bras, et l’AMA et l’Iaaf ont proposé immédiatement aux autres fédérations de les aider à bien « choisir » les sportifs russes qu’ils laissent passer ». (3) Il y a à n’en point douter deux poids, deux mesures car les athlètes russes sont soumis au triple contrôle. Ne jamais avoir été contrôlé positif même si on a purgé sa peine. Avoir subi des contrôles crédibles hors Russie et ne pas être porté sur une liste secrète élaboré par l’expert Mc Laren réputé être indépendant. En clair ne sont concernés nommément que les athlètes russes et pas ceux des autres nations qui ont été contrôlés positifs par le passé.

Les Jeux olympiques comme un outil de la nouvelle Guerre froide

Il n’est pas étonnant que l’on parle des Jeux olympiques comme outil de la nouvelle Guerre froide. : « Le sixième principe fondamental de l’olympisme (non-discrimination de toute nature, y compris sur la nationalité et l’opinion politique) semble être oublié depuis longtemps. Dans la Grèce antique, la compétition des meilleurs athlètes a été en mesure de mettre fin à une guerre et servir comme un pont de compréhension entre deux ennemis récents. Mais au cours du XXe siècle, les Jeux olympiques sont devenus une arme politique. En 1980, les États-Unis et leurs alliés ont boycotté les Jeux à Moscou comme une protestation contre les troupes soviétiques qui étaient entrées en Afghanistan à la demande du gouvernement légitime de ce pays (en revanche, les Jeux olympiques de l’Allemagne nazie de 1936 ont eu lieu comme d’habitude, sous les applaudissements du monde civilisé). » (4)

« Le 8 mai 2016, le programme CBS 60 Minutes a diffusé une émission au sujet du dopage en Russie. Les interviews tournaient autour de l’enregistrement des conversations entre un ancien membre du personnel de l’Agence antidopage de Russie (Rusada), Vitaly Stepanov, et l’ex-directeur du laboratoire antidopage de la Russie à Moscou, Grigory Rodchenkov. Ce programme était le quatrième épisode d’une longue série à propos de la prétendue existence d’un système pour soutenir le dopage dans le sport russe. Quelques jours plus tard, le New York Times a publié une interview avec Rodchenkov. C’est l’ancien fonctionnaire qui affirme qu’un programme de dopage soutenu par l’État était actif aux Jeux olympiques de Sotchi et que la commande de ce programme était venue presque directement du président russe. » (4)

Pourquoi la guerre encore et toujours ?

L’hégémonie planétaire des Etats-Unis ne doit jamais être remise en cause. Et ce fait tout sera fait par les vassaux de l’Empire et par les médias mainstream pour maintenir cet état de tension. Dans une contribution remarquable, Paul Craig Roberts parle à la fois de la malhonnêteté des journalistes, mais aussi de la colère de Poutine concernant les boutefeux.

Il écrit : « (..) Toute personne informée sait qu’il n’y a pas besoin d’une force de défense contre la Russie dans les pays baltes et en Pologne. Cela mis à part, seul un imbécile total peut penser que 3000 ou 4000 soldats (...) Récemment, le président Poutine a carrément passé un savon aux médias occidentaux prostitués qui attisent les flammes de la Troisième Guerre mondiale en répétant sans les remettre en question les mensonges propagandistes de Washington. Ces mensonges sont irresponsables. Ils mettent en danger toute vie sur la planète Terre. Pendant ma vie, des présidents américains ont travaillé à réduire les tensions entre les deux grandes puissances nucléaires. JFK a travaillé avec Khrouchtchev pour désamorcer la situation dangereuse provoquée par l’installation de missiles américains en Turquie et, en réponse, le placement de missiles russes à Cuba. Le président Nixon a donné naissance à SALT I, le traité de limitation des armes stratégiques et le traité ABM [sur la limitation des systèmes antimissiles balistiques, NdT]. Le président Carter a travaillé à SALT II ».(5)

« Le président Reagan a négocié avec Gorbatchev la fin de la Guerre froide, la réalisation la plus prometteuse du XXe siècle. Les régimes de Clinton, George W. Bush et Obama ont fait tout ce qui était possible pour exacerber les tensions entre les puissances nucléaires à des hauteurs dépassant celles des jours les plus dangereux de la Guerre froide. Le régime malfaisant de Clinton a trahi la promesse du gouvernement des États-Unis,ruinant ainsi l’honneur de ce même gouvernement, en amenant l’Otan aux frontières de la Russie. Le régime funeste de George W. Bush a retiré les États-Unis du traité ABM et a réécrit leur doctrine militaire afin de faire passer les armes nucléaires d’un instrument de rétorsion à une arme de première frappe. Cet acte insensé a mis les Russes en garde. Le régime diabolique d’Obama vise à placer des missiles nucléaires aux frontières de la Russie, en Pologne et en Roumanie, et a manigancé un coup d’État en Ukraine dans l’intention de priver la Russie de sa base navale dans la mer Noire en Crimée. (5)

« Le 18 juillet, le président russe Vladimir Poutine avait exhorté l’Agence mondiale antidopage à présenter des preuves des accusations de dopage à grande échelle. « Nous l’avons dit depuis toujours : le dopage n’a pas sa place dans le sport qualifiant néanmoins de ’dangereuse’’ l’intrusion de la politique dans le sport. « La question [du sort] des sportifs russes est sortie du champ juridique et dépasse l’entendement », a-t-il déclaré au cours d’une cérémonie organisée au Kremlin avec la sélection olympique russe, avant son départ au Brésil. Sans eux, « la compétition sera moins spectaculaire » et les victoires des autres sportifs « auront une saveur totalement différente, voire n’en auront pas », a encore jugé le président russe. La délégation russe est déjà amputée d’une centaine de sportifs exclus pour leur implication ou leur implication présumée dans des affaires de dopage, conformément à la demande du Comité international olympique (CIO). Je pense, et vos collègues des autres grandes puissances sportives mondiales le comprennent, que la qualité de leurs médailles sera différente. C’est une chose de gagner face à des rivaux à sa hauteur, c’en est une autre de gagner face à ceux d’une classe inférieure », a-t-il affirmé. Pour le président russe, qui a dénoncé une « tentative de transfert dans le sport des règles de la politique », cette exclusion « injuste » a en fait porté « un coup de poignard à l’ensemble du monde monde du sport ».(6)

Tous les pays ont à un moment ou un autre triché, notamment les donneurs de leçons. En l’occurrence, il n’y a pas de manu polite (mains propres). Les jeux actuels sont un outil de pression, une arme de l’Empire contre tous ceux qui ne plient pas Le plus important pour la Russie, c’est que son drapeau défile avec ses athlètes défilent drapeaux au vent à la cérémonie d’ouverture, ce que les pays occidentaux Etats Unis et Europe ont a tout prix voulu empêcher dans cette grande messe mondiale, son absence aurait eu des conséquences très négative pour sa place en tant que grande puissance mondiale. Elle pourrait immédiatement après se retirer avec dignité boycotte cette grand mascarade d’un CIO politisé cra tentative d’exclure la Russie des jeux fait partie de ce combat d’arrière-garde de l’administration Obama sur le départ. Nous sommes loin de la symbolique des Jeux olympiques tels que la Cité grecque les mettait en oeuvre pour assurer la trêve qui souvent débouchait sur la paix définitive. Dans ce XXIe siècle de tous les dangers, les Jeux olympiques, pour paraphraser Carl Von Clausewitz, sont « la continuation de la guerre par d’autres moyens ».

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

»» http://www.lexpressiondz.com/chroni...


1.Les jeux olympiques https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Coubertin

2. P. Lagrue, : http://www.universalis.fr/encyclopedie/jeux-olympiques-le-dopage-et-les-jeux/

3.http://russiepolitics.blogspot.fr/2016/07/participation-de-la-russie-aux-jo-de.html

4. http://lesakerfrancophone.fr/les-jeux-olympiques-comme-un-outil-de-la-nouvelle-guerre-froide

5. http://lesakerfrancophone.fr/vladimir-poutine-est-le-seul-dirigeant-qua-loccident

6. http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/07/27/jo-pour-vladimir-poutine-l-exclusion-des-sportifs-russes-depasse-l-entendement_4975469_4910444.html#4csilQz4RY5FL4dT.99


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